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    Prévalence et facteurs associés aux habitudes de succion non nutritive. Étude transversale chez des enfants sénégalais âgés de 5/6 ans

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    La succion chez l'enfant est décrite dans la littérature sous deux aspects : la succion nutritive et la succion non nutritive. La succion nutritive est relative à l'allaitement au sein, au biberon ou à une combinaison des deux. La succion non nutritive est évoquée lorsque l'enfant suce son pouce ou d'autres doigts, une tétine artificielle ou d'autres objets. Les habitudes de succion non nutritive (HSNN) peuvent provoquer des troubles de la croissance des structures dento-alvéolaires et constituent à ce titre un problème de santé publique. L' objectif de cette enquête est d'étudier la prévalence des habitudes de succion non nutritive et les facteurs qui leurs sont associés. Les données de cette enquête ont été entièrement recueillies par questionnaires auprès de 443 mères d'enfants âgés de 5/6 ans (231 garçons et 212 filles). Les questionnaires ont été remis par les investigateurs eux-mêmes. Des données ayant trait à l'environnement social (résidence, statut socio-économique), au mode d'allaitement (allaitement exclusif au sein, allaitement exclusif au biberon et allaitement mixte) et aux habitudes de succion non nutritive de l'enfant (succion digitale ou de tétine) ont été recueillies. Les résultats ont montré une prévalence de la succion digitale de 16,50 % et une prévalence de la succion de la tétine de 17,20 %. On note une association des habitudes de succion non nutritive avec le statut socio-économique des parents et avec le mode d'allaitement des enfants. Les enfants allaités exclusivement au biberon ou de façon mixte courent un risque plus grand de développer une habitude de succion non nutritive que les enfants allaités exclusivement au sein. Des études longitudinales sont nécessaires pour vérifier la nature de cette association. L' identification des facteurs de risques associés aux habitudes de succion non nutritive pourrait permettre de développer et de cibler des recommandations concernant la prévention des habitudes de succion non nutritive

    Facteurs prédictifs de survenue de lésions traumatiques au niveau des incisives. Étude cas-témoins chez des adolescents sénégalais

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    Introduction : Une bonne connaissance des facteurs favorisant la survenue des lésions dentaires traumatiques est utile pour mieux les prévenir. L'objectif de cette étude cas témoins est de tester les relations existant entre les lésions dentaires traumatiques, et certains facteurs intrinsèques (cliniques et céphalométriques) et extrinsèques (environnements sociodémographiques et économiques). Matériels et méthodes : Les cas, au nombre de 32, sont représentés par des enfants sénégalais porteurs de lésions dentaires traumatiques reçus en consultation à la clinique d'Orthodontie du Département d'Odontologie de Dakar. Le groupe témoin, issu de la même population, est constitué de 49 enfants indemnes de lésions dentaires traumatiques. Des régressions logistiques sont utilisées pour identifier les facteurs qui prédisent le mieux la survenue des lésions traumatiques au niveau des incisives. Résultats : En dehors de l'angle formé par les incisives maxillaires avec le plan bispinal (OR = 1,10 ; IC à 95 % = 1,01–1,19), les facteurs qui prédisent le mieux la survenue de fractures au niveau des incisives maxillaires lors de traumatismes sont représentés par des variables liées à la position des lèvres. Ainsi, une inocclusion labiale au repos multiplie par huit le risque de survenue de ces lésions traumatiques. Conclusion : Une prise en charge orthodontique précoce est recommandée pour réduire le risque de fractures incisives lors de traumatismes

    Traduction et adaptation culturelle en français d’un indicateur de qualité de vie liée aux dysmorphoses orthodontiques : le PIDAQ

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    Le PIDAQ (Psychosocial Impact of Dental Aesthetics Questionnaire) est un instrument qui a été mis au point pour évaluer l’impact des dysmorphoses orthodontiques sur la qualité de vie. L’objectif de cette étude était d’adapter en langue française le questionnaire PIDAQ. Secondairement, une évaluation de ses propriétés psychométriques et de sa validité a été mise en œuvre. Les recommandations de Guillemin, et al. (1993) ont servi de base dans cette perspective. En particulier, les quatre étapes suivantes sont rigoureusement suivies : étape préparatoire, réunion d’expert, rétro-traduction et harmonisation. La version en français obtenue à la fin du processus d’adaptation, que nous avons convenu de nommer QIPEO, est testée sur un échantillon de 42 sujets (33 femmes et 9 hommes) âgés de 24,60 ± 8,66 ans. Les résultats montrent une excellente fiabilité du PIDAQ avec une cohérence interne des items qui constituent chacun des domaines variant de 0,67 pour les « préoccupations esthétiques » à 0,87 pour l’« impact social ». La reproductibilité des réponses données par 14 patients à deux évaluations différentes séparées de 15 jours est bonne pour les quatre domaines avec un coefficient intra-classe allant de 0,72 pour l’« impact social » à 0,90 pour la « perception esthétique ». Cette étude révèle aussi que le PIDAQ a un certain degré de validité pour cette population, les scores étant, d’une part, associés de façon significative à la perception qu’ont les patients de l’alignement de leurs dents et, d’autre part, avec la composante de santé dentaire de l’IOTN (Index of Orthodontic Treatment Need). Une étude de validation sur un échantillon plus grand et plus variée de sujets issus d’une population française est recommandée ainsi qu’une analyse de sa réactivité aux changements (traitement, récidives, etc.)

    Corrélations entre les mensurations photogrammétriques sagittales de profil des tissus mous et celles des arcades dentaires

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    Introduction : Les mesures sagittales des tissus mous faciaux réalisées à l’aide de l’outil photographique (mensurations photogrammétriques sagittales des tissus mous) permettent de quantifier les dimensions et la position de ces tissus dans le plan sagittal. Ces derniers entretiennent d’étroits rapports anatomiques avec les arcades dentaires sous-jacentes. Pourtant, peu d’importances ont été données à la description et la comparaison de la morphologie sagittale des tissus mous faciaux selon différents paramètres d’arcades. L’objectif de cette étude est de rechercher les corrélations entre des mensurations photogrammétriques sagittales du visage et des différentes mensurations des arcades dentaires. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale portant sur des étudiants chez qui des clichés photographiques de profil standardisés ont été pris, puis des mensurations photogrammétriques réalisées. Des mensurations d’arcades ont aussi été faites directement en bouche. Les données ont été analysées grâce au logiciel IBM SPSS 20.0. L’importance de l’association entre les mensurations photogrammétriques sagittales des tissus mous et les paramètres d’arcades a été recherchée par une matrice de corrélation de Pearson. La signification est fixée à p = 0,05. Résultats : Les paramètres de protrusions labiales étaient significativement et positivement corrélés aux longueurs d’arcades. Le surplomb était significativement et positivement corrélé à la distance Ls/Sn-Sm. Le recouvrement était significativement et négativement corrélé aux paramètres labiaux (Ls/N-Ort, Li/N-Ort, Ls-E, Li-E, Ls-S, Li-S, Ls/Sn-Sm et Li/Sn-Sm) Conclusion : Les corrélations trouvées montrent l’importance de la prise en compte des tissus mous dans le diagnostic dento-alvéolaire et le plan de traitement orthodontique de patients

    Intérêt d’une approche téléradiographique basée sur les entités trigéminales dans l’étude de la morphologie sagittale de sujets sénégalais

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    Introduction : l’objectif de ce travail était de déterminer les caractéristiques morphologiques d’une population sénégalaise en se basant sur une analyse céphalométrique originale utilisant comme repères les points d’entrées ou d’émergences osseuses des fibres sensitives du nerf trijumeau. Matériel et méthodes : il s’agit d’une étude descriptive transversale portant sur 105 téléradiographies sagittales de patients sénégalais. Les points de référence pour l’analyse céphalométrique sont basés sur les orifices d’entrées ou d’émergences osseuses des trois branches sensitives du nerf trijumeau (analyse trigéminale). Ce sont les points trou ovale (TO), trou grand rond (TGR), échancrure sus-orbitaire (ESO), trou sous-orbitaire (TSO), canal palatin antérieur (CPA), canal palatin postérieur (CPP), infundibulum mandibulaire ou épine de Spix (IM) et trou mentonnier (TM). Ces points ont permis le tracé de sept lignes desquelles sept mesures angulaires ont été déterminées. Un test t de Student a été réalisé pour la comparaison de ces variables céphalométriques trigéminales selon le sexe et la tranche d’âge (< 12 ans et ≥ 12 ans). Une matrice de corrélation de Pearson a été utilisée pour rechercher l’association entre les variables de l’analyse trigéminale et celles issues d’analyses dimensionnelles non spécifiques réalisées chez les mêmes sujets. Résultats : les sujets d’étude (garçons et filles) avaient un âge moyen de 12,24 ± 4,17 ans. Il ressort de la présente investigation que la mésoface sénégalaise est plus rétrusive et plus divergente que celle des français. Le dimorphisme sexuel n’apparaît qu’au niveau de l’angle TRG-ESO-CPA, les garçons ayant un angle plus élevé (p = 0,04). Le prognathisme mésofacial est significativement plus important chez le sous-groupe de sujets âgés de 12 ans et plus alors que la divergence mésofaciale suit une tendance inverse, mais la différence avec les sujets de moins de 12 ans n’est pas significative. Le prognathisme maxillaire mésofacial est positivement et significativement corrélé à l’angle SNA (r = 0,22 ; p = 0,021). Il en est de même pour le prognathisme mandibulaire mésofacial qui est positivement corrélé à l’angle SNB (r = 0,28; p = 0,004) mais négativement corrélé à l’angle mandibulaire Ar-Go-Me (r = − 0,20; p = 0,041). Enfin, l’angle de la divergence mésofaciale totale est corrélé positivement à l’angle mandibulaire (r = 0,20; p = 0,044) et négativement corrélé à l’angle SNB (r = − 0,22 ; p = 0,027). Conclusion : l’analyse trigéminale basée sur des points incontestablement squelettiques, donne une bonne appréciation des structures squelettiques faciales et pourrait permettre d’évaluer l’importance des phénomènes de compensations dento-alvéolaires complétant ainsi les analyses exo-faciales couramment utilisées

    Comparaison des mensurations d’arcades selon le caractère obstructif des amygdales palatines

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    Introduction : Le rôle des amygdales palatines obstructives dans la genèse des anomalies des relations des arcades dentaires est largement évoqué dans la littérature orthodontique mais reste controversé. Les données fournies sur la probable relation entre l’hypertrophie des amygdales et l’existence de ces anomalies sont subjectives. L’objectif de cette étude est de rechercher une association entre les amygdales palatines obstructives et des anomalies des relations d’arcades. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale réalisée chez des enfants âgés entre 6 et 12 ans. Les sujets sont divisés en deux groupes (A et B) selon le caractère obstructif des amygdales palatines. Sur chaque enfant, des mensurations intra- et inter-arcades ont été réalisées. Un test t et un chi2 ont respectivement été réalisés pour comparer les variables quantitatives et qualitatives selon le caractère obstructif des amygdales. Lorsque le nombre de cas était faible, le chi2 a été remplacé par le test exact de Fisher. La signification est fixée à p = 0,05. Résultats : La profondeur d’arcade est significativement plus marquée dans le groupe B. Le groupe A présente les plus grands diamètres transversaux d’arcades. Le groupe B a significativement tendance aux rapports molaires de classe II, à l’infraclusion antérieure et à une occlusion croisée postérieure avec une latéro-déviation mandibulaire. Conclusion : Une évaluation précoce des enfants présentant une hypertrophie des amygdales permettrait de prévenir les effets sur les arcades dentaires. Ainsi, seront évités les traitements tardifs et plus agressifs qui ne sont pas toujours aussi efficients que lorsqu’ils sont effectués pendant l’enfance

    Corrélations entre les dimensions des végétations adénoïdes et les mensurations des arcades dentaires

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    Introduction : L’hypertrophie des végétations adénoïdes est souvent associée à la ventilation buccale. Cette dernière peut impacter les mensurations des arcades dentaires. L’objectif de cette étude était de déterminer les relations entre les mensurations d’arcades et les dimensions des végétations adénoïdes. Matériels et méthodes : Une étude transversale a été réalisée sur 86 enfants. Les dimensions des végétations adénoïdes ont été déterminées à partir de neuf méthodes d’évaluations radiographiques et les mensurations des arcades réalisées sur les moulages. L’association entre le grade des végétations adénoïdes et les mensurations des arcades a été recherchée par une corrélation de Spearman. L’association entre les variables quantitatives d’évaluation des végétations adénoïdes et les mensurations d’arcades a été recherchée par une corrélation de Pearson. La puissance de ces associations a été analysée en utilisant les valeurs de Cohen en 1988. La signification est fixée à p = 0,05. Résultats : La profondeur d’arcade était significativement et positivement corrélée au grade des végétations selon la méthode de Holmberg et Linder-Aronson (rho = 0,55 ; p = 0,005) et aux mensurations des végétations selon les méthodes de Kemaloglu, Fujioka, Johannesson, De Menezes et Maran avec r respectivement égal à 0,65 ; 0,59 ; 0,63 ; 0,47 ; 0,74 et p respectivement égal à 0,001 ; 0,002 ; 0,001 ; 0,019 et < 0,001. Elle était aussi significativement mais négativement corrélée aux mensurations des végétations selon la méthode de Hibbert (r = – 0,52 ; p = 0,008). Le recouvrement était significativement et négativement corrélé aux mensurations des végétations selon la méthode de De Menezes (r = – 0,541 ; p = 0,006). Discussion : La puissance des associations montre que l’utilisation respective des méthodes de Maran et de De Menezes permet de mieux mettre en évidence l’association entre les dimensions des végétations adénoïdes et la profondeur d’arcade et le recouvrement

    Stabilité et récidive à long terme des traitements de la supraclusion : une revue systématique

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    Introduction : La supraclusion est l’une des malocclusions les plus courantes et les plus difficiles à traiter. Le véritable challenge reste le maintien de cette correction au fil du temps. Les preuves scientifiques en rapport avec la stabilité de la correction de la supraclusion sont limitées. En parcourant la littérature orthodontique, une seule revue systématique portant sur ce sujet avait été retrouvée. À la lumière de récentes publications ayant trait à la stabilité des résultats de traitement de la supraclusion et de nouveaux procédés utilisés pour éviter la récidive de ces traitements, cette unique revue doit être réactualisée. Le but de cette étude est d’évaluer, par une revue systématique, la stabilité à long terme des traitements de la supraclusion. Matériel et méthodes : Une stratégie de recherche appliquée sur des bases de données a été utilisée pour retrouver toutes les études consacrées à la stabilité et la récidive à long terme des traitements de la supraclusion. Les écrits pertinents pour une inclusion dans cette revue ont été retrouvés et analysés. Leur qualité scientifique a été évaluée et leurs données ont été extraites et résumées. Résultats : Le taux de récidive était de 47,27 %. Celui des patients traités en technique bioprogressive et celui de ceux traités en technique d’arc droit était respectivement de 30,38 % et 67,74 %. Les sujets pris en charge à la fin de l’adolescence présentaient un taux de récidive de 14,3 %, tandis que ceux traités au début de l’adolescence ou à l’âge adulte avaient un taux respectivement égal à 30 % et 30,8 %. L’administration de botox permettait d’obtenir une stabilité des traitements orthodontico-chirurgicaux de la supraclusion à 100 %. Conclusion : L’âge du début de traitement et la technique thérapeutique constituent deux facteurs pronostics de la stabilité à long terme des traitements de la supraclusion incisive
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