16 research outputs found

    Tagungsbericht - 3. Tagung der Koordinationsstelle für Psychotherapieforschung und des österreichischen Bundesverbandes für Psychotherapie (Ende November 2001)

    No full text
    Thema: Der Stellenwert der Psychotherapieforschung fĂĽr die Aus-, Fort- und Weiterbildung von PsychotherapeutInne

    Les aspects sociopolitiques de l' accès à la psychothérapie

    No full text
    Wenn man von einer Public Health-Sichtweise der Wege in die Psychotherapie ausgeht, so fehlen in Österreich die politische Thematisierung von psychischer Gesundheit ebenso wie staatliche Pläne zur Erreichung derselben. Die institutionellen Strukturen für Psychotherapie, einem der Bereiche, der für die psychische Gesundheit der Bevölkerung herangezogen werden kann, zeigen teilweise ein nicht bedarfsgerechtes und nicht dem subjektiven Bedürfnis entsprechendes Angebot mit großen Unterschieden zwischen den Bundesländern, dem städtischen und dem ländlichen Raum und für Personen mit Bedarf nach spezialisierten Angeboten. Eine Programmplanung und Entwicklung für das gesamte Bundesgebiet ist ausständig. Tatsächlich sind je nach Bundesland unterschiedliche Modelle der Finanzierung von Psychotherapie derzeit üblich. Da der Bedarf an Psychotherapie weder insgesamt noch nach Therapiedauer bzw. Therapieform in Österreich erforscht wurde, scheint eine Planung der Angebote ebenfalls fragwürdig. Im Bereich der beruflichen Qualifikation und Ausbildung wurden durch das Psychotherapiegesetz sowie ergänzende Richtlinien klare Standards gesetzt.Schlüsselwörter: Sozialpolitik, Versorgung, Public Health, Österreich, Inanspruchnahme, Psychotherapiegesetz The path to psychotherapy in Austria is looked at from a public health point of view. It can be stated that political discussion of psychological health as well as public plans to reach psychological health are missing. The institutional structures of psychotherapy which can be considered as one of the areas relevant for psychological public health are described and show inadequate numbers of psychotherapists, inadequate weekly hours of psychotherapy with big individual and regional differences. For people with special needs, e.g., children and young people and old people there are not enough adequate institutions or private practices. So far there has been no program planning or development of programs for the whole country. Indeed at the moment the regions have different models of financing of psychotherapy. Since the need for psychotherapy in Austria has never been researched and so far only German data have been transferred in an attempt to give some basic idea. The planning of infrastructure on these grounds seems questionable. In the area of professional qualification and training of psychotherapists the law on psychotherapy has brought clear standards and can be considered acceptable from a public health point of view.Keywords:Social policy, public health, service delivery, Austria, utilization, law on psychotherapy.Partant du niveau de la santé publique, nous examinons la situation dans laquelle se trouve l'Autriche du point de vue de l’offre et du besoin en psychothérapie. Nous distinguons un besoin objectif, défini par les experts, et un besoin subjectif. Concernant ces deux aspects aucune étude n’a été menée à ce jour en Autriche; nous nous référons donc aux travaux de Schepank (Allemagne). Par contre, de nombreuses études se sont intéressées à l’offre en psychothérapie dans notre pays. Celle-ci est présentée en fonction des critères suivants : offre dans les Länder, les institutions et les cabinets privés, nombre de séances, modèles de financement, spécialisations par rapport à certains groupes de patients et manière dont ceux-ci sont envoyés à un psychothérapeute. On peut alors montrer que bien que l’Autriche compte un nombre élevé de psychothérapeutes justifiant d’une autorisation de pratique, l’offre est insuffisante dans un certain nombre de domaines. Les différences entre régions sont importantes, de même que celles entre ville et campagne - ce qui fait qu’à la campagne le nombre et l’offre de séances de psychothérapie est insuffisant, alors que les thérapeutes établis dans les zones urbaines disposent encore de capacités. De plus, l’offre défavorise certains groupes: enfants et adolescents, ainsi que personnes âgées. La clientèle des psychothérapeutes indépendants diffère de celle des institutions. Et finalement, les modèles de financement varient de Länder en Länder. Dans celui, par exemple, qui a établi un modèle adéquat il y a plusieurs décennies déjà, les délais d’attente sont relativement brefs, les thérapeutes ont presqu’autant de clients qu’ils ne peuvent en traiter et les différences campagne-ville sont moins importantes que pour le reste du pays. La loi autrichienne sur la psychothérapie définit avec précision les aspects qualification professionnelle et formation des thérapeutes; elle est complétée d’autres mesures concernant la formation continue et l’éthique (lignes directrices dans ces deux domaines)

    Quelques expériences faites dans le cadre de la filière propédeutique

    No full text
    Es wird eine Studie vorgestellt. die 1997 in Kooperation mit 10 der damals 13 anerkannten psychotherapeutischen Propädeutikumseinrichtungen eine Evaluation der psychotherapeutischen Propädeutika erarbeitet hat. Mit einem strukturierten Fragebogen wurden die Teilnehmerinnen, AbsolventInnen, Abbrecherlnnen/Wechslerlnnen und Lehrenden befragt. Es wurden 1167 Fragebogen ausgewertet, was einer Rücklaufquote von 31-47% entsprach. Das Projekt hatte damals das Ziel einen ersten Überblick über die Teilnehmerinnen, AbsolventInnen und Abbrecherinnen zu geben, sowie Informationen zu erheben, die die Ausbildung verbessern könnten und festzustellen, wieweit die Entwicklung des psychotherapeutischen Propädeutikums den Intentionen des Gesetzes entspricht. Insgesamt lässt sich sagen, dass einerseits die Absichten des Gesetzes insoweit erreicht wurden als das Propädeutikum tatsächlich vor allem im praktischen Teil die vom Psychotherapiegesetz beabsichtigte Prüfung der Motivation sowie die Erhöhung der Selbstreflexion erbringt. Andererseits wird von den Befragten dem theoretischen Teil der Ausbildung eine geringere Bedeutung zugemessen, was den Vorstellungen des Gesetzgebers nicht entspricht. Darüber hinaus dürften mehr als ein Drittel der Teilnehmerinnen und AbsolventInnen keine fachspezifische Psychotherapieausbildung anstreben.Schlüsselwörter: Psychotherapieausbildung; Motivation; Gesamterhebung; Psychotherapeutisches Propädeutikum.In 1997 an evaluation of 10 of the then 13 "Psychotherapeutische Propadeutika", the first part of a two step psychotherapy training took place in cooperation with training institutions. A structured questionnaire was sent out to trainees, graduates, drop outs and trainers. The response rate was between 31% and 47% depending on the group. It was the aim of the project to give a first overview of the educational and demographic data of the trainees, graduates and drop-outs of the programme, to gain information how the programme could be improved and evaluate how far the implementation of the programme is in accordance with the original intentions of the law. The training has a theoretical and a practical part. The practical part allows participants to evaluate their motivation for the training and to enhance their ability for reflection which is explicitly the intention of the law. The theoretical training however intended to give a common theoretical knowledge to trainees coming from a wide variety of occupations seems to be of lesser importance. Furthermore more than a third of the trainees and graduates do not intend to continue their psychotherapy training in the second step.Keywords: Psychotherapy training; Motivation; Survey.La loi fédérale [autrichienne] sur la formation en psychothérapie (1991) a défini un parcours obligatoire de qualification. Depuis, la formation se fait en deux parties : d'abord une filière propédeutique en psychothérapie, puis une formation spécialisée. Seules les personnes ayant terminé la deuxième partie sont autorisées à pratiquer. Dans le commentaire de la loi, l'exigence d'une filière propédeutique est justifiée par la nécessité de placer à un même niveau de qualification spécifique tous les groupes admis à la formation en psychothérapie ; or, ceux-ci sont issus de différentes disciplines et il faut donc établir un niveau de base uniforme. La filière propédeutique enseigne les compétences de base pertinentes et cela qualifie les candidats qui veulent suivre la formation dans un courant psychothérapeutique donné.En Autriche, la formation professionnelle des psychothérapeutes a ceci de particulier qu'elle présuppose une autre formation - dans une « profession de base». Ceci implique qu'elle est considérée comme une sorte de deuxième « pilier professionnel » (Kryspin-Exner, 2001). La filière propédeutique comprend 765 heures d'enseignement théorique et 550 heures d'enseignement pratique. Un stage pratique doit permettre aux futurs thérapeutes d'entrer en contact aussi tôt que possible avec le domaine dans lequel ils travailleront ; il doit également être l'occasion pour le candidat d'établir des liens entre la théorie et la pratique et d'évaluer sur cette base ses propres capacités et motifs. La partie pratique de la filière propédeutique inclut un minimum de 50 séances d'expérience sur soi (en setting individuel ou en groupe). Cette dernière doit permettre aux participants de développer leur capacité à l'introspection et de faire l'expérience sur eux-mêmes de la méthode psychothérapeutique. Sont également exigées 480 heures de stage pratique dans une institution accueillant des personnes souffrant de troubles psychiques ou du comportement. En parallèle, ce stage doit être supervisé, ce qui permet aux candidats de réfléchir aux expériences et vécus provoqués par le travail, de les gérer et de devenir conscients de leurs propres réactions.En janvier 2002, 15 filières propédeutiques avaient été homologuées par le Ministère fédéral de l'action sociale (BMSSG). Six filières sont offertes par des associations à caractère privé (dont cinq associations professionnelles), cinq filières se déroulent dans le cadre d'universités et trois sont gérées par des responsables de droit public (Landesakademie Niederösterreich, Arbeiterkammer Salzburg, Schloss Hofen Vorarlberg). En Autriche, il n'est pas possible d'acquérir un diplôme de psychothérapie à l'université.En 1997 et en collaboration avec 10 des 13 organes homologués a l'époque, une évaluation des filières a été menée. Les premières filières avaient été lancées au printemps 1992. Un peu plus de cinq ans plus tard, il sembla utile d'effectuer une première synthèse. Les indications ci-dessous se réfèrent à cette évaluation.A l'époque, l'objectif du projet était d'élaborer un premier aperçu sur les participants (y compris ceux qui avaient terminé la filière et ceux qui l'avaient quittée). Il s'agissait aussi de collecter des données devant permettre d'améliorer la formation et de comparer son évolution avec les intentions définies par la loi.Méthode Avec le soutien des responsables de filières, quatre groupes de personnes ont reçu par la poste un questionnaire structuré : participants, personnes ayant terminé la filière, personnes l'ayant quittée ou interrompue et enseignants. Un rapport final concernant l'ensemble de l'enquête fut publié (Jandl-Jager et al. 1998). Le taux de renvoi du questionnaire se situa entre 31 % et 47%. Données démographiques concernant les participants : presque 4/5 d'entre eux sont des femmes. Le groupe des 25-34 ans représente 56% du total, celui des 35-39 ans 18%. Données démographiques concernant les diplômés : il y a 75% de femmes et 25% d'hommes, ce qui signifie que proportionnellement, plus d'hommes terminent la filière. La proportion des 25-34 ans s'élève à 47.5%, celle des 35-39 ans à 24%. Les diplômés sont donc en moyenne un peu plus âgés.Motifs pour suivre la filière : une large proportion (71.5% et 63%) de ces deux groupes mentionne le motif «développement personnel », suivi d'un besoin de réorientation professionnelle (48% et 45%), et en particulier de l'acquisition de meilleures qualifications dans le domaine pratique (42% et 51%). L'aspect« expérience sur soi » est considéré comme important par le quart de ces deux groupes. Par contre, la perspective d'une amélioration des chances professionnelles et des revenus ne joue aucun rôle. Les 65% des participants considèrent que les coûts de la filière représentent une charge importante, 47.5% des diplômés disent la même chose de manière rétrospective mais tendent à considérer ces coûts comme justifiés. Plus de la moitié des enquêtés appartenant a ces deux groupes investissent plus de dix heures par semaine dans leurs études.Évaluation des contenus de la filière : une bonne partie de l'enquête fut consacrée à cet aspect, y compris la valeur attribuée par les répondants aux différents contenus. L'aspect souhaité «expérience sur soi» se reflète au niveau des objectifs fixés par les enseignants. Des visées comme l'enseignement de la capacité a la réflexion, a l'empathie et a la stabilité personnelle se trouvent en tête de classement. A l'autre bout de l'échelle se trouvent des contenus comme l es principes de base de la réhabilitation et la méthodologie scientifique.Évaluation de la filière dans son ensemble : 42.5% des participants (et 48% des diplômés) considèrent qu'elle a de la valeur (8.5% et 6.5% sont d'avis contra ire).Discussion des résultats La loi sur la psychothérapie visait à permettre un large accès à la formation en psychothérapie ; cet objectif semble avoir été atteint. Elle voulait aussi que s'établissent de bonne heure des contacts avec le domaine pratique et professionnel, ce qui correspond tout a fait aux souhaits des participants, des diplômés et des enseignants. Tous les enquêtés attribuent une valeur prioritaire aux parties pratiques de la filière. Les objectifs d’apprentissage comme la capacité a la réflexion, a l'empathie, ainsi que la stabilité - qui tous font partie du développement de la personnalité - sont atteints avant tout par le biais de l'expérience sur soi et de la supervision. Environ un participant ou diplômé sur quatre avait déjà fait une psychothérapie personnelle avant de suivre la filière ; leurs motifs étaient donc plutôt de pouvoir suivre la formation spécialisée. La haute proportion de femmes (75-80%) s'est établie durant une période de dix ans ; en Autriche, la psychothérapie est une profession de femmes (Jandl-Jager et Stumm, 1988). Plus de 26% des diplômées de la filière projettent de suivre une formation spécialisée, alors que 2% sont sûres de ne pas le vouloir. De celles qui suivront une formation spécialisée, 67% souhaitant le faire immédiatement. Il semble qu'il y ait une forte proportion de personnes qui ne sont pas sûres de ce qu'elles veulent faire. Selon les renseignements fournis par les responsables de formations spécialisées, moins de 67% des personnes ayant suivi la filière propédeutique continuent. Il semble en fait que la filière propédeutique corresponde à une formation de base dans le domaine psychosocial qui ouvre aux participants d'autres options que celle de la formation spécialisée en psychothérapie. Au moins un tiers des participants et diplômés l'utilise comme base pour pratiquer d'autres activités. Concernant une partie des participants et diplômés, il semble dès lors que la filière ne remplit pas son rôle de première partie de la formation en psychothérapie. Par contre, elle semble satisfaire ces deux groupes en leur offrant une phase d'expérience sur soi et de réflexion sur leurs objectifs professionnels

    Editorial

    No full text

    Psychotherapie im Internet: Ă–sterreich

    No full text
    Abstract: The paper presents a survey of internet users und suppliers of psychotherapy and counselling. The survey based on a search for relevant homepages was carried out as an online questionnaire. Psychotherapy as such is not on offer in the internet in Austria in compliance with the law, but information on psychotherapy practice, first contacts and short-term counsellling is provided mainly via e-mail. There are some significant differences between patients and psychotherapists who use the internet and those who do not. The demographic data of patients using the internet are similar to those of internet users generally. Psychotherapists providing services on the internet tend to be older and more experienced than the average psychotherapist in private practice. Zusammenfassung: In dieser Arbeit wird eine empirische Erhebung zu Angebot und Nutzung des Internet in Psychotherapie und Beratung in Österreich vorgestellt. In zwei Erhebungsschritten wurden die entsprechenden Homepages aufgesucht und dann eine Online-Befragung der Anbieter durchgeführt. Grundsätzlich wird in Österreich im Internet keine Psychotherapie, sondern Erstkontakt, Praxisinformation und kurze Beratung hauptsächlich über E-Mail angeboten. Die geografische Verteilung der Angebote unterscheidet sich von jener der niedergelassenen TherapeutInnen. Während sich die PatientInnen von Internet-NutzerInnen in den demografischen Merkmalen nicht unterscheiden, handelt es sich bei den TherapeutInnen häufig um etwas ältere und erfahrenere PsychologInnen, wodurch sich diese von den niedergelassenen PsychotherapeutInnen unterscheiden

    La psychothérapie sur Internet en Autriche

    No full text
    In dieser Arbeit wird eine empirische Erhebung zu Angebot und Nutzung des Internet in Psychotherapie und Beratung in Österreich vorgestellt. In zwei Erhebungsschritten wurden die entsprechenden Homepages aufgesucht und dann eine Online-Befragung der Anbieter durchgeführt. Grundsätzlich wird in Österreich im Internet keine Psychotherapie, sondern Erstkontakt, Praxisinformation und kurze Beratung hauptsächlich über E-Mail angeboten. Die geografische Verteilung der Angebote unterscheidet sich von jener der niedergelassenen TherapeutInnen. Während sich die PatientInnen von Internet-NutzerInnen in den demografischen Merkmalen nicht unterscheiden, handelt es sich bei den TherapeutInnen häufig um etwas ältere und erfahrenere PsychologInnen, wodurch sich diese von den niedergelassenen Psychotherapeu-tInnen unterscheiden.Schlüsselwörter:Psychotherapie; Internet; UmfrageThe paper presents a survey of internet users und suppliers of psychotherapy and counselling. The survey based on a search for relevant homepages was carried out as an online questionnaire. Psychotherapy as such is not on offer in the internet in Austria in compliance with the law, but information on psychotherapy practice, first contacts and short-term counsellling is provided mainly via e-mail. There are some significant differences between patients and psychotherapists who use the internet and those who do not. The demographic data of patients using the internet are similar to those of internet users generally. Psychotherapists providing services on the internet tend to be older and more experienced than the average psychotherapist in private practice.Key words:Psychotherapy; Internet; SurveyDes psychothérapeutes en nombre croissant ont découvert ces dernières années qu'ils pouvaient utiliser Internet ; mais leur offre n'a pas encore été souvent étudiée. Quelques travaux fondamentaux (Spielberg et Ott 1999, Bienenstein 2000) se sont toutefois intéressés aux potentiels et aux limites du réseau en rapport avec la psychothérapie et l'offre de consultations.Leurs auteurs parviennent à la conclusion qu'il n'est pas (encore) possible de pratiquer la psychothérapie par ce biais. Les principaux obstacles sont : l'absence de communication non-verbale, mais aussi les délais lors des échanges par courriels ou le risque de ne pas tenir le même langage lorsqu'on utilise une chatroom. L'utilisation de webcams avec le son permettrait de se rapprocher du face-à-face du cabinet, mais des données techniques (équipement et connections rapides) font qu'actuellement très peu de personnes disposent de cette possibilité.Il reste que certains arguments pourraient encourager l'emploi d'Internet pour des consultations ou psychothérapies. La distance géographique ne joue aucun rôle, ce qui permettrait d'atteindre des clients habitant dans des zones périphériques mal desservies en thérapie. Il est plus facile de consulter par ce biais, surtout pour des personnes qui hésitent à voir un thérapeute. Enfin, la possibilité d'enregistrer numériquement le contenu des échanges permet de les exploiter plus tard.Pourtant de nombreux problèmes ne sont pas encore résolus, en particulier concernant la protection des données et la garantie de la qualité.Nous avons tenté d'analyser l'offre existant en Autriche et de collecter des données plus précises sur ses fournisseurs et sur leurs clients.Suivant la méthode utilisée dans un autre travail (Potempa et al. 2000, Batinic et Bosnjak 2000), nous avons mené en octobre 2000 une première collecte de données en utilisant des moteurs de recherche comme Altavista ou Lycos et des termes tels que « + online + psychothérapie » pour nous faire une idée de ce qui existait. Puis, entre décembre 2000 et mars 2001 nous avons élargi les critères de recherche et examiné les sites existants ; nous avons ensuite effectué une synthèse en tenant compte de différents aspects.Pour l'ensemble des pays de langue allemande nous avons trouvé 220 sites, dont 74 gérés à partir de l'Autriche par 145 personnes (97 femmes et 48 hommes). Alors que 55 sites appartenaient à des individus, 4 étaient gérés par deux personnes et 5 par plus de 2 ; 10 sites appartiennent à des institutions ou à des associations. Parmi tous les sites autrichiens trouvés, on ne trouve aucune mention de thérapie on-line, alors que ce terme est utilisé sur 7 sites allemands et 1 site en suisse-allemand. En Autriche, la plus grande partie de l'offre consiste en des renseignements sur des cabinets de thérapie (38 pages) ; 15 sites fournissent des informations sur la manière de prendre contact avec un thérapeute et 21 sites offrent des conseils ou consultations psychologiques (aspects existentiels et sociaux).La moitié des personnes gérant un site vit à Vienne, alors que les autres résident dans d'autres provinces avec une concentration à l'est et dans les capitales des différentes provinces. La communication se fait avant tout par courriel, suivi du chat. Là où les consultations sont facturées, le paiement se fait en général par versement bancaire, mais on trouve aussi toutes sortes d'autres modalités de règlement.Selon la fonction attribuée au site, son apparence peut beaucoup varier. La plupart contiennent des informations sur le responsable et lorsque celui-ci est un thérapeute individuel, des données sur son CV professionnel et parfois personnel. Les informations concernant les différents courants et l'approche offerte sont très variables. Lorsque des consultations sont offertes on-line, le site contient toujours des renseignements sur le déroulement de la démarche, mais ses coûts ne sont pas toujours définis clairement. Que ce soit sur des sites privés ou sur ceux des institutions, la quantité d'informations sur la thérapie (explications ou référence à d'autres sites) est variable, allant d'un minimum à plus de trente documents HTML. Du point de vue technique les sites sont en général simples et fonctionnels, mais nous avons aussi trouvé des pages ayant exigé une programmation avancée.Nous sommes systématiquement retourné sur les sites plus tard : à la fin février 2002, 24 des 220 sites avaient disparu de la Toile. En octobre 2003 nous avons constaté que dans le domaine des consultations on-line, 26.15% des links utilisés manquaient. Quant aux sites offrant un premier contact, 18.18% avaient disparu et 31 % pour les consultations de domaine existentiel et social. La répartition entre les provinces demeurait pratiquement la même.Nous avons mené une enquête auprès des responsables de sites, en subdivisant ces derniers en trois catégories, avec un questionnaire spécifique pour chacune d'entre elles (psychothérapie online, consultations dans un domaine large et offre d'un premier contact, y compris des informations sur le cabinet). Nous avons d'abord collecté des données personnelles sur les responsables, ainsi que des données concernant leurs activités sur Internet et sur la structure de leur clientèle. Les questionnaires ont été envoyés par courrier électronique aux adresses indiquées sur le site et également mis à disposition sous forme de document sur le Net. Nous avons envoyé 208 questionnaires et reçu 75 réponses (36.05%) ; ce taux est plus élevé que lorsque les enquêtes se font par courrier normal. Du fait qu'un seul questionnaire a été renvoyé (d'Allemagne) dans la catégorie psychothérapie on-line, nous ne pouvons pas analyser statistiquement cette dernière.Concernant l'Autriche, 11 responsables de sites offrant des consultations on-line ont répondu, dont 6 femmes et 5 hommes. Huit d'entre eux avaient entre 40 et 50 ans. Ces 11 personnes ont en moyenne 10.6 ans d'expérience en tant que thérapeutes ; au moment où ils ont répondu au questionnaire, il y avait environ 2 ans qu'ils utilisaient Internet professionnellement. La grande majorité d'entre eux utilisaient les courriels et le chat. Parmi eux,7 personnes ont clairement choisi le terme de 'consultations' pour désigner leur activité, alors que 4 pensaient qu'il s'agissait 'plutôt de consultations'. Pour l'Autriche, aucun d'entre eux n'a choisi les autres désignations possibles : 'moitié-moitié', 'plutôt thérapie' ou 'thérapie'.La majorité des clients (62.6%) a 30 ans ou moins; 32.8% ont jusqu'à 45 ans, les clients plus âgés sont rares. Compte tenu du caractère anonyme d'Internet, on ne sait pas toujours (47.5%) quel niveau d'éducation ont les clients. Mais on sait que 21.8% ont fait un apprentissage, 16.2% ont une maturité (bac) et 11.7% une formation de niveau universitaire ; 2.8% n'ont suivi que l'école obligatoire.Lieu de résidence des clients : inconnu pour 67.5% d'entre eux ; mais il est intéressant de constater que pour ceux dont on sait où ils vivent (16.5 %), une majorité se trouve dans des régions rurales (pour 12.2 % en zones urbaines).Parmi les personnes offrant simplement des informations (sur leur cabinet ou un premier contact), 41 (tous pays compris) ont renvoyé le questionnaire. La plupart d'entre eux sont autrichiens (21), avec 70.7% d'hommes. 36.6% des répondants ont plus de 50 ans, 29.3% ont entre 45 et 50 ans et 17.1 % entre 40 et 44 ans. 14.6% d'entre eux sont âgés de 35 à 39 ans, alors que seulement 2.4% sont plus jeunes.Presque la moitié des enquêtés indiquent qu'ils ont fait une formation de base en psychologie ; 15% sont médecins ou ont une formation dans une profession du domaine social (ex. : travailleurs sociaux).Parmi les 37 répondants, 33 personnes disent avoir suivi une formation en psychothérapie.En moyenne, ces personnes pratiquent depuis 14.4 ans et 80.4% d'entre elles sont présentes sur Internet depuis 2 ans au maximum.Nous avons aussi cherché à savoir quels genres de clients peuvent être atteints par le biais d'Internet: 48.9% d'entre eux sont des femmes, 40.8% des hommes (pas d'indications sur les autres). Les groupes d'âge se répartissent comme suit: 41.4% ont 20-30 ans, 31.8% 31-45 ans, seuls 16.3 % sont plus âgés et les moins de 20 ans ne constituent que 4.5% de l'échantillon.Education/formation : 36.9% ont la maturité, 18.3% ont une formation de niveau universitaire (terminée ou en cours), 16.5% ont fait un apprentissage. Ces indications n'ont pas pu être obtenues pour 21.5% des clients.Domicile : 46.9 % des clients vivent en zone urbaine et seulement 17.4% en zone rurale, alors que cette donnée n'est pas connue pour le reste du groupe.Nous avons comparé nos résultats avec les données collectées par des spécialistes de l'étude des marchés (instituts Integral et Fessel-Gfk, titre de leur publication : Demographische Daten der InternetnutzerInnen aus dem Austrian Internet Monitor 1/2001), ainsi qu'avec une recherche sur la structure démographique des psychothérapeutes en Autriche (Schaffenberger etal. 1997).Les responsables des sites Internet examinés sont en majorité des femmes, ce qui correspond au fait qu'en Autriche la majorité des psychothérapeutes sont de sexe féminin. Concernant les consultations on-line, leur âge correspond à l'âge moyen des thérapeutes autrichiens (majorité de plus de 40 ans) ; par contre, ils ont en moyenne deux d'expérience de plus. Quant aux personnes qui offrent seulement des informations sur leur cabinet, elles sont même un peu plus âgées. On trouve pour les deux groupes une majorité de personnes ayant une formation de base en psychologie et une formation complète en psychothérapie. L'âge des clients est intéressant : il est en moyenne plus proche de celui des utilisateurs d'Internet (majorité de 29 ans et moins) que de celui des clients d'un cabinet ordinaire (majorité de plus de 30 ans). Par contre on trouve parmi les clients contactés par Internet une majorité de femmes (comme dans les cabinets), alors que ce sont surtout des hommes qui utilisent le Net en général

    Manière dont les personnes ayant suivi la filière propédeutique de psychothérapie évaluent leurs propres compétences

    No full text
    Anhand einer empirischen Studie soll über die subjektive Einschätzung von zukünftigen Psychotherapeuten und Psychotherapeutinnen bezüglich der Einschätzung ihrer Kompetenzen berichtet werden. Befragt wurden Ausbildungskandidaten gleich nach Abschluss des psychotherapeutischen Propädeutikums. Ziel des Beitrages soll es sein, das in der vorläufigen Version von uns verwendete Erhebungsinstrument und einzelne Ergebnisse daraus vorzustellen. Ein Teil der Erhebung bezieht sich auf die Frage nach dem Gewinn, den die Teilnehmer aus den Teilbereichen der Ausbildung ihrer persönlichen Einschätzung nach gezogen haben (Theoretischer Teil des Propädeutikums, Selbsterfahrung, Praktikum, Supervision und einschlägige Berufstätigkeit). Ein weiterer Abschnitt beschäftigt sich mit der Frage nach der Wichtigkeit von Zielen, die in der therapeutischen Tätigkeit der Meinung der Ausbildungskandidaten nach im Zentrum stehen sollten. Im abschließenden Teil der Befragung wurden Meinungen der Kandidaten dahingehend erfragt, welchen Einfluss verschiedene Faktoren (Therapieerfahrung mit Patienten, Zusammenarbeit mit Cotherapeuten, Kursteilnahme, Supervision usw.) auf die eigene Entwicklung der in Ausbildung befindlichen Psychotherapeuten bisher gehabt haben. Diese Fragen wurden jeweils für die Gesamtheit aller Befragten ausgewertet, zusätzlich wurde versucht, Unterschiede bezüglich dieser Aspekte nach den von den Kandidaten präferierten Therapierichtungen zu erheben. Auswertungen wurden ebenfalls nach dem Gesichtspunkt der Trennung der Kandidaten in solche, die zum Zeitpunkt der Befragung bereits eigene Therapieerfahrung haben, und solche, die diese noch nicht aufweisen, durchgeführt. Abschließend erfolgte ein Vergleich bezüglich psychotherapeutischer Eigenschaften, und zwar in Hinblick darauf, wie die Kandidaten ihre Kompetenzen und Fähigkeiten aktuell einschätzen, verglichen mit den Idealvorstellungen, wie die angehenden Therapeuten gerne sein würden.Schlüsselwörter: Selbsteinschätzung; berufliche Kompetenz; Psychotherapieausbildung.This study deals with subjective ratings concerning professional competences by psychotherapeutical aspirants. 165 postgradual students at the end of the psychotherapeutical curriculum were asked to answer the preliminary version of our questionnaire.The first part of the questionnaire deals with elements of the training which were considered most important (e.g. theoretical and practical sections, selfexperience, supervision). In the following part the aspirants should specify, which aims they will emphasize in their future work. Finally the impact of different factors of the therapeutic curriculum on the individual development was explored.All these different aspects were analysed for the complete sample first, while in a second run data were compared assigning the aspirants to different groups on basis of their preferred therapy orientation. It also was taken into account wh ether the candidates had own experience in psychotherapy yet or not. Another analysis was done comparing the competences of the sample at the actual state of knowledge with the conceived competences of an imaginary ideal psychotherapist.Keywords:Self evaluation; Professional competence; Psychotherapy training.Au cours des cinq dernières années les candidats arrivant en fin de filière propédeutique ont reçu un questionnaire sur la manière dont ils évaluent les compétences dont ils disposeront à l'avenir pour pratiquer la psychothérapie. Le questionnaire est dérivé de l'enquête de base menée par le Collaborative Research Network, un groupe de travail réuni autour d’Orlinsky. Les questions ont été révisées sous la direction du Suisse Hansruedi Ambühl. Les quelque 4000 items doivent couvrir avant tout les domaines suivants : état actuel de développement en tant que psychothérapeute, orientation théorique, propre expérience de la thérapie et attentes par rapport aux propres compétences psychothérapeutiques. De plus, certaines questions concernent la motivation et les étapes de développement personnel, ainsi que les objectifs et attentes formulées par rapport à une activité future en tant que psychothérapeute.Le questionnaire a été envoyé à un total de 165 personnes ayant terminé la filière. Quatre cinquièmes (79%) de ces personnes étaient de sexe masculin, un cinquième (21 %) de sexe féminin. Leur âge moyen était de 31 ans environ, avec une majorité des enquêtés entre 25 et 35 ans et quelques exceptions (des personnes âgées d'environ 50 ans). Concernant la profession de base, la proportion de psychologues était de deux tiers environ (65%) -donc relativement élevée -, alors que dans le tiers restant on trouvait des médecins, des enseignants, des travailleurs sociaux et des infirmières. Une proportion élevée - trois quarts (76%) - des enquêtés indique avoir déjà suivi ou suivre encore une thérapie ou une analyse personnelle. Le type de traitement (méthode) est très variable puisque 25 approches différentes ont été mentionnées.Lorsqu'on leur demande quelle est leur orientation théorique, près de 70% des enquêtés se désignent comme d'orientation (( éclectique ». Sur le plan purement descriptif, ils tendent à choisir plus souvent des formes humanistes et systémiques de thérapie en tant que méthode qu'ils souhaitent appliquer plus tard. La méthode la moins souvent nommée est la thérapie comportementale. Les candidats qui ont une expérience personnelle de la thérapie tendent de plus en plus souvent à préférer des formes psychodynamiques, alors qu'ils ne se sentent pas du tout attirés par la thérapie du comportement. Les proportions sont inverses s'agissant des candidats qui n'ont pas eu d'expérience personnelle de la thérapie.En ce qui concerne les questions touchant aux apports de la formation, les enquêtés répondent que d'un point de vue subjectif l'expérience sur soi (26%) et le stage pratique (25%) ont été très importants. Dans ce contexte, il semble que la supervision soit sous-représentée (15%). alors que des aspects touchant à la pratique professionnelle et la filière elle-même sont nommés dans une proportion correspondant à une répartition normale (17%). Les candidats ayant fait une thérapie accordent une importance subjective plus importante à l'expérience sur soi (30% contre 17%) au niveau des « gains personnels ». Ce faisant, ils mentionnent moins souvent le stage pratique (23%) que ne le font ceux qui n'ont pas eu l'expérience d'une thérapie (30%), pour lesquels ce stage est classé au premier rang.Par rapport à ce qui est considéré comme une expérience essentielle du point de vue du développement professionnel, les répondants mentionnent le travail thérapeutique avec des patients, la supervision formelle, les conseils donnés par d'autres, la discussion informelle de cas avec des collègues et la propre thérapie, analyse ou consultations. Les réponses à cette question sont très homogènes, même une fois que les enquêtés ayant une expérience sur soi et ceux n'en ayant pas sont séparés en deux groupes. Seule exception (explicable) : ceux qui ont fait de l'expérience sur soi considèrent cet aspect comme beaucoup plus important que ne le font les autres.Une autre question touchait à l'importance des objectifs thérapeutiques. Il s'est avéré en fait que les candidats à la formation ont déjà intégré à un haut degré les prémisses théoriques fondant le courant qu'ils ont choisi. Ceux qui préfèrent une approche psychodynamique considèrent qu'il sera important que leurs futurs clients puissent vivre et apprendre à gérer leurs conflits émotionnels dans le cadre de la relation thérapeutique, alors que ceux qui croient en la thérapie comportementale souhaitent avant tout que leurs patients apprennent à gérer des situations problématiques. Les candidats intéressés par une approche cognitive pensent qu'il est important que leurs clients réfléchissent à la signification de certains événements et apprennent à modifier et à contrôler des comportements problématiques, sans trop avoir besoin de trouver le courage de vivre autrement. L'objectif mentionné le plus souvent par les collègues d'orientation humaniste accorde peu d'importance à l'amélioration de la qualité des relations humaines. Ceux qui préfèrent une approche systémique attendent de leurs futurs clients qu'ils réfléchissent sérieusement aux conséquences possibles de leur propre comportement d'interaction. Quant aux futurs thérapeutes gestalt, ils accordent une importance primordiale à l'intégration d'aspects refoulés ou dissociés. Les candidats souhaitant pratiquer la thérapie de groupe accordent priorité à une perception réaliste de la propre personne.Un dernier ensemble de questions était en rapport avec la manière dont les futurs psychothérapeutes évaluent leurs propres capacités et compétences. Pour saisir cet aspect 'identité', on leur a demandé comment à leur avis le psychothérapeute idéal serait. Il s'est avéré que concernant toute une série de caractéristiques, un grand nombre d'enquêtés se considèrent comme déjà relativement proches de cette image idéale. Des différences significatives apparurent toutefois au niveau des compétences que seule l'expérience permet d'acquérir (habileté, par ex., ou sagacité et efficacité), mais aussi à celui des attributs engendrés par une attitude spécifique au sein du contexte thérapeutique (distance, par ex., réserve, sollicitude, chaleur humaine).L'évaluation a mis en évidence certaines différences entre les groupes de ceux qui sont favorables à certaines formes de thérapie et ceux qui, justement, rejettent ces mêmes approches. Par exemple, les enquêtés d'orientation analytique accordent plus d'importance que les autres à la qualité « capacité d'accepter le client», alors que pour eux la dimension «système» a moins grande valeur. Par contre, les qualités suivantes sont valorisées par ceux qui ont une orientation thérapie du comportement: « systématique », « efficace », mais aussi « directif ». Les adeptes des thérapies cognitives manifestent des tendances similaires ; leur image idéale inclut les aspects « directif» et « efficace », auxquels s'ajoutent (( habile », « critique », « pragmatique » et « permissif». Les candidats de tendance humaniste accordent eux aussi beaucoup d'importance à l'aspect « critique», alors que de leur point de vue « systématique » est beaucoup moins central. De toute évidence, ceux qui préfèrent les approches systémiques pensent que la qualité (( systématique » est importante, au même titre que des critères comme « exiger» et « lancer des défis». Pour eux, et contrairement à leurs collègues d'orientation psychodynamique, « accepter le client» n'est pas très important. Les futurs thérapeutes gestalt considèrent que l'intuition et la permissivité jouent un rôle important. « Intuition » est souvent mentionnée par les futurs thérapeutes de groupe, ainsi qu'un idéal de « neutralité ».En résumé, il s'avère que les candidats a la formation attribuent - indépendamment du courant qu'ils vont pratiquer -plus d'importance par rapport a un idéal a des qualités personnelles (exemple: efficience, habileté, sagacité, chaleur humaine) qu'ils ne le font au niveau de leur identité concrète. Cependant, les valeurs enregistrées pour certaines qualités se situent si proches d'un pôle positif qu'il faut penser que les candidats vivent (encore) dans une «illusion », c'est-à-dire qu'ils ont des idées peu réalistes en rapport avec une image idéale d'un psychothérapeute tout-puissant et absolu ; cet idéal n'est ni applicable, ni souhaitable au niveau de l'activité du psychothérapeute

    Guérison et recherche. L'état de la psychothérapie scientifique en Autriche

    No full text
    Das von Freud postulierte Junktim von Heilen und Forschen erlaubt eine der klinischen Praxis angemessene Form von Forschung. Die Ergebnisse unserer Studie zeigen, daß derartige Forschung seit Jahren in Österreich nicht nur gemacht, sondern auch publiziert wurde. Unser Beitrag zeigt auf, weshalb die Ergebnisse quantitativer Psychotherapieforschung von PraktikerInnen nur wenig rezipiert werden und verdeutlicht jene Forschungsbereiche, die für PraktikerInnen relevant sind.Schlüsselwörter: Psychotherapieforschung, Klinische Theorie.The Junktim of Healing and Research postulated by Freud permits a kind of research adequate for clinical practice. The results of our study show that this kind of research has not only been done but also published for many years in Austria. Our paper gives an explanation as to why the results of quantitative psychotherapy research are not recognized by the practitioners of psychotherapy and clarifies those areas of research that are relevant for them.Keywords:Psychotherapy research, clinical theory.Freud avait signalé que guérison et recherche sont interdépendantes; ce constat ne vaut pas que pour 1a psychothérapie classique, mais est l’une des caractéristiques du traitement psychothérapeutique en général. On pourrait dire: le déroulement des traitements permet aux praticiens d’acquérir des connaissances qui peuvent être intégrées à la fois au processus thérapeutique et, en tant qu’accumulation d’impressions, à une réflexion théorique - ceci dans le sens d’une première démarche d’abstraction. Une fois communiquées aux spécialistes, ces connaissances influencent considérablement l’élaboration et l’avancement des théories cliniques pertinentes.Que le travail psychothérapeutique pratique implique forcément la recherche, ou que les praticien/nes de la psychothérapie puissent prétendre à juste titre diposer d’un savoir spécialisé considérable, acquis par le biais de leur formation et de leur expérience, ne compte pas dès lors que l’on applique les critères de ce qui est actuellement considéré comme recherche scientifique (cf. Wolfe, 1994). Du point de vue de la recherche en psychothérapie de type quantitatif et statistique, la recherche sur des cas n’est pas scientifique; on a bien commencé récemment à réattribuer de la valeur à l’étude de cas individuels (cf. Leuzinger- Bohleben, 1995), mais on considère encore de manière générale les deux perceptions de la recherche - liaison guérison-recherche I recherche scientifique - comme irréconciliables, oubliant qu’elles ont chacune leur fonction. En psychothérapie, la recherche empirique exerce avant tout une fonction de contrôle. Elle s’intéresse surtout aux effets de la thérapie, aux changements mesurables statistiquement que cette dernière peut apporter. Par contre, l’association guérison/recherche permet de vérifier les hypothèses qui jouent un rôle par rapport au concret de la thérapie. A un niveau plus global, mesurer les effets des traitements implique un contrôle politique et social: cette approche prétend sélectionner les écoles qui seront habilitées à mener des traitements, celles qui auront le droit de former des thérapeutes ou de diffuser leur savoir; il s’agit finalement de définir ce qui doit être financé par une communauté solidaire (par les caisses maladie). L’une des tâches importantes assumées parla théorie scientifique est donc d’élaborer un système permettant d’examiner de manière systématique les différentes conceptions du traitement clinique (cf. Orlinsky, 1994).Les trois niveaux de la recherche (cf. il. 1) se reflètent également dans les publications parues dans ce domaine. Dans le cadre d’une enquête empirique intitulée “L’état de la psychothérapie scientifique en Autriche” (Springer et al., 1994), on a tenté d’analyser les résultats publiés, entre autres, en fonction de ces trois niveaux. Les résultats de cette étude concernent la période 1972-1992.Le but de notre travail était de présenter une description des travaux et des rapports de projets sur le thème de la psychothérapie publiés en allemand par des auteurs autrichiens. Au centre de notre enquête se situe la définition de catégories permettant de classer les 475 travaux examinés.Les résultats que nous avons acquis montrent clairement qu’en Autriche on a très souvent procédé à une évaluation clinique pouvant être appliquée dans la pratique, en d’autres termes que l’on dispose de résultats permettant de définir l’efficacité des procédures et des approches. Mais les résultats de la recherche quantitative ne correspondent pas forcément à un savoir concernant la pratique; en effet, du fait qu’ils sont relativement abstraits il est souvent difficile de transférer ces résultats à des interventions pratiques. On n’accorde encore que peu de valeur à une “science fondée sur la pratique”, c’est-à-dire à des connaissances développées à partir de la pratique et testées dans le contexte de cette dernière (cf. également Fäh-Barwinski, 1995).Un débat sur la pratique de la thérapie est actuellement mené dans le cadre de nombreuses écoles. Il est devenu plus âpre ces derniers temps, comme le montrent clairement diverses déclarations faites au sujet de la nature scientifique de la psychothérapie ainsi que, parallèlement, au sujet de la question de savoir si les traitements doivent être reconnus par la loi et remboursés. Le risque existe qu’en exigeant que la psychothérapie produise des résultats positifs mesurables, on néglige de tenir compte de l’interdépendance entre guérison et recherche qui joue un rôle si central au niveau de notre discipline. Il ne faudrait pas oublier que l’élaboration de méthodes de recherche adaptées à la psychothérapie ne fait que débuter. Le fait que les travaux accomplis en Autriche tiennent compte de la pratique doit être souligné, car il est positif; de même, il est bien que dans ce pays existent de nombreuses institutions et personnes s’intéressant à la psychothérapie. Il est évident qu’une recherche en psychothérapie axée sur la pratique n’est pas un domaine exclusif, réservé à quelques institutions ou chercheurs. La recherche pratiquée en Autriche est en outre caractérisée par un second aspect positif: elle a inclue relativement souvent un discours global, indépendant des différentes écoles. Ce point fort de la recherche autrichienne se retrouve au niveau de la loi sur la psychothérapie élaborée par notre pays et il ne faudrait pas considérer cette donnée comme évidente. Comme le montre l’exemple de l’Allemagne, la capacité à mener un discours incluant les différentes écoles n’est pas du tout donnée à tout le monde. En Autriche, elle a été acquise au cours d’un processus très difficile, qui a duré de nombreuses années, jusqu’au moment où elle a pu être utilisée pour que soient menées des recherches dont les praticiens puissent profiter.

    La fonction de triage d'un service psychosomatique de liaison en gynécologie

    No full text
    Die psychosomatische Frauenambulanz als CL-Dienst der Universitätsklinik für Tiefenpsychologie und Psychotherapie an der Universitäts-Frauenklinik wurde evaluiert Das Forschungsinteresse konzentrierte sich auf Erfolg oder Mißerfolg des psychotherapeutischen Erstinterviews für eine spezifische Klientel. Das Erstinterview hat eine TriageFunktion für die Indikationsstellung zu einer bestimmten Art von Psychotherapie. Nach dem Therapieschicksal wurden die Patienten in drei Gruppen eingeteilt: Gruppe A: Patientinnen mit nur einem Erstgespräch in der Ambulanz; Gruppe B: Patientinnen, die in externe Psychotherapie überwiesen wurden. Gruppe C: Patientinnen, welche mit psychoanalytischer Kurzpsychotherapie in der Ambulanz behandelt wurden. Die Abbrecher fungierten als Gruppe D und Patientinnen der gynäkologischen Allgemeinambulanz formierten eine Kontrollgruppe. Die Untersuchungsinstrumente: FAPK, PMPsychotherapiemotiva-tionsfragebogen und Gießentest wurden beim Erstkontakt und sechs Monate nach dem letzten Kontakt mit der Ambulanz vorgelegt. Zum Abschluß wurde auch eine rückblickende Bewertung durch die Patientinnen gegeben. Es zeigte sich, daß die verschiedenen Behandlungsempfehlungen, basierend auf dem klinischen Interview, korrekt waren. Die psychometrischen Tests bestärkten die Validität der klinischen Entscheidung.Schlüsselwörter: Evaluation, Konsiliar-/Liaisonpsy-chotherapie, psychoanalytische Kurzpsychotherapie.The psychosomatic psychotherapeutic consultation liaison-service for gynaecological patients at the Vienna University has been evaluated. Research interest focused on success and failure of the initial interview, conceptualized for a specific clientel. The interview has a triage function for treatment planning. By the type of treatment that was applied, patients were divided into three groups: Group A - patients with one single contact with the unit; Group B - patients who were referred to external psychotherapy; Group C - patients who were treated with short-term psychoanalytic psychotherapy as offered by the service unit. The drop outs figured as Group D.The questionnaires completed by the patients at the first consultation and six months after their final contact with the clinic covered sociodemographic data, ego functions; the motivation for psychotherapy, a complaints list and finally, at the second contact only, an individual retrospective judgement concerning personal consequences of the consultation. Patients needs in CL-services call for quick decisions, which therapeutic measure would be the most adequate. An experienced clinicians decision is based on several circumstances: individual feeling of suffering, therapy-motivation, ego-strength, but social and demographic facts as well. Comparing groups with different therapeutic recommendations showed that the psychometric tests discriminated well between these four groups and thus the validity of the clinical recommendation has been confirmed.Keywords: Evaluation, consiliar/liaison-psychotherapy, psychoanalytic short-term psychotherapy.La présente étude concerne la gestion des patientes d’un service de liaison psychosomato-psychothérapeutique. Il s’agissait d’évaluer les résultats d’une recommandation de thérapie et surtout la question de savoir quelles sont les patientes qui peuvent bénéficier d’une thérapie de courte durée et quelles sont celles pour lesquelles une thérapie de longue durée est indiquée. Nous définissons l’objectif d’une étude de type évaluatif en tant qu’identifiant le succès ou l’échec d’une mesure donnée. Comme instruments de recherche, nous avons utilisé trois tests psychométriques validés, en plus d’un premier entretien de type psychanalytique-psychosomatique. Ces tests et un questionnaire ont à nouveau été présentés aux patientes six mois après leur dernier contact avec le service ambulatoire, ceci permettant d’obtenir une appréciation rétrospective du service par chaque patiente. Il s’est avéré que la mise en œuvre d’une psychothérapie de type psychanalytique centré et pragmatique, adaptée aux besoins de patientes ayant consulté un service de gynécologie psychosomatique, est un moyen efficace d’obtenir une évolution dans la direction souhaitée. Plus, non seulement les patientes ayant suivi une psychothérapie d’une durée d’au moins dix séances ont bénéficié de cet arrangement, mais aussi celles avec lesquelles seul un premier entretien diagnostique, accompagné de conseils, a été mené. On a pu montrer que pour opérationnaliser le concept des “aspects psychosomatiques en gynécologie et en obstétrique" il est utile de distinguer quatre catégories de patientes manifestant une psychopathologie et des problèmes d’adaptation différents; mais cette distinction ne suffit pas à justifier une indication concernant différentes formes de traitement. Nous avons pu mettre en évidence le fait que le contact avec la réalité, la motivation à suivre une psychothérapie et l’importance de la souffrance psychique constituent des critères pertinents au moment de poser l’indication d’une forme donnée de traitement (consultation unique, psychothérapie de longue durée ou thérapie brève). Ces critères sont pertinents pris séparément; ils le sont également en fonction de la manière dont ils se combinent chez une patiente donnée. Lorsque le contact avec la réalité est bon, la motivation pour la psychothérapie faible et la souffrance psychique moindre, avec des symptômes somatiques ayant valeur symbolique ou un léger trouble psychosomatique, une seule consultation devrait suffire en toute probabilité. Les patientes qui ont un relativement mauvais contact avec la réalité, qui sont fortement motivées pour entreprendre une psychothérapie, qui souffrent beaucoup psychiquement et qui manifestent des symptômes somatiques ou psychosomatiques ou ont un problème d’adaptation devraient faire une psychothérapie de longue durée. Par contre, une brève thérapie psychanalytique est indiquée pour celles qui ont un bon contact avec la réalité et qui sont fortement motivées à entreprendre une psychothérapie tout en manifestant des symptômes somatiques (ou une conversion) ou un problème d’adaptation ou encore de légers troubles psychosomatiques. Par contre, si les patientes ont un mauvais contact avec la réalité, souffrent beaucoup psychiquement et sont peu motivées par rapport à la psychothérapie tout en manifestant un trouble psychosomatique au sens étroit, on peut leur offrir une thérapie brève mais il est peu probable qu’elles seront en mesure d’accepter cette offre. L’appartenance à une classe sociale donnée est un facteur pertinent: on sait que la psychothérapie est une forme de traitement destinée plutôt aux membres des classes moyennes et les patientes qui n’en font pas partie auront tendance à interrompre le traitement. Toute psychothérapie, même de brève durée, devrait éveiller chez les patientes le sentiment de disposer d’un espace, d’un temps et d’une personne compétente à laquelle elles peuvent se fier, cette dernière exerçant une fonction de holding. S’agissant de patientes souffrant de troubles gynécologiques et manifestant des besoins spécifiques, la thérapie brève de type psychanalytique se fondera sur les éléments de base de la théorie de la technique psychanalytique: transfert, contre-transfert, résistances et neutralité du thérapeute. Nous avons en outre défini des aspects spécifiques, utiles au travail avec des patientes souffrant de troubles gynécologiques-psychosomatiques. On constate en conclusion que l’étude, utilisant des tests psychométriques et une appréciation rétrospective et subjective par les patientes, a apporté la preuve qu’un premier entretien en profondeur, de type psychothérapeutique-psychosomatique, s’avère être une mesure adéquate en tant que préparation à l’intervention psychothérapeutique. De plus, les résultats de la recherche montrent clairement qu’il faut établir des services de liaison et de consultation dotés d’un personnel suffisant pour satisfaire aux besoins des patientes souffrant de troubles psychosomatiques-gynécologiques (Wittmann, 1985)
    corecore