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    Quantification des besoins en intrants antipaludiques: contribution à l’actualisation des hypothèses pour la quantification des intrants de prise en charge des cas de paludisme grave en République Démocratique du Congo

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    Les formes graves de paludisme à Plasmodium falciparum sont une cause majeure de décès des enfants de moins de 5 ans en Afrique  Subsaharienne. Un traitement rapide dépend de la disponibilité de médicaments appropriés au niveau des points de prestation de service. Lafréquence des ruptures de stock des commodités antipaludiques, en particuliers celles utilisées pour le paludisme grave, avait nécessité une mise à jour des hypothèses de quantification. Les données issues de la collecte de routine du PNLP de 2007 à 2012 ont été comparées à celles rapportés par d'autres pays africains et utilisées pour orienter les discussions au cours d'un atelier organisé par le PNLP et ses partenaires techniques et financiers afin de dégager un consensus national. La proportion des cas de paludisme rapportés comme grave en RDC est resté autour d'une médiane de 7% avec un domaine de variation de 6 à 9%. Hormis la proportion rapportée au Kenya (2%), les pays africains ont rapporté une proportion de cas grave variant entre 5 et 7%. Il apparaît que la proportion de 1% précédemment utilisée pour la quantification en RDC a été sous-estimée dans le contexte de la gestion des cas graves sur terrain. Un consensus s'est dégagé autour de la proportion de 5% étant entendu que des efforts de renforcement des capacités seraient déployés afin d'améliorer le diagnostic au niveau des points de prestation des services

    Investigation et riposte à une épidémie de poliovirus sauvage à Kinshasa

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    Introduction: La République Démocratique du Congo a été considérée comme un pays à circulation rétablie de poliovirus sauvage (PVS). Cet article décrit l'épidémie de PVS qui a sévit dans la province de Kinshasa de 2010 à 2011. Méthodes: Les analyses ont porté sur les cas de paralysie flasque aigüe (PFA) enregistrés de décembre 2010 à décembre 2011, les données de surveillance des PFA, les données de couverture vaccinale et celles du monitorage indépendant des activités de vaccination supplémentaires. Résultats: Entre décembre 2010 à décembre 2011, 298 cas de PFA ont été enregistrés par les zones de santé parmi lesquels 34 cas de PVS confirmés. 58% des cas de PVS avaient plus de 15 ans avec plus d'hommes que de femmes. 10 passages d'activités de vaccination supplémentaires ont été mis en oeuvre dont 4 avaient ciblé toute la population de Kinshasa. Il n'y a plus eu de cas de PVS après le 3e passage. Le monitorage des activités de vaccination a montré une  proportion de sujets non vaccinés allant de 4 à 13%. La performance du système de surveillance était globalement bonne. Conclusion: La prédominance des adultes parmi les cas notifiés traduit leur susceptibilité alors qu'ils ne sont généralement pas concernés lors des campagnes de vaccination supplémentaires. Ceci devrait engager les autorités sanitaires à envisager des activités vaccinales supplémentaires ciblant les adultes afin de casser plus rapidement la chaîne de transmission. Les faiblesses subsistant dans le système de surveillance pourraient être jugulées par le renforcement de la surveillance à base communautaire.Key words: Paralysie flasque aigüe, poliovirus sauvage, épidémie, vaccination, République Démocratique du Cong

    Pfhrp2-deleted Plasmodium falciparum parasites in the Democratic Republic of the Congo: a national cross-sectional survey

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    Background. Rapid diagnostic tests (RDTs) account for more than two-thirds of malaria diagnoses in Africa. Deletions of the Plasmodium falciparum hrp2 (pfhrp2) gene cause false-negative RDT results and have never been investigated on a national level. Spread of pfhrp2-deleted P. falciparum mutants, resistant to detection by HRP2-based RDTs, would represent a serious threat to malaria elimination efforts. Methods. Using a nationally representative cross-sectional study of 7,137 children under five years of age from the Democratic Republic of Congo (DRC), we tested 783 subjects with RDT-/PCR+ results using PCR assays to detect and confirm deletions of the pfhrp2 gene. Spatial and population genetic analyses were employed to examine the distribution and evolution of these parasites. Results. We identified 149 pfhrp2-deleted parasites, representing 6.4% of all P. falciparum infections country-wide (95% confidence interval 5.1–8.0%). Bayesian spatial analyses identified statistically significant clustering of pfhrp2 deletions near Kinshasa and Kivu. Population genetic analysis revealed significant genetic differentiation between wild-type and pfhrp2-deleted parasite populations (GST = .046, p ≤ .00001). Conclusions. Pfhrp2-deleted P. falciparum is a common cause of RDT-/PCR+ malaria among asymptomatic children in the DRC and appears to be clustered within select communities. Surveillance for these deletions is needed, and alternatives to HRP2-specific RDTs may be necessary

    Application of loop analysis for evaluation of malaria control interventions

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