Facteurs affectant les épizooties de entomophaga grylli (zygomycètes, entomophthorales) chez les populations du criquet zonocerus variegatus au sud du bénin en afrique de l’ouest

L’étude en champ des facteurs affectant les épizooties de Entomophaga grylli chez les populations de Zonocerus variegatus, dans les quatre départements au Sud du Bénin, a montré que E. grylli est l’un des principaux facteurs de mortalité des larves âgées du criquet. Les infections ont lieu principalement de novembre à février, pendant la période de saison sèche où les densités de populations de Z. variegatus sont élevées dans l’ensemble de la zone, contrairement à celles de la saison pluvieuse. Les densités observées à cette période pluvieuse sont négligeables. Les épizooties ont été importantes au cours des saisons 1995-1996 et 1996-1997. Pendant la saison 1996-1997, la prévalence de l’infection a atteint au maximum 10%, 14%, 24% et 46% respectivement à Agbata, Lama 1, Lama 3 et Lama 2. Entre novembre 1996 et début janvier 1997, le taux moyen d’infection a varié entre 4 et 10%, notamment à Agbata et Lama 3, mais était supérieur à 15% à Lama 2. En 1997-98, les épizooties étaient très faibles, variant entre 0 et 2% sur la plupart des sites, sauf à Hinvi où elles ont atteint 14%. Parmi les facteurs abiotiques examinés,à savoir la température, la pluviométrie, l’humidité relative et la radiation solaire, cette dernière est apparue comme le principal facteur ayant régulé les épizooties au cours des trois saisons.Mots clés: Zonocerus variegatus, Entomophaga grylli, Entomophthorales, épizootie.The seasonal occurrence of Entomophaga grylli on Zonocerus variegatus populations was monitored in the four Southern departments of Benin. The study showed that E. grylli was one of the major mortality factors of grasshopper’s larvae. Infections occurred principally from november to february during dry season when Z. variegatus populations are important. Densities observed at this period are generally high in the studied zones,contrary to those of wet season witch are negligible. Epizootics were important during 1995-96 and 1996-97 seasons. During 1996-97, prevalence of infection reached in maximum 10%, 14%, 24% and 46% the 11 December at Agbata, Lama 1, Lama 3 and Lama 2 sites respectively. Between November 1996 and start January, infection mean rate varied from 4 to 10 % notably at Agbata and Lama 3, but was more than 15% at Lama 2. In 1997-98 epizootics were very few, between 0 and 2 % on the majority sites, but not at Hinvi were a maximum of 14% was reached in 1997. Among abiotic factors examined, namely temperature, relative humidity and solar radiation, this last appeared to be the principal epizootics regulating factor

Ethnozoologie de la faune mammalogique de la foret classee de badenou (Korhogo, Côte-d’Ivoire)

La faune des mammifères de la forêt classée de Badénou (Korhogo) est peu connue. Une étude ethnozoologique et des inventaires fauniques entre 1994 et 1998 ont permis de dresser, pour la première fois, une liste de 45 espèces de mammifères appartenant à 36 genres, 20 familles et 9 ordres. Les résultats montrent une faune bien connue des populations riveraines. Cette faune joue un rôle important, dans l'alimentation et les us et coutumes. L'utilisation des produits secondaires de la faune, et de la chasse desubsistance, demeurent incontrôlés et s'orientent vers la seule demande de marché. Elle correspond ainsi à un système d'exploitation indépendant du revenu mais lié au capital forestier

Variations saisonnières de la densité apparente et du taux d'infection par Trypanosoma spp. de <em>Glossina palpalis gambiensis</em> (Vanderplank, 1949) en zone soudanienne au Mali

Glossina palpalis gambiensis infeste les forêts ripicoles et les galeries forestières du fleuve Niger et ses affluents dans la zone agropastorale de Baguinéda-Tienfala. L'incidence de la trypanosomose (liée à la densité apparente de cette sous-espèce et à son infection trypanosomienne) variait en fonction de la saison et du gîte. En effet, au niveau du gîte de Tienfala (rive gauche du fleuve), la densité la plus élevée (21,70 glossines/piège/jour) a été observée en fin de saison des pluies, et la plus faible (5,23) en saison sèche chaude. La sex-ratio était en général en faveur des femelles (60,74 %). Au niveau du gîte de Baguinéda (rive droite), la densité la plus élevée (8,70) a été trouvée en saison sèche froide, et la plus faible (2,91) en fin de saison des pluies. La sex-ratio était en général en faveur des mâles (57,81 %). L'infection trypanosomienne était plus élevée en fin qu'en début de saison des pluies et les taux observés variaient respectivement entre 6,66 et 10,68 % contre 0,48 et 1,48 %. Déterminées d'après leur localisation chez G. palpalis gambiensis, les infections étaient dues aux sous-genres Duttonella (Trypanosoma vivax : 80 %), Nannomonas (T. congolense : 4%), Megatrypanum (T. grayi : 2 %) et à des stades immatures localisés dans l'intestin moyen uniquement (14 %)

Réactualisation des données sur la répartition des glossines au Mali

L'aire de répartition des glossines au Mali couvre environ 200 000 km2 au sud du parallèle 14 30' N et à l'ouest du méridien 4 30' O. Quatre espèces ont été signalées : deux riveraines (Glossina palpalis gambiensis et G. tachinoides) et deux de savane (G. morsitans submorsitans et G. longipalpis). G. morsitans submorsitans était répartie de manière plus ou moins continue le long des frontières avec la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Sénégal jusqu'à la limite nord du parc national de la Boucle du Baoulé. A l'est de Bamako, la densité des populations était faible, apparemment discontinue dans les zones forestières. G. palpalis gambiensis était localisée le long de la rivière Bani, du fleuve Niger et de ses affluents, et des affluents du fleuve Sénégal (Baoulé, Bafing et Bagoé). G. tachinoides était répandue le long de la plupart des rivières et des grands cours d'eau de la partie sud-est du pays. Les prospections récentes n'ont pas revélé la présence de G. longipalpis au Mali. Après plusieurs années de sécheresse et/ou un défrichement intensif, une diminution relativement importante de l'aire de répartition des glossines dans le pays a été constatée

Evaluation de l’efficience de l’inoculation des semences chez 11 génotypes de soja (Glycine max L. Merril) en zone de savane de Côte d’Ivoire

Dans le cadre de la relance de la sojaculture en Côte d’Ivoire, l’étude de la relation symbiotique (bactérie - plante) a été réalisée en vue d’optimiser la production. L’inoculation a été faite par enrobage des semences de soja juste avant leur semis avec un mélange de culture pure de la souche IRAT-FA3 de Bradyrhizobium japonicum dans un support tourbeux. Cette technique a permis d’optimiser les rendements en soja graines et les autres paramètres de la symbiose. Ainsi, les écarts de rendement obtenus entre les traitements inoculés et non inoculés ont varié de 9,29 à 52,31 % selon le site et la variété. De plus, les souches locales ou introduites de bactéries Bradyrhizobium japonicum ont présenté des degrés de sensibilité variables en fonction des génotypes de soja testés. Deux groupes de variétés ont été ainsi distingués. Le premier étant constitué des variétés dites à ‘’nodulation stricte’’ car elles n’ont pu établir une symbiose efficiente qu’avec la souche IRAT-FA3. Ces variétés ont leurs nodules situés au niveau du collet. Le second groupe de variétés comprend les variétés dites à ‘’nodulation libre’’ qui ont établi une symbiose avec des souches autochtones et la souche introduite IRAT-FA3. Au sein de ce second groupe, deux sous-groupes ont été distingués dont l’un à ‘’nodulation libre et limitée’’ avec présence de nodules sur les racines limitée entre le collet et les dix premiers centimètres de profondeur du sol et l’autre à ‘’nodulation libre et totale’’ renferme des variétés dont les nodules sont disséminés sur toute la longueur des racines.Mots clés : Soja, Inoculation, nodulation, bactérie, Côte d’Ivoire

Etude morphologique et biologique de la coccinelle Scymnus couturieri Chazeau (Coleoptera-Coccinellidae) prédatrice de la cochenille farineuse du manioc Phenacoccus manihoti Matile-Ferrero

Morphological and Biological Study of Scymnus couturieri Chazeau (Coleoptera-Coccinellidae), Predator of Cassava Mealybug Phenacoccus manihoti Matile-Ferrero (Homoptera-Pseudococcidae) in Ivory Coast. Scymnus couturieri is a coccinellidae which was first described from Ivory Coast (2). But that morphological description was just based on the adult. The trophic action developed by Scymnus couturieri in the regulation of the abundance of the cassava mealybug led us to precise that description and to extend our knowledge of the coccinellidae by studying the morphological aspects and the biological parameters. The study brings to the fore the holometaboly development, the low fecondity and the long-lasting biological cycle of the predator

Action parasitaire de l\'Hyménoptère : Adelencyrtus femoralis compere et annecke (Hymenoptera, Encyrtidae) contre la cochenille brune de l\'igname : Aspidiella hartii cockerell (Homoptera, Diaspididae)

Ce travail a permis d\'évaluer l\'utilisation de l\'hyménoptère Adelencyrtus femoralis dans la lutte biologique contre la cochenille brune (Aspidiella hartii) des stocks d\'ignames. Cette étude a montré que A. femoralis, bien qu\'ayant une fécondité faible (12,4 ± 1,5 descendants par femelle) et un cycle de développement court (19,96 ± 1,24 jours), a la possibilité de réguler les populations de la cochenille brune qui a un cycle de développement relativement long (33,69 ± 1,42 jours). L\'action parasitaire de l\'hyménoptère a été beaucoup plus importante sur la fécondité des femelles de la cochenille. L\'inondation des stocks d\'ignames avec des adultes de A. femoralis peut aboutir à des résultats permettant une meilleure conservation des stocks d\'ignames.This work was conducted to study the possibility of using hymenoptera Adelencyrtus femoralis in the biological control of brown yam cochineal (Aspidiella hartii) in yam stocks. The study showed that A. femoralis, in spite of weak fertility (12,4 ± 1,5 descendants per female) and short development cycle (19,96 ± 1,24 days), has can regulate brown cochineal populations which have a relatively long development cycle (33,69 ± 1,42 days). Parasitic action of hymenoptera was more important on the fertility of young cochineal females. The flood of yams in stock with adults of Adelencyrtus femoralis can lead to a better control of the parasite and a preservation of yams stocks. Keywords: Adelencyrtus femoralis, Aspidiella hartii, conservation, igname, lutte biologiqueAgronomie Africaine Vol. 17 (2) 2005: pp. 153-16

Utilisation de poudres et d\'extraits totaux issus de plantes locales des genres Ocimum sp. et Mentha sp. comme biopesticides dans la lutte contre Callosobruchus maculatus FAB

Quatre espèces végétales de la famille des Labiaceae (Ocimum canum L., O. gratissimum L., Mentha spicata L. et M. piperita L.) ont été testées pour leur effet insecticide sur Callosobruchus maculatus FAB. Les poudres et les extraits totaux de ces plantes ont réduit de façon significative l\'infestation, la durée de vie, la fécondité et l\'émergence de l\'insecte dans les stocks. Les résultats obtenus avec les extraits totaux ont été plus significatifs que ceux des poudres. Ainsi, l\'extrait total de M. piperita s\'est avéré plus efficace que ceux de O. canum, O. gratissimum, et M. spicata. L\'application de 40 &#956;l d\'extrait pour 10 g de niébé (une dose de 4 &#956;l/g), sur 30 couples de C. maculatus, a réduit la fécondité, le taux d\'infestation et le taux d\'émergence de l\'insecte respectivement de 99,67 % ; 98 % ; et 91,98 %. Quant à la durée de vie, elle est passée dans les mêmes conditions de 5,8 ± 1,5 à 1,2 ± 0,4 j ; soit une réduction de 79,34 %. Par ailleurs, le taux d\'émergence enregistré après le traitement des oeufs par ces différents extraits a été quasiment nul. Contrairement aux oeufs, les larves et les nymphes n\'ont pas été sensibles à ces traitements. Keywords: Biopesticides, Callosobruchus maculatus, traitement, Mentha, Ocimum, Côte d\'Ivoire.Agronomie Africaine Vol. 18 (3) 2006: pp. 221-23

Dynamique spatio-temporelle des populations d\'Altises Podagrica spp. (Coleoptera : Chrysomelidae) : implications agronomiques en zones cotonnières de Côte d\'Ivoire.

Quelques aspects écologiques de la dynamique spatio-temporelle des populations d\'Altises Podagrica spp. ont été étudiés dans les zones cotonnières de la Côte d\'Ivoire, en suivant l\'évolution des effectifs et des dégâts sur deux types de variétés de cotonniers (cotonnier glandless et cotonnier classique) et sur deux plantes hôtes (le gombo et le jute). Il ressort de ce travail que selon les localités, 3 à 6 générations se chevauchent durant la campagne agricole. Les fluctuations et les niveaux des infestations dépendent des facteurs climatologiques (pluviométrie, humidité relative, ETP, température), de la date de semis, de la taille et la localisation de la parcelle ainsi que de la disponibilité des plantes-hôtes. Sur la base de ces résultats, des méthodes culturales de lutte appropriées contre les Altises ont été recommandées : culture des variétés glandless sur de grandes superficies, exclusivement au nord du 9e parallèle et destruction des cotonniers après la récolte ainsi que les plantes-hôtesSome ecological parameters of the population dynamics of the flea beetles Podagrica spp. were studied in the cotton growing area of Côte d\'Ivoire. Population densities and damaged plants were scouted on two cotton varieties (glanded and glandless cotton) and two host plants (okra and jute). Data revealed, according to localities, that 3-6 overlapping generations of flea beetles occurred during the cotton growing season. Fluctuations and infestation levels depended on climatic factors (rainfall, relative humidity, ETP, temperature), cotton sowing dates, size and location of cotton fields, as well as on the presence of host plants. Based on these results, appropriate cultural methods to control flea beetles are recommended : cultivation of glandless cotton on large plots exclusively in the northern region above the 9th parallel, destruction of cotton plants after harvest and the host plants. Keywords: Cotonnier glandless, Altise, dynamique des populations, lutte culturale, Côte d\'Ivoire.Agronomie Africaine Vol. 18 (1) 2006: pp. 41-5

Reactualisation des donnees sur la repartition des glossines au Mali

L'aire de repartition des glossines au Mali couvre environ 200 00 km2 au sud du parallele 14 degree 30' N et a l'ouest du meridien 4 degree 30' O. Quatre especes ont ete signalees: deux riveraines (Glossina palpalis gambiensis et ?G. tachinoides) et deux de savane (G. morsitans submorsitans et G. longipalpis). G. morsitans submorsitans etait repartie de maniere plus ou moins continue le long des frontieres avec la Cote d'Ivoire, la Guinee et le Senegal jusqu' a la limite nord du parc national de la Boucle du Baoule. A l'est de Bamako, la densite des populations etait faible, apparemment discontinue dans les zones forestieres. G. palpalis gambiensis etait localisee le long de la riviere Bani, du fleuve Niger et de ses affluents, et des affluents du fleuve Senegal (Baoule, Bafing et Bagoe). G. tachinoides etait repandue le long de la plupart des rivieres et des grands cours d'eau de la partie sud-est du pays. Les prospections recentes n'ont pas revele la presence de G. longipalpis au Mali. Apres plusieurs annees de secheresse et/ou un defrichement intensif, une diminution relativement important de l'aire de repartition des glossines dans le pays a ete constatee