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    Élaboration de VTR chronique par voie respiratoire pour le 1,3-butadiĂšne (CAS n°106-99-0): RAPPORT d’expertise collective - ComitĂ© d’experts spĂ©cialisĂ© « Valeurs sanitaires de rĂ©fĂ©rence »

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    Une valeur toxicologique de rĂ©fĂ©rence, ou VTR, est un indice toxicologique qui permet de qualifier ou de quantifier un risque pour la santĂ© humaine. Elle Ă©tablit le lien entre une exposition Ă  une substance toxique et l’occurrence d’un effet sanitaire indĂ©sirable. Les VTR sont spĂ©cifiques d’une durĂ©e d’exposition (aiguĂ«, subchronique ou chronique) et d’une voie d’exposition (orale ou respiratoire). La construction des VTR diffĂšre en fonction des connaissances ou des hypothĂšses formulĂ©es sur les mĂ©canismes d’action des substances. Actuellement, l’hypothĂšse par dĂ©faut est de considĂ©rer une relation monotone entre l’exposition, ou la dose, et l’effet, ou la rĂ©ponse. En l’état actuel des connaissances et par dĂ©faut, on considĂšre gĂ©nĂ©ralement que, pour les effets non cancĂ©rogĂšnes, la toxicitĂ© ne s’exprime qu’au-delĂ  d’un seuil de dose (Anses, 2017).En pratique, la construction de la VTR Ă  seuil comprend les Ă©tapes suivantes :- recenser et analyser les donnĂ©es de toxicitĂ© disponibles, sur la base dâ€˜Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques et/ou expĂ©rimentales ;- identifier le ou les organes cibles et l’effet critique ;- identifier l’hypothĂšse de construction, Ă  seuil ou sans seuil de dose, en fonction du mode d’action de la substance ;- choisir une Ă©tude clĂ© de bonne qualitĂ© scientifique permettant gĂ©nĂ©ralement d’établir une relation dose – rĂ©ponse ;- dĂ©finir une dose critique chez l’Homme ou l’animal Ă  partir de cette Ă©tude, Ă©ventuellement dans le cas d’une dose critique obtenue chez l’animal, ajuster cette dose Ă  l’Homme ;- pour une VTR Ă  seuil, appliquer des facteurs d’incertitude Ă  cette dose critique de maniĂšre Ă  dĂ©river une VTR applicable Ă  l’ensemble de la population ;- pour une VTR sans seuil, rĂ©aliser une extrapolation linĂ©aire Ă  l’origine afin de dĂ©terminer un excĂšs de risque unitaire.L’élaboration des VTR suit une approche trĂšs structurĂ©e et exigeante qui implique des Ă©valuationscollectives par des groupes de spĂ©cialiste

    Elaboration de valeurs toxicologiques de référence (VTR) par voie orale et respiratoire pour le 1,5,9- cyclododécatriÚne (CAS n°4904-61-4)

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    Une valeur toxicologique de rĂ©fĂ©rence, ou VTR, est un indice toxicologique qui permet de qualifier ou de quantifier un risque pour la santĂ© humaine. Elle Ă©tablit le lien entre un niveau d’exposition Ă  une substance toxique et l’occurrence d’un effet sanitaire indĂ©sirable. Les VTR sont spĂ©cifiques d’une durĂ©e d’exposition (aiguĂ«, subchronique ou chronique) et d’une voie d’exposition (orale ou respiratoire). La construction des VTR diffĂšre en fonction des connaissances ou des hypothĂšses formulĂ©es sur les mĂ©canismes d’action des substances. Actuellement, l’hypothĂšse par dĂ©faut est de considĂ©rer une relation monotone entre l’exposition, ou la dose, et l’effet, ou la rĂ©ponse. En l’état actuel des connaissances et par dĂ©faut, on considĂšre gĂ©nĂ©ralement que, pour les effets non cancĂ©rogĂšnes, la toxicitĂ© ne s’exprime qu’au-delĂ  d’un seuil de dose (Anses, 2017).En pratique, la construction de la VTR Ă  seuil comprend les quatre Ă©tapes suivantes :- recenser et analyser les donnĂ©es de toxicitĂ© disponibles, sur la base dâ€˜Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques et/ou expĂ©rimentales,- identifier le ou les organes cibles et l’effet critique ;- identifier l’hypothĂšse de construction, Ă  seuil ou sans seuil de dose, en fonction du mode d’action de la substance,- choisir une Ă©tude clĂ© de bonne qualitĂ© scientifique permettant gĂ©nĂ©ralement d’établir une relation dose – rĂ©ponse ;- dĂ©finir une dose critique chez l’Homme ou l’animal Ă  partir de cette Ă©tude, Ă©ventuellement dans le cas d’une dose critique obtenue chez l’animal, ajuster cette dose Ă  l’Homme ;- pour une VTR Ă  seuil, appliquer de facteurs d’incertitude Ă  cette dose critique de maniĂšre Ă  dĂ©river une VTR applicable Ă  l’ensemble de la population ;- pour une VTR sans seuil, rĂ©aliser une extrapolation linĂ©aire Ă  l’origine afin de dĂ©terminer un excĂšs de risque unitaire.L’élaboration des VTR suit une approche trĂšs structurĂ©e et exigeante qui implique des Ă©valuations collectives par des groupes de spĂ©cialistes.Il s’agit d’une valeur indicative moins robuste que la VTR prĂ©sentant ainsi un niveau de confiance faible.Une valeur toxicologique indicative (VTi) est un repĂšre toxicologique pouvant ĂȘtre utilisĂ© pour l’évaluation d’un risque.Une VTi pourra ĂȘtre proposĂ©e lorsque les conditions nĂ©cessaires Ă  l’élaboration d’une VTR ne sont pas remplies et qu’une Ă©valuation quantitative de risque sanitaire (EQRS) est nĂ©cessaire dans un contexte d’exposition donnĂ© :1. en cas d’insuffisance des donnĂ©es disponibles sur la substance pour caractĂ©riser le danger de la substance ou de doute sur l’adversitĂ© de l’effet. Dans ce cas, une veille bibliographique sera menĂ©e par l’Anses sur ces substances en vue de remplacer les valeurs toxicologiques indicatives par des VTR si de nouvelles donnĂ©es le permettent ;2. en cas de contraintes de temps et/ou de ressources. Dans ce cas, la valeur toxicologique indicative serait Ă©laborĂ©e au mieux dans le temps imparti, puis un travail complĂ©mentaire sera le cas Ă©chĂ©ant rĂ©alisĂ© afin de proposer une VTR.Sur la base de l’approche OMS/IPCS proposant une dĂ©marche par Ă©tapes pour l’évaluation des risques sanitaires dont la premiĂšre Ă©tape consiste en une Ă©valuation prĂ©liminaire (screening), la VTi pourra ĂȘtre utilisĂ©e pour Ă©carter un risque dans une approche d’évaluation de risque de premier niveau (conservatrice) (OMS-IPCS, 2010).A la diffĂ©rence d’une VTR, une VTi ne devrait ĂȘtre utilisĂ©e que dans le contexte qui l’a vu naĂźtre. Les conditions d’application devront donc ĂȘtre clairement explicitĂ©es pour chacune des VTi proposĂ©es. Comme pour les VTR, l’utilisation et l’interprĂ©tation des VTi devront obligatoirement tenir compte de la voie d’exposition, de la durĂ©e d’exposition, de la pĂ©riode d’exposition, du type d’effet auquel elle est associĂ©e et de la population destinĂ©e Ă  ĂȘtre protĂ©gĂ©e.Une VTi est Ă©laborĂ©e en suivant les mĂȘmes Ă©tapes qu’une VTR

    Elaboration de valeurs toxicologiques de référence (VTR) par voie orale et respiratoire pour le 1,5-cyclooctadiÚne (CAS n°111-78-4)

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    Une valeur toxicologique de rĂ©fĂ©rence, ou VTR, est un indice toxicologique qui permet de qualifier ou de quantifier un risque pour la santĂ© humaine. Elle Ă©tablit le lien entre un niveau d’exposition Ă  une substance toxique et l’occurrence d’un effet sanitaire indĂ©sirable. Les VTR sont spĂ©cifiques d’une durĂ©e d’exposition (aiguĂ«, subchronique ou chronique) et d’une voie d’exposition (orale ou respiratoire). La construction des VTR diffĂšre en fonction des connaissances ou des hypothĂšses formulĂ©es sur les mĂ©canismes d’action des substances. Actuellement, l’hypothĂšse par dĂ©faut est de considĂ©rer une relation monotone entre l’exposition, ou la dose, et l’effet, ou la rĂ©ponse. En l’état actuel des connaissances et par dĂ©faut, on considĂšre gĂ©nĂ©ralement que, pour les effets non cancĂ©rogĂšnes, la toxicitĂ© ne s’exprime qu’au-delĂ  d’un seuil de dose (Anses, 2017).En pratique, la construction de la VTR Ă  seuil comprend les quatre Ă©tapes suivantes :- recenser et analyser les donnĂ©es de toxicitĂ© disponibles, sur la base dâ€˜Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques et/ou expĂ©rimentales,- identifier le ou les organes cibles et l’effet critique ;- identifier l’hypothĂšse de construction, Ă  seuil ou sans seuil de dose, en fonction du mode d’action de la substance,- choisir une Ă©tude clĂ© de bonne qualitĂ© scientifique permettant gĂ©nĂ©ralement d’établir une relation dose – rĂ©ponse ;- dĂ©finir une dose critique chez l’Homme ou l’animal Ă  partir de cette Ă©tude, Ă©ventuellement dans le cas d’une dose critique obtenue chez l’animal, ajuster cette dose Ă  l’Homme ;- pour une VTR Ă  seuil, appliquer de facteurs d’incertitude Ă  cette dose critique de maniĂšre Ă  dĂ©river une VTR applicable Ă  l’ensemble de la population ;- pour une VTR sans seuil, rĂ©aliser une extrapolation linĂ©aire Ă  l’origine afin de dĂ©terminer un excĂšs de risque unitaire.L’élaboration des VTR suit une approche trĂšs structurĂ©e et exigeante qui implique des Ă©valuations collectives par des groupes de spĂ©cialistes.Il s’agit d’une valeur indicative moins robuste que la VTR prĂ©sentant ainsi un niveau de confiance faible.Une valeur toxicologique indicative (VTi) est un repĂšre toxicologique pouvant ĂȘtre utilisĂ© pour l’évaluation d’un risque.Une VTi pourra ĂȘtre proposĂ©e lorsque les conditions nĂ©cessaires Ă  l’élaboration d’une VTR ne sont pas remplies et qu’une Ă©valuation quantitative de risque sanitaire (EQRS) est nĂ©cessaire dans un contexte d’exposition donnĂ© :1. en cas d’insuffisance des donnĂ©es disponibles sur la substance pour caractĂ©riser le danger de la substance ou de doute sur l’adversitĂ© de l’effet. Dans ce cas, une veille bibliographique sera menĂ©e par l’Anses sur ces substances en vue de remplacer les valeurs toxicologiques indicatives par des VTR si de nouvelles donnĂ©es le permettent ;2. en cas de contraintes de temps et/ou de ressources. Dans ce cas, la valeur toxicologique indicative serait Ă©laborĂ©e au mieux dans le temps imparti, puis un travail complĂ©mentaire sera le cas Ă©chĂ©ant rĂ©alisĂ© afin de proposer une VTR.Sur la base de l’approche OMS/IPCS proposant une dĂ©marche par Ă©tapes pour l’évaluation des risques sanitaires dont la premiĂšre Ă©tape consiste en une Ă©valuation prĂ©liminaire (screening), la VTi pourra ĂȘtre utilisĂ©e pour Ă©carter un risque dans une approche d’évaluation de risque de premier niveau (conservatrice) (OMS-IPCS, 2010).A la diffĂ©rence d’une VTR, une VTi ne devrait ĂȘtre utilisĂ©e que dans le contexte qui l’a vu naĂźtre. Les conditions d’application devront donc ĂȘtre clairement explicitĂ©es pour chacune des VTi proposĂ©es. Comme pour les VTR, l’utilisation et l’interprĂ©tation des VTi devront obligatoirement tenir compte de la voie d’exposition, de la durĂ©e d’exposition, de la pĂ©riode d’exposition, du type d’effet auquel elle est associĂ©e et de la population destinĂ©e Ă  ĂȘtre protĂ©gĂ©e.Une VTi est Ă©laborĂ©e en suivant les mĂȘmes Ă©tapes qu’une VTR

    Elaboration de VTR long terme et cancérogÚne sans seuil par voie respiratoire pour le 1,3-butadiÚne (CAS n°106-99-0) - Rapport révisé

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2023). Valeurs toxicologiques de rĂ©fĂ©rence (VTR). Elaboration de VTR long terme et cancĂ©rogĂšne sans seuil par voie respiratoire pour le 1,3-butadiĂšne (CAS n°106-99-0). (saisine 2019-SA-0073). Maisons-Alfort : Anses, 86 p.Une valeur toxicologique de rĂ©fĂ©rence, ou VTR, est un indice toxicologique qui permet de qualifier ou de quantifier un risque pour la santĂ© humaine. Elle Ă©tablit le lien entre une exposition Ă  une substance toxique et l’occurrence d’un effet sanitaire indĂ©sirable. Les VTR sont spĂ©cifiques d’une durĂ©e d’exposition (court, moyen et long terme) et d’une voie d’exposition (orale ou respiratoire). La construction des VTR diffĂšre en fonction des connaissances ou des hypothĂšses formulĂ©es sur les mĂ©canismes d’action des substances. Actuellement, l’hypothĂšse par dĂ©faut est de considĂ©rer unerelation monotone entre l’exposition, ou la dose, et l’effet, ou la rĂ©ponse. En l’état actuel des connaissances et par dĂ©faut, on considĂšre gĂ©nĂ©ralement que, pour les effets non cancĂ©rogĂšnes, la toxicitĂ© ne s’exprime qu’au-delĂ  d’un seuil de dose (Anses, 2017).En pratique, la construction de la VTR comprend les Ă©tapes suivantes :- recenser et analyser les donnĂ©es de toxicitĂ© disponibles, sur la base dâ€˜Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques et/ou expĂ©rimentales ;- identifier le ou les organes cibles et l’effet critique ;- identifier l’hypothĂšse de construction, Ă  seuil ou sans seuil de dose, en fonction du mode d’action de la substance ;- choisir une Ă©tude clĂ© de bonne qualitĂ© scientifique permettant gĂ©nĂ©ralement d’établir une relation dose – rĂ©ponse ;- dĂ©finir une dose critique chez l’Homme ou l’animal Ă  partir de cette Ă©tude, Ă©ventuellement dans le cas d’une dose critique obtenue chez l’animal, ajuster cette dose Ă  l’Homme ;- pour une VTR Ă  seuil, appliquer des facteurs d’incertitude (FI) Ă  cette dose critique de maniĂšre Ă  dĂ©river une VTR applicable Ă  l’ensemble de la population ;- pour une VTR sans seuil, rĂ©aliser une extrapolation linĂ©aire Ă  l’origine afin de dĂ©terminer un excĂšs de risque unitaire (ERU).L’élaboration des VTR suit une approche trĂšs structurĂ©e et exigeante qui implique des Ă©valuations collectives par des groupes de spĂ©cialistes

    Valeurs toxicologiques de rĂ©fĂ©rence (VTR) - Elaboration de VTR par voie respiratoire pour l’acrolĂ©ine (CAS n°107-02-8)

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    Une valeur toxicologique de rĂ©fĂ©rence, ou VTR, est un indice toxicologique qui permet de qualifier ou de quantifier un risque pour la santĂ© humaine. Elle Ă©tablit le lien entre une exposition Ă  une substance toxique et l’occurrence d’un effet sanitaire indĂ©sirable. Les VTR sont spĂ©cifiques d’une durĂ©e d’exposition (aiguĂ«, subchronique ou chronique) et d’une voie d’exposition (orale ourespiratoire). La construction des VTR diffĂšre en fonction des connaissances ou des hypothĂšsesformulĂ©es sur les mĂ©canismes d’action des substances. Actuellement, l’hypothĂšse par dĂ©faut est de considĂ©rer une relation monotone entre l’exposition, ou la dose, et l’effet, ou la rĂ©ponse. En l’état actuel des connaissances et par dĂ©faut, on considĂšre gĂ©nĂ©ralement que, pour les effets noncancĂ©rogĂšnes, la toxicitĂ© ne s’exprime qu’au-delĂ  d’un seuil de dose (Afsset, 2017).En pratique, la construction de la VTR Ă  seuil comprend les quatre Ă©tapes suivantes : - recenser et analyser les donnĂ©es de toxicitĂ© disponibles, sur la base dâ€˜Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques et/ou expĂ©rimentales, - identifier le ou les organes cibles et l’effet critique ; - identifier l’hypothĂšse de construction, Ă  seuil ou sans seuil de dose, en fonction du mode d’action de la substance, - choisir une Ă©tude clĂ© de bonne qualitĂ© scientifique permettant gĂ©nĂ©ralement d’établir unerelation dose – rĂ©ponse ; - dĂ©finir une dose critique chez l’Homme ou l’animal Ă  partir de cette Ă©tude, Ă©ventuellementdans le cas d’une dose critique obtenue chez l’animal, ajuster cette dose Ă  l’Homme ; - pour une VTR Ă  seuil, appliquer des facteurs d’incertitude Ă  cette dose critique de maniĂšre Ă dĂ©river une VTR applicable Ă  l’ensemble de la population ; - pour une VTR sans seuil, rĂ©aliser une extrapolation linĂ©aire Ă  l’origine afin de dĂ©terminer unexcĂšs de risque unitaire.L’élaboration des VTR suit une approche trĂšs structurĂ©e et exigeante qui implique des Ă©valuationscollectives par des groupes de spĂ©cialistes.[Saisines liĂ©es n°2011-SA-0354

    Valeurs toxicologiques de rĂ©fĂ©rence (VTR) par voie respiratoire pour les particules de l’air ambiant extĂ©rieur - Recommandation de VTR long terme pour les PM2,5 et extrapolation aux PM10 - FaisabilitĂ© d’élaboration de VTR pour le carbone suie et pour les particules ultrafines

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    Citation suggĂ©rĂ©e: Anses. (2022). VTR par voie respiratoire pour l’exposition Ă  long terme aux particules de l’air ambiant extĂ©rieur (PM2,5 et PM10) et Ă  la faisabilitĂ© d’élaborer des VTR pour les particules de carbone suie et les particules ultrafines. (saisine 2019-SA-0198). Maisons-Alfort : Anses, 274 p.Une valeur toxicologique de rĂ©fĂ©rence, ou VTR, est un indice toxicologique qui permet de qualifier ou de quantifier un risque pour la santĂ© humaine. Elle Ă©tablit le lien entre une exposition Ă  un agent toxique et l’occurrence d’un effet sanitaire indĂ©sirable. Les VTR sont spĂ©cifiques d’une durĂ©e d’exposition (aiguĂ«, subchronique ou chronique) et d’une voie d’exposition (orale ou respiratoire). La construction des VTR diffĂšre en fonction des connaissances ou des hypothĂšses formulĂ©es surles mĂ©canismes d’action des substances. Actuellement, l’hypothĂšse par dĂ©faut est de considĂ©rer une relation monotone entre la dose d’exposition (ou la concentration d’exposition) et l’effet (ou la rĂ©ponse). En l’état actuel des connaissances et par dĂ©faut, on considĂšre gĂ©nĂ©ralement que, pour les effets non cancĂ©rogĂšnes, la toxicitĂ© ne s’exprime qu’au-delĂ  d’un seuil de dose (ou de concentration) (Anses 2017b).A l'issue de l'expertise de l'Anses visant Ă  sĂ©lectionner les polluants Ă  prendre en compte dans les Ă©valuations des risques sanitaires rĂ©alisĂ©es dans le cadre des Ă©tudes d'impact des infrastructures routiĂšres, l'agence rappelait l'intĂ©rĂȘt des Ă©tudes quantitatives des risques sanitaires (EQRS) dans une approche prospective pour estimer les impacts et permettre d'informer la population des risques potentiels sur la santĂ© (Anses 2012). Pour rĂ©aliser une telle Ă©valuation des risques en lien avec la source « trafic routier », la prise en compte des particules en suspension apparaĂźt indispensable, impliquant la nĂ©cessitĂ© de disposer de valeurs de rĂ©fĂ©rence (telle qu’une VTR). De mĂȘme, l’utilisation des VTR s’inscrit dans le cadre de la rĂ©alisation d'Ă©tudes d'impact pour des installations classĂ©es pour la protection de l'environnement (ICPE).D’aprĂšs une enquĂȘte par questionnaire en ligne menĂ©e en 2018 par l’Anses auprĂšs d’un Ă©chantillon non reprĂ©sentatif d’utilisateurs de VTR sur le territoire national (n=26), une majoritĂ© de rĂ©pondants (61,5 %) rapportait le besoin d’une VTR pour les particules de l’air ambiant dans des contextes variĂ©s, pour les motifs suivants :- pouvoir Ă©valuer des particules en cohĂ©rence avec les substances chimiques,- pouvoir Ă©valuer les risques liĂ©s Ă  des particules de sources variĂ©es ou parfois trĂšs spĂ©cifiques (ex : incendie de dĂ©chetterie) et en fonction de la omposition/granulomĂ©trie des particules,- pouvoir se rĂ©fĂ©rer Ă  des valeurs plus protectrices pour la santĂ© au regard de l’écart entre les valeurs existantes pour la gestion de la qualitĂ© de l’air (valeurs rĂ©glementaires) et les valeurs guides de la qualitĂ© de l’air.En l’absence de VTR, la mĂ©thode la plus simple, et employĂ©e jusqu’à prĂ©sent, Ă©tait de comparer les donnĂ©es de concentration dans l’air ambiant Ă  des valeurs rĂ©glementaires ou de rĂ©fĂ©rence sanitaire comme celles Ă©tablies par l’OMS. Ces valeurs apportent des points de repĂšres mais ce ne sont cependant en aucun cas des VTR. Les valeurs rĂ©glementaires ne correspondent pas Ă  des concentrations sans risque sanitaire au regard des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques montrant qu’il existedes effets sanitaires pour des concentrations atmosphĂ©riques infĂ©rieures Ă  ces valeurs. Dans le domaine environnemental, les conventions mĂ©trologiques actuelles concernent la mesure de la matiĂšre particulaire en suspension dans l’air, c’est-Ă -dire les « PM » (particulate matter en anglais), en concentration massique pour les fractions de PM de diamĂštre aĂ©rodynamique mĂ©dian infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  10 ÎŒm (PM10) et Ă  2,5 ÎŒm (PM2,5). Ainsi, l'Anses se propose d’étudier la faisabilitĂ© d'Ă©laborer des VTR pour les particules PM10 et PM2,5 en suspension dans l’air ambiant et de les construire le cas Ă©chĂ©ant.Au regard des nouvelles connaissances sur la question de la composition et de la granulomĂ©trie en lien avec les effets sur la santĂ© (Anses 2019a), ces travaux d’expertise incluent Ă©galement la pertinence et la faisabilitĂ© d’élaborer des VTR pour le carbone suie (BC) et les particules ultrafines (PUF).L’élaboration des VTR suit une approche structurĂ©e et exigeante qui implique des Ă©valuations collectives par des groupes de spĂ©cialistes

    Expertise en vue de la fixation de valeurs limites d’exposition Ă  des agents chimiques en milieu professionnel - Évaluation des effets sur la santĂ© pour le dioxyde de titane sous forme nanomĂ©trique (nTiO2, P25) CAS N° 13463-67-7: Avis de l’AnsesRapport d’expertise collective

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    The French system for establishing Occupational Exposure Limits OELVs has three clearly distinct phases: - Independent scientific expertise (the only phase entrusted to Anses); - Proposal by the Ministry of Labour of a draft regulation for the establishment of limit values, which may be binding or indicative; - Stakeholder consultation during the presentation of the draft regulation to the French Steering Committee on Working Conditions (COCT). The aim of this phase is to discuss the effectiveness of the limit values and if necessary to determine a possible implementation timetable, depending on any technical and economic feasibility. The organisation of the scientific expertise phase required for the establishment of Occupational Exposure Limits (OELVs) was entrusted to the agency in the framework of the French 2005-2009 Occupational Health Plan (PST). In 2015, Anses submitted a proposal of classification to the European Chemicals Agency (ECHA) for the carcinogenicity by inhalation of TiO2 (carcinogenic category 1B) under European Regulation (CLP) No 1272/2008 on the classification, labelling and packaging of dangerous substances and mixtures. In 2017, ECHA's Risk Assessment Committee (RAC) concluded that TiO2 in all its forms should be classified as a suspected human carcinogen of category 2 by inhalation. Anses was requested by the Directorate General for Health (DGS), Directorate General for Risk Prevention (DGPR) and Directorate General for Labour (DGT) on 4 July 2017 to establish a chronic TRV by inhalation for TiO2 under nanoform. This request under the terms of the referral is the result of “the analysis of the R-Nano database indicating that many industrial sites in France use titanium dioxide under nanoform. These uses can lead to exposure of workers but also to exposure of populations via off-site emissions”. The referral notes that “the International Agency for Research on Cancer (IARC) has classified titanium dioxide as respirable particles as a possible carcinogen by inhalation”. An opinion was published in April 2019 defining a TRV applicable only to Aeroxide TiO2 P25 of 0.12 ”g/m3 , with a confidence level moderate (Anses, 2019). Following this work, and in accordance with the corresponding protocol of agreement, Anses launched the work for the establishment of OELs. In addition, under the REACh regulation, Anses is currently examining a dossier for assessing the hazards and risks of TiO2 to human health and the environment. As part of the examination of this dossier, additional data on the hazards and uses of TiO2 may be required by Anses from industry. The OELs, as proposed by the “Health reference values” Committee (HRV Committee), are concentration levels of pollutants in workplace atmospheres that should not be exceeded over a determined reference period and below which the risk of impaired health is considered as negligible. Although reversible physiological changes are sometimes tolerated, no organic or functional damage of an irreversible or prolonged nature is accepted at this level of exposure for the large majority of workers. These concentration levels are determined by considering that the exposed population (the workers) is one that excludes both children and the elderly. These concentration levels are determined by the HRV Committee experts based on information available from epidemiological, clinical and animal toxicology studies. Identifying concentrations that are safe for human health are the results of correction factors applied to the values identified directly by the studies. These corrections factors take into account a number of uncertainties inherent to the extrapolation process conducted as part of an assessment of the health effects of chemicals on humans. The Committee recommends the use of three types of values: - 8-hour occupational exposure limit (8h-OEL): this corresponds to the limit of the timeweighted average (TWA) of the concentration of a chemical in the worker's breathing zone over the course of an 8-hour work shift. In the current state of scientific knowledge (toxicology, medicine and epidemiology), the 8h-OEL is designed to protect workers exposed regularly and for the duration of their working life from the medium- and long-term health effects of the chemical in question; - Short-term exposure limit (STEL): this corresponds to the limit of the time-weighted average (TWA) of the concentration of a chemical in the worker's breathing zone over a 15-minute reference period during the peak of exposure, irrespective of its duration. It aims to protect workers from adverse health effects (immediate or short-term toxic effects such as irritation phenomena) due to peaks of exposure; - Ceiling value: this is the limit of the concentration of a chemical in the worker's breathing zone that should not be exceeded at any time during the working period. This value is recommended for substances known to be highly irritating or corrosive or likely to cause serious potentially irreversible effects after a very short period of exposure. These three types of values are expressed: - in mg.m-3, i.e. in milligrams of chemical per cubic metre of air, or in ppm (parts per million), i.e. in cubic centimetres of chemical per cubic metre of air, for gases and vapours; - or in mg.m-3 only for liquid (fog) and solid (fumes) aerosols; - or in f.cm-3, i.e. in fibres per cubic centimetre for fibrous materials. The 8h-OELV may be exceeded for short periods during the working day provided that: - the weighted average of levels calculated over the entire working day is not exceeded; - the short term exposure limit value (STELV), when one exists, is not exceeded. In addition to the OELs, the HRV Committee assesses the need to assign a “skin” notation, when significant penetration through the skin is possible. This notation indicates the need to consider the dermal route of exposure in the exposure assessment and, where necessary, to implement appropriate preventive measures (such as wearing protective gloves). Skin penetration of substances is not taken into account when determining the atmospheric limit levels, even it can potentially cause health effects even when the atmospheric levels are respected. The HRV Committee assesses the need to assign a “noise” notation indicating a risk of hearing impairment in the event of co-exposure to noise and the substance below the recommended OELs, to enable preventionists to implement appropriate measures (collective, individual and/or medical) (Anses 2017). The HRV Committee also assesses the applicable reference methods for the measurement of exposure levels in the workplace. The quality of these methods and their applicability to the measurement of exposure levels for comparison with an OEL are assessed, particularly with regards to their compliance with the performance requirements in the NF-EN 482 Standard and their level of validation12. Once they have been assessed, these methods can be classified into one of the following categories: - Category 1A: the method has been recognized and validated (all of the performance criteria in the NF-EN 482 Standard are met); - Category 1B: the method has been partially validated (the essential performance criteria in the NF-EN 482 Standard are met); - Category 2: the method is indicative (essential criteria for validation are not clear enough); - Category 3: the method is not recommended (essential criteria for validation are lacking or inappropriate) (Anses, 2017).Le dispositif français d’établissement des VLEP comporte trois phases clairement distinctes : - une phase d’expertise scientifique indĂ©pendante (seule phase confiĂ©e Ă  l’agence); - une phase d’établissement d’un projet rĂ©glementaire de valeur limite contraignante ou indicative par le ministĂšre chargĂ© du travail ; - une phase de concertation sociale lors de la prĂ©sentation du projet rĂ©glementaire au sein du Conseil d’Orientation sur les Conditions de Travail (COCT). L’objectif de cette phase Ă©tant de discuter de l’effectivitĂ© des valeurs limites et de dĂ©terminer d’éventuels dĂ©lais d’application, en fonction de problĂšmes de faisabilitĂ© technico-Ă©conomique. L’organisation de la phase d’expertise scientifique nĂ©cessaire Ă  la fixation des valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  l’Afsset dans le cadre du plan santĂ© au travail 2005-2009 (PST), puis Ă  l’Anses suite Ă  la fusion de l’Afsset et de l’Afssa en 2010. Les VLEP telles que recommandĂ©es par le CES « Valeurs Sanitaires de RĂ©fĂ©rence », sont des niveaux de concentration en polluants dans l’atmosphĂšre des lieux de travail Ă  ne pas dĂ©passer sur une pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence dĂ©terminĂ©e et en deçà desquels le risque d’altĂ©ration de la santĂ© est nĂ©gligeable. MĂȘme si des modifications physiologiques rĂ©versibles sont parfois tolĂ©rĂ©es, aucune atteinte organique ou fonctionnelle de caractĂšre irrĂ©versible ou prolongĂ©e n’est admise Ă  ce niveau d’exposition pour la grande majoritĂ© des travailleurs. Ces niveaux de concentration sont dĂ©terminĂ©s en considĂ©rant que la population exposĂ©e (les travailleurs) est une population qui ne comprend ni enfants ni personnes ĂągĂ©es. Ces niveaux de concentrations sont dĂ©terminĂ©s par les experts du CES Ă  partir des informations disponibles dans des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques, cliniques, de toxicologie animale, etc. L’identification de ces concentrations sĂ©curitaires pour la santĂ© humaine nĂ©cessitent gĂ©nĂ©ralement d’appliquer des facteurs d’ajustement aux valeurs identifiĂ©es directement par les Ă©tudes. Ces facteurs permettent de prendre en compte un certain nombre d’élĂ©ments d’incertitude inhĂ©rents Ă  la dĂ©marche d’extrapolation conduite dans le cadre d’une Ă©valuation des effets sanitaires des substances chimiques sur l’Homme. Trois types de valeurs sont recommandĂ©es par le CES : - valeur limite d’exposition 8 heures : il s’agit de la limite de la moyenne pondĂ©rĂ©e en fonction du temps de la concentration atmosphĂ©rique d’un agent chimique dans la zone de respiration d’un travailleur au cours d’un poste de 8 heures. Dans l’état actuel des connaissances scientifiques (en toxicologie, mĂ©decine, Ă©pidĂ©miologie, etc.), la VLEP-8h est censĂ©e protĂ©gĂ©e d’effets sur la santĂ© Ă  moyen et long termes, les travailleurs exposĂ©s rĂ©guliĂšrement et pendant la durĂ©e d’une vie de travail Ă  l’agent chimique considĂ©rĂ© ; - valeur limite d’exposition Ă  court terme (VLCT) : il s’agit de la limite de la moyenne pondĂ©rĂ©e en fonction du temps de la concentration atmosphĂ©rique d’un agent chimique dans la zone de respiration d’un travailleurs sur une pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence de 15 minutes pendant le pic d’exposition quelle que soit sa durĂ©e. Elle vise Ă  protĂ©ger les travailleurs des effets nĂ©fastes sur la santĂ© (effets toxiques immĂ©diats ou Ă  court terme, tels que des phĂ©nomĂšnes d’irritation), dus Ă  des pics d’exposition ; - valeur plafond : il s’agit de la limite de la concentration atmosphĂ©rique d’un agent chimique dans la zone de respiration d’un travailleur, qui ne doit ĂȘtre dĂ©passĂ©e Ă  aucun moment de la pĂ©riode de travail. Cette valeur est appliquĂ©e aux substances reconnues comme irritant fort ou corrosif ou pouvant causer un effet grave potentiellement irrĂ©versible, Ă  trĂšs court terme. Ces trois types de valeurs sont exprimĂ©s : - soit en mg.m-3, c'est-Ă -dire en milligrammes d’agent chimique par mĂštre cube d’air et en ppm (parties par million), c'est-Ă -dire en centimĂštres cube d’agent chimique par mĂštre cube d’air, pour les gaz et les vapeurs ; - soit en mg.m-3 uniquement, pour les aĂ©rosols liquides et solides ; - soit en f.cm-3, c'est-Ă -dire en fibres par cm3 pour les matĂ©riaux fibreux. La valeur de la VLEP-8h peut ĂȘtre dĂ©passĂ©e sur de courtes pĂ©riodes pendant la journĂ©e de travail Ă  condition toutefois : - que la moyenne pondĂ©rĂ©e des valeurs sur l’ensemble de la journĂ©e de travail ne soit pas dĂ©passĂ©e ; - de ne pas dĂ©passer la valeur de la VLCT si elle existe. En plus des VLEP, le CES Ă©value la nĂ©cessitĂ© d’attribuer ou non une mention « peau », lorsqu’une pĂ©nĂ©tration cutanĂ©e significative a Ă©tĂ© identifiĂ©e (Anses, 2017). Cette mention indique la nĂ©cessitĂ© de prendre en compte la voie d’exposition cutanĂ©e dans l’évaluation de l’exposition et, le cas Ă©chĂ©ant, de mettre en Ɠuvre des mesures de prĂ©vention appropriĂ©es (telles que le port de gants de protection). En effet, la pĂ©nĂ©tration cutanĂ©e des substances n’est pas prise en compte pour la dĂ©termination des niveaux de valeurs limites atmosphĂ©riques et peut donc potentiellement entraĂźner des effets sanitaires indĂ©pendamment du respect de ces derniĂšres. Le CES Ă©value Ă©galement la nĂ©cessitĂ© d’attribuer ou non une mention « bruit » signalant un risque d’atteinte auditive en cas de co-exposition au bruit et Ă  la substance en dessous des limites d’exposition recommandĂ©es afin que les prĂ©venteurs mettent en place des mesures appropriĂ©es (collective, individuelle et mĂ©dicale). Le CES Ă©value Ă©galement les mĂ©thodes de rĂ©fĂ©rence applicables pour la mesure des niveaux d’exposition sur le lieu de travail. La qualitĂ© de ces mĂ©thodes et leur applicabilitĂ© Ă  la mesure des expositions aux fins de comparaison Ă  une VLEP ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es notamment sur leur conformitĂ© aux exigences de performance de la NF-EN 482 et de leur niveau de validation
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