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    Carbone des sols en Afrique

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    Les sols sont une ressource essentielle à préserver pour la production d’aliments, de fibres, de biomasse, pour la filtration de l’eau, la préservation de la biodiversité et le stockage du carbone. En tant que réservoirs de carbone, les sols sont par ailleurs appelés à jouer un rôle primordial dans la lutte contre l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre. Ils sont ainsi au centre des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, notamment les ODD 2 « Faim zéro », 13 « Lutte contre le changement climatique », 15 « Vie terrestre », 12 « Consommation et production responsables » ou encore 1 « Pas de pauvreté ». Cet ouvrage présente un état des lieux des sols africains dans toute leur diversité, mais au-delà, il documente les capacités de stockage de carbone selon les types de sols et leurs usages en Afrique. Il propose également des recommandations autour de l’acquisition et de l’interprétation des données, ainsi que des options pour préserver, voire augmenter les stocks de carbone dans les sols. Tous les chercheurs et acteurs du développement impliqués dans les recherches sur le rôle du carbone des sols sont concernés par cette synthèse collective. Fruit d’une collaboration entre chercheurs africains et européens, ce livre insiste sur la nécessité de prendre en compte la grande variété des contextes agricoles et forestiers africains pour améliorer nos connaissances sur les capacités de stockage de carbone des sols et lutter contre le changement climatique

    Management of a global health crisis: first COVID-19 disease feedback from Overseas and French-speaking countries medical biologists

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    The French society of clinical biology “Biochemical markers of COVID-19” has set up a working group with the primary aim of reviewing, analyzing and monitoring the evolution of biological prescriptions according to the patient’s care path and to look for markers of progression and severity of the disease. This study covers all public and private sectors of medical biology located in metropolitan and overseas France and also extends to the French-speaking world. This article presents the testimonies and data obtained for the “Overseas and French-speaking countries” sub-working group made up of 45 volunteer correspondents, located in 20 regions of the world. In view of the delayed spread of the SARS-CoV-2 virus, the overseas regions and the French-speaking regions have benefited from feedback from the first territories confronted with COVID-19. Thus, the entry of the virus or its spread in epidemic form could be avoided, thanks to the rapid closure of borders. The overseas territories depend very strongly on air and/or sea links with the metropolis or with the neighboring continent. The isolation of these countries is responsible for reagent supply difficulties and has necessitated emergency orders and the establishment of stocks lasting several months, in order to avoid shortages and maintain adequate patient care. In addition, in countries located in tropical or intertropical zones, the diagnosis of COVID-19 is complicated by the presence of various zoonoses (dengue, Zika, malaria, leptospirosis, etc.).La Société française de biologie clinique « Marqueurs biochimiques deCOVID-19 » a constitué un groupe de travail ayant pour but premier de faire le point, d’analyser, de suivre l’évolution des prescriptions biologiques en fonction du parcours de soins du patient et de rechercher des marqueurs d’évolutivité et de gravité de la maladie. Cette étude recouvre tous les secteurs publics et privés de la biologie médicale situés en France métropolitaine et ultra-marine et s’étend également à la francophonie. Dans cet article, sont présentés les témoignages et données obtenus pour le sous-groupe de travail « Outre-mer et francophonie » composé de 45 correspondants volontaires, répartis dans 20 régions du monde. Au vu d’une propagation décalée du virus SARS-CoV-2, les régions d’Outremer et les régions francophones ont bénéficié des retours d’expériences des premiers territoires confrontés au COVID-19. Ainsi, l’entrée du virus ou sa propagation sous forme épidémique ont pu être évitées grâce à la fermeture rapide des frontières. Les territoires ultramarins dépendent très fortement des liaisons aériennes et/ou maritimes avec la métropole ou avec le continent voisin. L’isolement de ces pays est responsable de difficultés d’approvisionnement en réactifs et a nécessité des commandes en urgence et la mise en place de stocks de plusieurs mois, afin d’éviter les pénuries et de maintenir une prise en charge adéquate des patients. De plus, dans les pays situés en zones tropicales ou intertropicales, le diagnostic de COVID-19 est compliqué par la présence de diverses zoonoses (dengue, Zika, paludisme, leptospirose, etc.)
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