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    Hostel (Eli Roth, 2005 et 2007), le torture-porn et le cinéma d’exploitation : l’être humain à l’ère de sa reproductibilité technique

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    Le diptyque d’Eli Roth, Hostel (2005, 2007), s’inscrit dans un sous-genre du film d’horreur, le torture-porn. Produits par Quentin Tarantino, les deux films sont nourris par le cinéma d’exploitation à tendance horrifique. Cependant, loin d’un usage purement ludique de la citation, le système décrit par Hostel (où l’on paie pour avoir le droit de torturer et tuer) permet le déploiement d’une conscience critique du monde contemporain, gouverné par un libéralisme sauvage où tout se vend et s’achète. Le recyclage des formules du cinéma d’exploitation y coïncide ainsi avec celui de l’humain, réduit à une marchandise. Se dessine également une vision inquiète des images cinématographiques, qui exploitent les corps pour le plaisir voyeuriste du spectateur.Produced by Quentin Tarantino, the first two installments of Hostel (Eli Roth, 2005, 2007) belong to a subgenre of horror that emerged in the early 2000s, the torture porn, and are heavily influenced by exploitation films. The system depicted in Hostel (you pay to torture and kill someone) is at the basis of a deliberate critique of a globalized contemporary world governed by rampant economic liberalism according to which anything or anyone can be bought or sold. The recycling of exploitation cinema conventions is more than just playful: it overlaps with the recycling of human bodies reduced to merchandise, ambiguously catering to, and criticizing, the voyeuristic pleasure that devolves from the cinematographic exploitation of bodies

    Les apparitions dans Un dimanche Ă  la campagne

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    De Jacques en Jack, et allers-retours

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    Actes de colloqueInternational audienc

    Les apparitions dans Un dimanche Ă  la campagne

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    Palimpseste. L’Exorciste II : l’hérétique (1977)

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    A n’en pas douter, L’Exorciste 2 : l’hérétique (Exorcist II : The Heretic, 1977) entre en connivence avec l’univers personnel de John Boorman, à commencer par son exploration obstinée du substrat archaïque et archétypal qui coule dans les veines de nos civilisations modernes.Impossible, pourtant, d’oublier d’où vient le film. Il s’agit bien de la suite d’une œuvre devenue l’épigone d’une certaine horreur cinématographique, exposée aux attentes les plus fébriles et les plus sceptiques, et, pour le cinéaste, d’une commande plus ou moins opportuniste consécutive à l’échec commercial de Zardoz (1974).Le film est par conséquent et malgré lui soumis à la hantise de ses origines, condamné à vivre dans l’ombre de son canonique modèle. Venant après, irrémédiable double, sa nature même s’en trouve irradiée, en quête d’une singularité perdue. C’est paradoxalement par ce statut de sequel qu’il nous semble impératif de passer, pour mieux comprendre l’originalité de l’œuvre, tout autant que la cohérence de son inscription dans le monde selon Boorman
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