17 research outputs found

    Place des résections pelviennes élargies associées à une chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale dans le traitement de la carcinose péritonéale

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    La chirurgie de cytoréduction (CCR) associée à une chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale (CHIP) est le seul traitement curatif de la carcinose péritonéale. La nécessité d'obtenir une résection complète des lésions est un facteur pronostique majeur. Elle ne peut se faire parfois (du fait de l'extension régionale et en profondeur des nodules et/ou de la tumeur primitive) qu'au prix d'une exérèse pelvienne élargie emportant le rectosigmoïde et les organes pelviens de voisinage. Le but principal de cette étude a été d'évaluer la morbidité des pelvectomies associées une CHIP afin d'en définir la place dans le traitement de la carcinose péritonéale. Matériel et méthodes. Étude rétrospective bi-centrique (Rouen et Paris-Lariboisière) incluant l'ensemble des patients traités par CCR (avec résection d'au moins un organe pelvien sous-péritonéal) + CHIP pour carcinose péritonéale. Aucun critère d'exclusion concernant la nature histologique ou le nombre de localisation métastatique n'a été retenu. À fin de comparaison, les patients ont été divisés en 2 groupes, un groupe Pelvectomie (définie par l'exérèse d'au moins un organe pelvien en plus de la proctectomie) et un groupe Proctectomie sans autre exérèse pelvienne. Résultats. Entre 2006 et 2013, 76 patients ont été traités par CCR (avec résection d'au moins un organe pelvien sous-péritonéal) + CHIP pour carcinose péritonéale dont 40 avec une résection pelvienne élargie (53%). Ces procédures chirurgicales incluaient 20 pelvectomies postérieures supralévatoriennes (50%), 17 pelvectomies atypiques (42,5%) et 3 pelvectomies totales (2 supra et 1 infralévatorienne). Un geste urinaire était associé dans 40% des cas. La résection a été évaluée CCR-0 pour 100% des patients et était monobloc dans 35 cas/40 (87,5%). La morbidité (grade 3-4) a été évaluée à 42,5%. Comparativement au groupe contrôle, les patients du groupe Pelvectomie avaient une durée opératoire plus longue, plus de pertes sanguines peropératoires et plus d'organes réséqués. Aucune différence n'a été mise en évidence sur la morbidité de grade 3-4, la mortalité, le taux de réintervention chirurgicale et la durée de séjour. Le taux de complications de grade ≥ 3 n'était pas influencé par le type de résection pelvienne réalisée. Analysée à partir du sous-groupe de patients dont l'origine de la carcinose était un adénocarcinome digestif, la médiane de survie globale était de 29 mois et aucune différence n'a été retrouvée en termes de survie globale et sans récidive (p=0,43 et p=0,68). Conclusion. L'atteinte pelvienne massive n'est pas une contre indication à la réalisation d'une CCR + CHIP. La nécessité d'une résection pelvienne élargie afin d'obtenir une résection complète de la carcinose n'augmente pas la morbidité postopératoire de façon significative et ne péjore pas le pronostic carcinologique y compris en cas de pelvectomie totale

    Place des résections pelviennes élargies associées à une chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale dans le traitement de la carcinose péritonéale

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    La chirurgie de cytoréduction (CCR) associée à une chimiothérapie hyperthermique intra-péritonéale (CHIP) est le seul traitement curatif de la carcinose péritonéale. La nécessité d obtenir une résection complète des lésions est un facteur pronostique majeur. Elle ne peut se faire parfois (du fait de l extension régionale et en profondeur des nodules et/ou de la tumeur primitive) qu au prix d une exérèse pelvienne élargie emportant le rectosigmoïde et les organes pelviens de voisinage. Le but principal de cette étude a été d évaluer la morbidité des pelvectomies associées une CHIP afin d en définir la place dans le traitement de la carcinose péritonéale. Matériel et méthodes Étude rétrospective bi-centrique (Rouen et Paris-Lariboisière) incluant l ensemble des patients traités par CCR (avec résection d au moins un organe pelvien sous-péritonéal) + CHIP pour carcinose péritonéale. Aucun critère d exclusion concernant la nature histologique ou le nombre de localisation métastatique n a été retenu. A fin de comparaison, les patients ont été divisés en 2 groupes, un groupe Pelvectomie (définie par l exérèse d au moins un organe pelvien en plus de la proctectomie) et un groupe Proctectomie sans autre exérèse pelvienne. Résultats Entre 2006 et 2013, 76 patients ont été traités par CCR (avec résection d au moins un organe pelvien sous-péritonéal) + CHIP pour carcinose péritonéale dont 40 avec une résection pelvienne élargie (53%). Ces procédures chirurgicales incluaient 20 pelvectomies postérieures supralévatoriennes (50%), 17 pelvectomies atypiques (42,5%) et 3 pelvectomies totales (2 supra et 1 infralévatorienne). Un geste urinaire était associé dans 40% des cas. La résection a été évaluée CCR-0 pour 100% des patients et était monobloc dans 35 cas/40 (87,5%). La morbidité (grade 3-4) a été évaluée à 42,5%. Comparativement au groupe contôle, les patients du groupe Pelvectomie avaient une durée opératoire plus longue, plus de pertes sanguines peropératoires et plus d organes réséqués. Aucune différence n a été mise en évidence sur la morbidité de grade 3-4, la mortalité, le taux de réintervention chirurgicale et la durée de séjour. Le taux de complications de grade >= 3, n était pas influencé par le type de résection pelvienne réalisée. Analysée à partir du sous-groupe de patients dont l origine de la carcinose était un adénocarcinome digestif, la médiane de survie globale était de 29 mois et aucune différence n a été retrouvée en termes de survies globale et ans récidive (p=0,43 et p=0,68). Conclusion L atteinte pelvienne massive n est pas une contre indication à la réalisation d une CCR + CHIP. La nécessité d une résection pelvienne élargie afin d obtenir une résection complète de la carcinose n augmente pas la morbidité postopératoire de façon ignificative et ne péjore pas le pronostique carcinologique y compris en cas de pelvectomie totale.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Risk of Postoperative Stenosis after Segmental Resection versus Disk Excision for Deep Endometriosis Infiltrating the Rectosigmoid: A Retrospective Study

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    International audienceStudy objective: To assess the prevalence, risk factors, and management of bowel stenosis after surgery for deep infiltrating endometriosis of the rectosigmoid using either disk excision (DE) or segmental resection (SR).Design: Retrospective study using data from consecutive cases recorded in the North-West Inter Regional Female Cohort for Patients with Endometriosis database.Setting: University tertiary referral center.Patients: Four hundred thirty-one consecutive patients managed for rectosigmoid endometriosis were enrolled in our study.Interventions: Laparoscopic SR or DE.Measurements and main results: One hundred sixty-five patients underwent DE, and 266 patients underwent SR. Large nodules ≥3 cm in diameter were more frequent in the SR group (73.3% vs 66.1%), whereas nodules infiltrating the low rectum were 3 times more frequent in the DE group (35.9% vs 11.3%). The frequency of vaginal excision (67.9% vs 62%) and stoma (46.7% vs 44.4%) were comparable between the DE and SR groups. Twenty-three patients presented with postoperative colorectal stenosis after SR (8.6%) versus none after DE (p <.001). Treatment of colorectal stenosis involved dilatation in 20 (87%) cases and SR in 4 (17.4%) cases. For 1 patient, dilatation resulted in rectosigmoid injury requiring SR, followed by rectovaginal fistula. The logistic regression model identified a diverting stoma as the sole risk factor independently related to the risk of postoperative stenosis after SR.Conclusion: Bowel stenosis after surgery for deep infiltrating endometriosis occurred in patients who underwent SR, most of them with a diverting stoma, whereas no cases of stenosis were reported in patients who underwent DE, with or without stoma

    Multiple Nodule Removal by Disc Excision and Segmental Resection in Multifocal Colorectal Endometriosis.

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    International audienceTo report postoperative outcomes after dual digestive resection for deep endometriosis infiltrating the rectum and the colon
    corecore