La fonction de triage d'un service psychosomatique de liaison en gynécologie

Abstract

Die psychosomatische Frauenambulanz als CL-Dienst der Universitätsklinik für Tiefenpsychologie und Psychotherapie an der Universitäts-Frauenklinik wurde evaluiert Das Forschungsinteresse konzentrierte sich auf Erfolg oder Mißerfolg des psychotherapeutischen Erstinterviews für eine spezifische Klientel. Das Erstinterview hat eine TriageFunktion für die Indikationsstellung zu einer bestimmten Art von Psychotherapie. Nach dem Therapieschicksal wurden die Patienten in drei Gruppen eingeteilt: Gruppe A: Patientinnen mit nur einem Erstgespräch in der Ambulanz; Gruppe B: Patientinnen, die in externe Psychotherapie überwiesen wurden. Gruppe C: Patientinnen, welche mit psychoanalytischer Kurzpsychotherapie in der Ambulanz behandelt wurden. Die Abbrecher fungierten als Gruppe D und Patientinnen der gynäkologischen Allgemeinambulanz formierten eine Kontrollgruppe. Die Untersuchungsinstrumente: FAPK, PMPsychotherapiemotiva-tionsfragebogen und Gießentest wurden beim Erstkontakt und sechs Monate nach dem letzten Kontakt mit der Ambulanz vorgelegt. Zum Abschluß wurde auch eine rückblickende Bewertung durch die Patientinnen gegeben. Es zeigte sich, daß die verschiedenen Behandlungsempfehlungen, basierend auf dem klinischen Interview, korrekt waren. Die psychometrischen Tests bestärkten die Validität der klinischen Entscheidung.Schlüsselwörter: Evaluation, Konsiliar-/Liaisonpsy-chotherapie, psychoanalytische Kurzpsychotherapie.The psychosomatic psychotherapeutic consultation liaison-service for gynaecological patients at the Vienna University has been evaluated. Research interest focused on success and failure of the initial interview, conceptualized for a specific clientel. The interview has a triage function for treatment planning. By the type of treatment that was applied, patients were divided into three groups: Group A - patients with one single contact with the unit; Group B - patients who were referred to external psychotherapy; Group C - patients who were treated with short-term psychoanalytic psychotherapy as offered by the service unit. The drop outs figured as Group D.The questionnaires completed by the patients at the first consultation and six months after their final contact with the clinic covered sociodemographic data, ego functions; the motivation for psychotherapy, a complaints list and finally, at the second contact only, an individual retrospective judgement concerning personal consequences of the consultation. Patients needs in CL-services call for quick decisions, which therapeutic measure would be the most adequate. An experienced clinicians decision is based on several circumstances: individual feeling of suffering, therapy-motivation, ego-strength, but social and demographic facts as well. Comparing groups with different therapeutic recommendations showed that the psychometric tests discriminated well between these four groups and thus the validity of the clinical recommendation has been confirmed.Keywords: Evaluation, consiliar/liaison-psychotherapy, psychoanalytic short-term psychotherapy.La présente étude concerne la gestion des patientes d’un service de liaison psychosomato-psychothérapeutique. Il s’agissait d’évaluer les résultats d’une recommandation de thérapie et surtout la question de savoir quelles sont les patientes qui peuvent bénéficier d’une thérapie de courte durée et quelles sont celles pour lesquelles une thérapie de longue durée est indiquée. Nous définissons l’objectif d’une étude de type évaluatif en tant qu’identifiant le succès ou l’échec d’une mesure donnée. Comme instruments de recherche, nous avons utilisé trois tests psychométriques validés, en plus d’un premier entretien de type psychanalytique-psychosomatique. Ces tests et un questionnaire ont à nouveau été présentés aux patientes six mois après leur dernier contact avec le service ambulatoire, ceci permettant d’obtenir une appréciation rétrospective du service par chaque patiente. Il s’est avéré que la mise en œuvre d’une psychothérapie de type psychanalytique centré et pragmatique, adaptée aux besoins de patientes ayant consulté un service de gynécologie psychosomatique, est un moyen efficace d’obtenir une évolution dans la direction souhaitée. Plus, non seulement les patientes ayant suivi une psychothérapie d’une durée d’au moins dix séances ont bénéficié de cet arrangement, mais aussi celles avec lesquelles seul un premier entretien diagnostique, accompagné de conseils, a été mené. On a pu montrer que pour opérationnaliser le concept des “aspects psychosomatiques en gynécologie et en obstétrique" il est utile de distinguer quatre catégories de patientes manifestant une psychopathologie et des problèmes d’adaptation différents; mais cette distinction ne suffit pas à justifier une indication concernant différentes formes de traitement. Nous avons pu mettre en évidence le fait que le contact avec la réalité, la motivation à suivre une psychothérapie et l’importance de la souffrance psychique constituent des critères pertinents au moment de poser l’indication d’une forme donnée de traitement (consultation unique, psychothérapie de longue durée ou thérapie brève). Ces critères sont pertinents pris séparément; ils le sont également en fonction de la manière dont ils se combinent chez une patiente donnée. Lorsque le contact avec la réalité est bon, la motivation pour la psychothérapie faible et la souffrance psychique moindre, avec des symptômes somatiques ayant valeur symbolique ou un léger trouble psychosomatique, une seule consultation devrait suffire en toute probabilité. Les patientes qui ont un relativement mauvais contact avec la réalité, qui sont fortement motivées pour entreprendre une psychothérapie, qui souffrent beaucoup psychiquement et qui manifestent des symptômes somatiques ou psychosomatiques ou ont un problème d’adaptation devraient faire une psychothérapie de longue durée. Par contre, une brève thérapie psychanalytique est indiquée pour celles qui ont un bon contact avec la réalité et qui sont fortement motivées à entreprendre une psychothérapie tout en manifestant des symptômes somatiques (ou une conversion) ou un problème d’adaptation ou encore de légers troubles psychosomatiques. Par contre, si les patientes ont un mauvais contact avec la réalité, souffrent beaucoup psychiquement et sont peu motivées par rapport à la psychothérapie tout en manifestant un trouble psychosomatique au sens étroit, on peut leur offrir une thérapie brève mais il est peu probable qu’elles seront en mesure d’accepter cette offre. L’appartenance à une classe sociale donnée est un facteur pertinent: on sait que la psychothérapie est une forme de traitement destinée plutôt aux membres des classes moyennes et les patientes qui n’en font pas partie auront tendance à interrompre le traitement. Toute psychothérapie, même de brève durée, devrait éveiller chez les patientes le sentiment de disposer d’un espace, d’un temps et d’une personne compétente à laquelle elles peuvent se fier, cette dernière exerçant une fonction de holding. S’agissant de patientes souffrant de troubles gynécologiques et manifestant des besoins spécifiques, la thérapie brève de type psychanalytique se fondera sur les éléments de base de la théorie de la technique psychanalytique: transfert, contre-transfert, résistances et neutralité du thérapeute. Nous avons en outre défini des aspects spécifiques, utiles au travail avec des patientes souffrant de troubles gynécologiques-psychosomatiques. On constate en conclusion que l’étude, utilisant des tests psychométriques et une appréciation rétrospective et subjective par les patientes, a apporté la preuve qu’un premier entretien en profondeur, de type psychothérapeutique-psychosomatique, s’avère être une mesure adéquate en tant que préparation à l’intervention psychothérapeutique. De plus, les résultats de la recherche montrent clairement qu’il faut établir des services de liaison et de consultation dotés d’un personnel suffisant pour satisfaire aux besoins des patientes souffrant de troubles psychosomatiques-gynécologiques (Wittmann, 1985)

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