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Caractérisation et optimisation du réseau d'inscription des variétés de pois d'hiver en 2007, 2008 et 2009
Articles correspondant à plusieurs colloques organisés dans le cadre des séminaires du CTPS en 2012.This study aimed at adapting on peas the diagnosis of limiting factors method previously developed on wheat, based on the multi-environmental trials for registration of new varieties applied to classical hr non-photoperiodic winter peas as well as to the new Hr photoperiod type. Thus, one of our aims was also to discuss the constitution of this new network. The use of preexisting agronomic models or of newly built ones was necessary to calculate certain limiting factor descriptive variables, including the estimation of development stages (floral initiation, beginning of grain filling) or the description of winter frost, water stress, lack of nitrogen and ascochyta intensity. The diagnosis of limiting factors carried out on 4 probe genotypes (3 hr types, 1 Hr type) permitted to explain 51 to 66% of yield variation with 3 to 7 limiting factors, and 43 to 84% of protein yield variations with 3 to 7 limiting factors, closely related to those of yield. We showed the main effect of ascochyta, of high temperatures between beginning of flowering and beginning of grain filling (being less important for protein yield), of drought and lack of radiation during the same period (being more important for protein yield). Limiting factors of the beginning of crop cycle (plant losses, delayed emergence and frost between floral initiation and beginning of flowering) have impacted more particularly early sown peas. Structuring the Hr network has been carried out with the contribution of 4 limiting factors to the yield losses. It underlined the particular status of certain environmental conditions and suggested increasing the limiting factor diversity by choosing new experimental sites or conditions. Using at least 2 probe genotypes is also advisable in order to increase this diversity.L’étude visait à adapter sur le pois la méthode de diagnostic des facteurs limitants mise au point sur le blé, en s’appuyant sur le réseau d’inscription des variétés de pois d’hiver hr classiques (non réactives à la photopériode) et sur le nouveau réseau des variétés de pois d’hiver Hr réactives à la photopériode (qui peuvent être semées plus précocement). Un des objectifs était donc également de discuter de la construction de ce nouveau réseau. Le recours à des modèles agronomiques préexistants ou mis au point dans le cadre de l’étude a été nécessaire pour calculer les variables descriptives de certains facteurs limitants, notamment pour estimer la date de réalisation de certains stades (initiation florale, début du remplissage des graines), et pour décrire des facteurs limitants comme le gel hivernal, le stress hydrique, les carences en azote et la pression par l’ascochytose. Les diagnostics des facteurs limitants effectués sur 4 variétés-témoins (3 de type hr, 1 de type Hr) ont permis d’expliquer de 51 à 66% des variations du rendement avec 3 à 6 facteurs limitants, et de 43 à 84% des variations du rendement en protéines avec 3 à 7 facteurs limitants, très proches de ceux du rendement. Nous avons mis en évidence le poids prépondérant de l’ascochytose, des fortes températures entre début floraison et début remplissage des graines (qui ont un rôle moins marqué sur le rendement en protéines), de la sécheresse et du manque de rayonnement au cours de la même période (qui ont un rôle plus marqué sur le rendement en protéines). Les facteurs limitants de début de cycle (pertes de plantes, retard à la levée, et dans un milieu de montagne gel entre initiation florale et début floraison) ont plus particulièrement affecté les pois d’hiver à semis précoce. La structuration du réseau Hr a été réalisée avec la contribution de 4 facteurs limitants aux pertes de rendements. Elle permet de mettre en évidence le caractère particulier de certains milieux et suggère d’augmenter la diversité des facteurs limitants par le choix de nouveaux sites, ou par des variations de conduites culturales. Le recours à au moins deux variétés-témoins est également souhaitable pour accroître cette diversité