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    Les effets des réductions budgétaires et de personnel sur la satisfaction au travail des employés au gouvernement fédéral du Canada

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    La présente étude teste la relation entre la gestion des coupures et la satisfaction au travail des fonctionnaires fédéraux du Canada. D’ailleurs, les effets négatifs présumés de la mise en œuvre des coupures sur le bien-être des employés ont été avancés de manière répétée dans la littérature, bien que les preuves empiriques restent encore assez limitées (Van der Voet et Van de Walle, 2015, p. 2). L’objectif est de déterminer les effets nets des réductions budgétaires et de personnel sur la satisfaction au travail des fonctionnaires fédéraux. Deux théories ont été mobilisées, à savoir, la théorie de l’échange social et de la théorie des exigences de l’emploi et des ressources afin d’étudier la relation entre les réductions budgétaires et de personnel et la satisfaction au travail. Pour tester les hypothèses, l’étude s’est appuyée sur des méthodes de doubles différences, similaires aux modèles de Van Ryzin (2014). Des données du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF), ainsi que d’autres sources de données administratives, ont été mobilisées afin d’estimer les effets nets avant la période des réductions de personnel (2011) et après la période (2014 et 2017). Les résultats montrent que seules les coupes budgétaires à un seuil de 10% impactent négativement l’attitude des fonctionnaires fédéraux, mais de manières marginales. En effet, pour la période de 2011 à 2014, une perte de 0.36 point de score de satisfaction au travail sur une échelle de Likert à cinq items éléments a été constatée, soit le tiers d’un point. Les réductions de personnel dans les ministères et agences n’ont pas d’effet significatif sur le niveau de satisfaction des fonctionnaires, puisque la grande majorité des réductions sont des retraites anticipées. Ces résultats mitigés s’expliquent par la souplesse faite par les autorités en termes de coupures tant dans les dépenses que les emplois à temps plein dans les ministères et agence pendant la période d’austérité. Ainsi, pour de prochains épisodes d’austérité, la stratégie adoptée par le gouvernement Harper, soit des coupes paramétriques de cinq pourcents du budget ou des effectifs, pourrait être maintenue afin de minimiser les effets pervers sur la satisfaction au travail des fonctionnaires fédéraux

    Les effets des coupes budgétaires et des réductions de personnel sur la satisfaction au travail des employés

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    Des effets négatifs sur le bien-être des employés sont présumés dans la foulée des coupes. Ces présupposés sont avancés de manière répétée dans la littérature, bien que les preuves empiriques restent encore assez limitées. La présente étude tente de déterminer si les coupes budgétaires et réductions de personnel des ministères touchés ont eu les répercussions pressenties dans la littérature sur la satisfaction au travail des fonctionnaires fédéraux au Canada. Des restrictions budgétaires de 5 %, mais inférieures à 10 %, sans réduction de personnel, ont été la norme. Des coupes budgétaires se sont rarement ajoutées aux réductions de personnel. Les résultats montrent que seules les réductions budgétaires d’au moins 10 % affectent négativement, mais marginalement, la satisfaction des fonctionnaires. Globalement, une légère baisse de satisfaction au travail a été observée, alors que la théorie prévoyait une perte de satisfaction plus prononcée. Pour de prochains épisodes d’austérité, des coupes paramétriques de 5 % du budget ou des effectifs pourraient être maintenues afin de minimiser les effets pervers sur la satisfaction au travail des fonctionnaires fédéraux.Negative effects on employee well-being as a result of staff cuts are widely hypothesized in the literature, although empirical evidence is still quite limited. This study attempts to determine whether budget cuts and downsizing in the affected departments have had the same impact on Canadian federal public servants’ job satisfaction as is suggested in the literature. Budget cuts were rarely added to staff reductions. The results show that budget cuts negatively impact the attitudes of federal employees at a 10 % threshold, but only marginally. Overall, a slight decrease in job satisfaction was observed, whereas the theory predicted more dissatisfaction. In future episodes of austerity, parametric budget or workforce cuts of five percent could be maintained in order to minimize adverse impacts on federal civil servants’ job satisfaction
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