309 research outputs found

    Alien Registration- Cormier, Marie J. (Van Buren, Aroostook County)

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    https://digitalmaine.com/alien_docs/33281/thumbnail.jp

    Civil Society Generating Innovation: Co-operative and Associative Housing

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    This research was undertaken thanks in part to the financial support of the Canada Research Chairs Program, SSHRC

    La loi de Gibrat s’applique-t-elle Ă  l’économie sociale urbaine ? Une note de recherche sur la croissance de l’économie sociale de MontrĂ©al

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    La principale contribution de cette courte note de recherche est mĂ©thodologique. Notre article prolonge les travaux prĂ©cĂ©dents par la prise en compte de la dynamique multidimensionnelle de l’économie sociale (bĂ©nĂ©volat, emplois et revenus). Nous estimons un modĂšle de Cragg avec systĂšme d’équations de croissance simultanĂ©es et Ă©quation de sĂ©lection sur les deux Ă©ditions de l’enquĂȘte sur l’économie sociale de MontrĂ©al (2007 et 2012). Les rĂ©sultats empiriques sont doubles : D’une part nous mettons en Ă©vidence un dĂ©clin moyen des revenus et de l’emploi et une croissance du bĂ©nĂ©volat pour l’ensemble de la population. D’autre part nous rejetons la loi de Gibrat de croissance proportionnelle pour notre population d’économie sociale urbaine, en en soulignant une baisse de l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ©. Les plus grandes organisations semblent ainsi avoir plus souffert que les plus petites. Deux processus diffĂ©rents sont Ă  l’Ɠuvre : l’un pour la survie et l’autre pour la croissance.The main contribution of this short research note is methodological. Our paper extends previous researches by taking into account the multidimensional dynamic of social economy: volunteering, employment and income. We estimate a Cragg Model with simultaneous growth equations system and a hurdle equation on the two waves of the Montreal survey on social economy. Our main empirical results are twofold: First we highlight an average decrease in income and employment (although with an increase in volunteering) for the whole population. Second, our model allows us to reject the Gibrat Law for our urban social economy enterprises population. On the contrary, it is as if there is convergence effect (regression toward the mean) and a decrease in the heterogeneity of the social economy. The biggest organizations seem to suffer more from the crisis (than the smaller ones). Two different processes are at stake for the social economy: one for the survival and the other for growth

    De l’alliance à la gouvernance : logiques d’action et logiques d’acteurs dans un centre financieraux entreprises Desjardins

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    Cet article rend compte d’une dĂ©marche originale pour analyser une stratĂ©gie d’alliance dans le secteur coopĂ©ratif financier quĂ©bĂ©cois (St-Pierre, 2003). On propose un cadre d’analyse inhabituel qui combine deux Ă©coles de pensĂ©es traditionnellement opposĂ©es l’une Ă  l’autre, soit l’approche des Ă©conomies de la grandeur (Boltanski et ThĂ©venot, 1991 ; Boltanski et Chiapello, 1999) qui met l’accent sur les « logiques d’action », la « coordination » et le « compromis », et l'analyse stratĂ©gique (Crozier et Friedberg, 1977 ; Francfort et a., 1995) qui utilise les concepts de « logiques d’acteurs », de « pouvoir » et d’« enjeux ». Comme nous le montre Amblard et al (1996), ces deux Ă©coles sont Ă©minemment compatibles. Toutefois, Ă  notre connaissance, aucune Ă©tude n’a dĂ©montrĂ© empiriquement cette rĂ©conciliation. Le cas d’un centre financier aux entreprises Desjardins nous semble un excellent terrain de recherche puisque plusieurs tensions pĂšsent sur ce type d’organisation, ce qui nous permettra de mettre en lumiĂšre les diffĂ©rentes logiques d’action et logiques d’acteurs. Ce faisant, nous dĂ©couvrirons de nouveaux modes de gouvernance en contexte coopĂ©ratif. JulieCette recherche a Ă©tĂ© entreprise grĂące, en partie, au soutien financier du Programme des chaires de recherche du Canada

    Le logement communautaire au QuĂ©bec : apports et limites d’une innovation sociale

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    Le logement communautaire constitue au QuĂ©bec une alternative au logement privĂ© Ă  but lucratif et au logement public subventionnĂ© de type HLM. Il s’agit d’un logement de propriĂ©tĂ© collective incarnĂ©e soit par une coopĂ©rative d’habitation, soit par un organisme sans but lucratif (OSBL) d’habitation. Ces deux formules juridiques, la coopĂ©rative et l’association, en plus d’offrir des logements accessibles financiĂšrement, contribuent Ă  la prise en charge de leur milieu de vie par les rĂ©sidants en favorisant la participation, directe ou indirecte, de ces derniers Ă  la gestion de leur ensemble rĂ©sidentiel. La rĂ©alisation de ce type de logement implique l’engagement d’acteurs de la sociĂ©tĂ© civile, l’apport de fonds publics et une remise en cause de la logique marchande. Le logement communautaire reprĂ©sente ainsi une innovation sociale sur le plan des rapports de consommation, de production et de gouvernance. Nous mettons en lumiĂšre, dans cet article, non seulement les apports, mais aussi les limites de cette triple innovation sociale qui s’inscrit dans un mode de rĂ©gulation associatif du logement.In Quebec, community housing is an alternative to private for-profit housing and to publicly funded low-income housing. It is collectively owned housing that takes the form of either a housing cooperative or a housing non-profit organization (NPO). These two legal forms of organization, the cooperative and the association, besides providing affordable housing, encourage residents to take responsibility for the area where they live by fostering their direct or indirect participation in the management of their housing complex. Creating this type of housing requires the involvement of civil society stakeholders, the availability of public funds and a willingness to question the logic of the marketplace. Community housing thus represents a social innovation on the consumer, production and governance levels. In this paper, we highlight not only the benefits, but also the limitations of this threefold social innovation characteristic of an association-based form of housing regulation

    ModÚle québécois de développement et gouvernance : entre le partenariat et le néolibéralisme ?

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    Depuis les annĂ©es 1960, on voit se dĂ©ployer trois modĂšles de dĂ©veloppement successifs au QuĂ©bec : fordiste, partenarial et, tout rĂ©cemment, nĂ©olibĂ©ral. Nous prĂ©sentons d'abord les particularitĂ©s quĂ©bĂ©coises de ces trois modĂšles et les modes de gouvernance qui y sont associĂ©. Le fordisme y prend une coloration particuliĂšre puisque des compromis entre l'État, le patronat et les syndicats s'Ă©tablissent pour favoriser la modernisation des entreprises et le dĂ©veloppement rĂ©gional. Les bases du partenariat s'Ă©largissent ensuite, notamment sous la pression des mouvements sociaux. Aujourd'hui, le partenariat État-marchĂ©-sociĂ©tĂ© civile prend un nouveau sens, sous l'influence d'un gouvernement de tendance nĂ©o-libĂ©rale. Nous illustrons ensuite ces divers modĂšles par deux exemples, celui du dĂ©veloppement Ă©conomique communautaire (DEC) et celui du logement communautaire (coopĂ©ratif et associatif). Ces deux secteurs ont ceci de particulier qu'ils articulent le dĂ©veloppement Ă©conomique au dĂ©veloppement social. En ce sens, ils remettent en question le cloisonnement des politiques publiques. Ceci, en grande partie grĂące au rĂŽle jouĂ© par des groupes sociaux Ă©manant de la sociĂ©tĂ© civile dans la construction du modĂšle partenarial. Celui-ci prend un dynamique ascendante (bottom-up), favorisant un nouvel arrangement entre l'État, le marchĂ© et la sociĂ©tĂ© civile. Cette articulation du dĂ©veloppement Ă©conomique et du dĂ©veloppement social se recrĂ©e sur une base locale, Ă  l'initiative des citoyens, souvent conjuguĂ©e Ă  celle des administrations publiques. Les acquis de ce modĂšle sont aujourd'hui mis Ă  risque par une conception Ă©troite des dynamiques de dĂ©veloppement, notamment la nĂ©gation des effets d'externalitĂ©s et de « spillover » de ces externalitĂ©s sur la communautĂ© dans son ensemble. Nous concluons sur les leçons Ă  tirer de ces expĂ©riences

    Bases de donnĂ©es sur les organisations d’économie sociale, la classification des activitĂ©s Ă©conomiques

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    Can be found here online...http://www.chaire.ecosoc.uqam.ca/Portals/ChaireEcoSoc/docs/pdf/cahiers/R-2008-01.pdfLa Chaire de recherche du Canada en Ă©conomie sociale analyse le rĂŽle de l'innovation sociale dans les organisations d’économie sociale. L'objectif des travaux de la Chaire est de bien cerner le potentiel et les spĂ©cificitĂ©s de l’économie sociale. Trois axes de recherche sont privilĂ©giĂ©s: la gouvernance, le financement et l’évaluation. À cette fin, la Chaire s’est donnĂ© pour moyen de dĂ©velopper un SystĂšme d’information sur les organisations d’économie sociale (SIOES). Ce systĂšme permettra de rĂ©aliser des Ă©tudes quantitatives fines sur les axes de recherches de la Chaire. Pour ce faire, la Chaire conduit un travail thĂ©orique et mĂ©thodologique portant sur la qualification des organisations et sur la classification des activitĂ©s d’économie sociale. Un premier document de recherche a prĂ©sentĂ© une mĂ©thode de qualification des organisations et entreprises au sein du champ de l’économie sociale, permettant de couvrir diffĂ©rentes dĂ©finitions qui en sont faites (Bouchard, Ferraton et Michaud, 2006a et 2006b). Le prĂ©sent cahier prĂ©sente une mĂ©thode de la classification Ă©conomique des activitĂ©s d’économie sociale. Afin de permettre de mieux documenter la place de l’économie sociale dans l’économie, le systĂšme de classification dĂ©veloppĂ© ici tente de respecter une continuitĂ© avec les autres systĂšmes d’information sur l’économie sociale, et s’inspire aussi du SystĂšme de classification des industries de l’AmĂ©rique du Nord (SCIAN). Ces deux rĂ©alisations, la premiĂšre sur la qualification des organisations et la seconde sur la classification des activitĂ©s d’économie sociale, font partie du SystĂšme d’information sur les organisations d’économie sociale (SIOES), une oeuvre de crĂ©ation qui a fait l’objet d’un enregistrement de droits d’auteurs auprĂšs de l’Office de la propriĂ©tĂ© intellectuelle du Canad

    Inventaire des publications en langue française sur les coopératives 1993-2003

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    Ce rapport prĂ©sente un inventaire et une analyse sommaire des publications en langue française portant sur les coopĂ©ratives, de 1993 Ă  2003. Cette recherche a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  la demande du SecrĂ©tariat aux coopĂ©ratives du Canada. Il s'agit d'un outil d'abord destinĂ© aux membres du comitĂ© directeur du programme Initiative de dĂ©veloppement coopĂ©ratif (IDC) du SecrĂ©tariat aux coopĂ©ratives du Canada mais qui pourra Ă©galement ĂȘtre utile aux chercheurs universitaires et institutionnels qui s'intĂ©ressent aux Ă©tudes coopĂ©ratives. Le principal critĂšre de sĂ©lection des publications fut celui de leur pertinence eu Ă©gard aux thĂšmes identifiĂ©s par le SecrĂ©tariat aux coopĂ©ratives du Canada (valeur ajoutĂ©e Ă  l'agriculture, accĂšs aux soins de santĂ© et aux services Ă  domicile, dĂ©veloppement des collectivitĂ©s autochtones, dĂ©veloppement local et dĂ©veloppement social, gouvernance et management et opportunitĂ©s et limites dans le dĂ©veloppement des coopĂ©ratives), ainsi que le caractĂšre transfĂ©rable des rĂ©sultats de recherche dans le contexte national. Ainsi, ces publications proviennent majoritairement du QuĂ©bec et du Canada francophone, de la France, de la Belgique et de la Suisse. Nous avons choisi d'exclure les articles de journaux et autres publications courtes sans rĂ©fĂ©rences bibliographiques. Le rapport prĂ©sente les thĂšmes dans l'ordre fourni par le SecrĂ©tariat aux coopĂ©ratives du Canada. Pour chacun des thĂšmes (et des sous-thĂšmes), sont prĂ©sentĂ©s les types de documents, les sujets spĂ©cifiques qui y sont traitĂ©s, un Ă©tat de la littĂ©rature et une Ă©valuation des besoins non comblĂ©s eu Ă©gard au contexte national. La bibliographie (en Annexe 2) est Ă©galement prĂ©sentĂ©e par thĂšme, dans le mĂȘme ordre que l'analyse des publications.SecrĂ©tariat aux coopĂ©ratives du Canad

    Portrait de la situation en matiĂšre de recherche scientifique pour l’économie sociale du Canada

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    Ce rapport prĂ©sente les premiers rĂ©sultats d’une veille sur la recherche scientifique en Ă©conomie sociale au Canada. Nous y avons rĂ©pertoriĂ© divers organismes de recherche qui traitent de l’économie sociale et coopĂ©rative. Les critĂšres de sĂ©lection Ă©tant la scientificitĂ© de la production et son importance en volume, nous avons pu rĂ©pertorier prĂšs de vingt-cinq organismes. Toutefois, cette recherche n’est pas exhaustive puisque nous n’avons pas procĂ©dĂ© Ă  une enquĂȘte systĂ©matique de tous les organismes de recherche sur le sujet au Canada. Trois types d’organismes de recherche y ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s soit, les centres universitaires ; les associations scientifiques, partenariales et sectorielles ; les organismes gouvernementaux. Chaque organisme est classĂ© sous forme de fiche qui comprend ses coordonnĂ©es, une courte prĂ©sentation, les thĂ©matiques qui y sont traitĂ©es, les types de publications et les sources de financement. Ce rapport est le deuxiĂšme de sa sĂ©rie. Le premier a Ă©tĂ© publiĂ© en mars 2005 (Cahier R-2005-03).This report presents a first outlook of the scientific research on the social economy in Canada. We list diverse research organizations that work on the social and co-operative economy. Selection criteria being the scientific aspect of the production and the importance of it in terms of volume, we have been able to identify almost twenty-five organizations. Nevertheless, this research is not exhaustive, since we have not gone through with a systematic enquiry of all the research organizations working on the social economy in Canada. Three types of research organizations have been listed: university centres; scientific, partnership and sector associations; government organizations. Each organization is classified as a record that includes the mail and electronic addresses, a short presentation, the themes that are developed, the types of publications and the financing sources. This report is the second of its series. The first one was published in March, 2005 (Working Paper R-2005-03)

    Cadre conceptuel pour dĂ©finir la population statistique de l’économie sociale au QuĂ©bec

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    Sous la direction de Marie J. BouchardL’objectif du cadre conceptuel est de fournir des concepts et des dĂ©finitions pour guider la collecte de donnĂ©es et la production de statistiques cohĂ©rentes et comparables sur l’économie sociale quĂ©bĂ©coise. L’objectif est aussi de contribuer au dĂ©veloppement de la recherche analytique sur l’économie sociale en identifiant des indicateurs pertinents pour la dĂ©crire quantitativement. Le cadre conceptuel doit ĂȘtre Ă  la fois assez gĂ©nĂ©ral pour tĂ©moigner de l’appartenance de l’économie sociale Ă  un mouvement international, et assez particulier pour bien reflĂ©ter son originalitĂ© quĂ©bĂ©coise. Dans ce document, nous employons le terme Ă©conomie sociale dans une dĂ©finition large et inclusive, couvrant les domaines de l’économie sociale coopĂ©rative, mutualiste et sans but lucratif ainsi que l’action communautaire et l’action communautaire autonome, tels que gĂ©nĂ©ralement reconnus au QuĂ©bec. Le point de dĂ©part de la conceptualisation d’une dĂ©finition « statistique » de l’économie sociale est la DĂ©finition de l’économie sociale adoptĂ©e au QuĂ©bec en 1996. Cette dĂ©finition, Ă  l’instar d’autres dĂ©finitions employĂ©es ailleurs dans le monde, montre la primautĂ© de la finalitĂ© sociale sur l’activitĂ© Ă©conomique. Ceci se manifeste notamment dans les traits empiriques qui sont caractĂ©ristiques des structures et du fonctionnement de l’économie sociale et qui la distinguent du reste de l’économie. Le cadre conceptuel qui en dĂ©coule Ă©tablit le type d’entitĂ©s, les statuts juridiques, les secteurs d’activitĂ©s exclus et un faisceau de critĂšres de qualification des organisations de l’économie sociale. Il Ă©tablit aussi une typologie des organisations. Le cadre conceptuel permet Ă©galement d’évaluer les composantes pĂ©riphĂ©riques du champ et de prĂ©voir sa propre Ă©volution (par ex. pour l’intĂ©gration de nouvelles organisations qui seraient reconnues d’économie sociale). Les entitĂ©s de l’économie sociale sont des entreprises (au sens de Statistique Canada) ayant les statuts juridiques de coopĂ©ratives, mutuelles, ou d’organismes sans but lucratif (OSBL). Le terme « entreprise » n’étant pas utilisĂ© dans tous les milieux de l’économie sociale, nous employons le terme « organisations d’économie sociale » de maniĂšre Ă  toutes les englober. Les secteurs du SystĂšme de comptabilitĂ© nationale du Canada (SCNC) les plus susceptibles Ă  contenir des organisations d’économie sociale sont le secteur des sociĂ©tĂ©s non financiĂšres, celui des sociĂ©tĂ©s financiĂšres et celui des institutions sans but lucratif au service des mĂ©nages. Il est peu probable de trouver des organisations d’économie sociale dans les autres secteurs Ă©conomiques du SCNC, Ă  savoir le secteur de l’administration publique, celui des mĂ©nages, certaines parties du secteur des institutions du secteur public au service des mĂ©nages et le secteur des entreprises non constituĂ©es en sociĂ©tĂ©s. Certains secteurs d’activitĂ© du SystĂšme de classification des industries de l’AmĂ©rique du Nord (SCIAN) ne font pas partie de l’économie sociale : les organismes religieux, les regroupements patronaux, les regroupements professionnels, les syndicats et les partis politiques. Des critĂšres permettent de qualifier les organisations qui font partie de l’économie sociale (et leurs filiales respectives) : la gouvernance dĂ©mocratique; la distribution limitĂ©e ou interdite des excĂ©dents ; l’autonomie et l’indĂ©pendance ; et la production organisĂ©e de biens ou de services. Un seul de ces traits ne suffit pas pour caractĂ©riser l’économie sociale, et ces traits ne sont pas hiĂ©rarchisĂ©s entre eux. C’est plutĂŽt un ensemble de traits, ou un « faisceau de critĂšres », qui doit ĂȘtre observĂ© pour qualifier l’économie sociale. L’opĂ©rationnalisation de ces critĂšres se fait par tris successifs, du plus simple au plus exigeant sur le plan mĂ©thodologique, de maniĂšre Ă  filtrer progressivement la population statistique de l’économie sociale. Au QuĂ©bec, les statuts juridiques de la coopĂ©rative et de la mutuelle couvrent l’ensemble des critĂšres du cadre conceptuel et permettent d’emblĂ©e de classer ces organisations dans le champ. Les organisations ayant un statut juridique d’organisme sans but lucratif rencontrent le critĂšre de distribution limitĂ©e ou interdite des excĂ©dents, mais doivent ĂȘtre examinĂ©es pour Ă©tablir (successivement, cette fois) qu’ils correspondent aux critĂšres de : a) production organisĂ©e de biens ou de services ; b) autonomie et indĂ©pendance et c) gouvernance dĂ©mocratique. Ainsi, puisque les organismes sans but lucratif peuvent ĂȘtre mis sur pied pour de multiples fins, seuls ceux qui produisent de maniĂšre organisĂ©e des biens ou des services font partie de l’économie sociale. Étant donnĂ© que les OSBL peuvent ĂȘtre contrĂŽlĂ©s par des personnes ou des entitĂ©s qui n’en sont pas les membres, seuls ceux qui sont exempts de contrĂŽle externe font partie de l’économie sociale. Enfin, puisque OSBL n’ont pas d’obligation lĂ©gale en matiĂšre d’inspection, seuls ceux qui peuvent tĂ©moigner du fonctionnement de leurs instances de gouvernance dĂ©mocratique font partie de l’économie sociale. Le cadre conceptuel sert aussi Ă  dĂ©velopper une typologie qui vise Ă  rendre compte de dynamiques Ă©conomiques diffĂ©renciĂ©es des organisations d’économie sociale. Se basant sur la capacitĂ© d’hybridation des ressources qui caractĂ©rise l’économie sociale, la typologie Ă©tablit six grands types d’organisations de l’économie sociale suivant le mode dominant d’allocation des ressources (Ă©change marchand, redistribution ou rĂ©ciprocitĂ©) et leur principale provenance (de source privĂ©e ou publique). Cette typologie n’est certes pas suffisante pour classer les entitĂ©s de la population, mais elle est complĂ©mentaire Ă  d’autres classifications existantes1. L’adaptation du cadre conceptuel aux particularitĂ©s quĂ©bĂ©coises de l’économie sociale permet de tenir compte des entitĂ©s qui, aux vues du cadre conceptuel, paraissent ĂȘtre des « exceptions » puisqu’elles ne correspondent pas aux critĂšres du modĂšle logique, mais appartiennent nĂ©anmoins au « mouvement » de l’économie sociale du QuĂ©bec. Quelques‐uns de ces cas sont analysĂ©s en dĂ©tail et sont intĂ©grĂ©s dans le ModĂšle logique opĂ©rationnel de l’économie sociale au QuĂ©bec en 2011, qui reprend les Ă©tapes du cadre gĂ©nĂ©ral et tient compte des particularitĂ©s quĂ©bĂ©coises. Enfin, une analyse du cas des fondations permet de voir les caractĂ©ristiques de celles qui seraient le plus susceptibles d’ĂȘtre reconnues comme faisant partie de l’économie sociale si la dĂ©finition quĂ©bĂ©coise venait Ă  les inclure. Ce type d’analyse peut ĂȘtre repris pour d’autres organisations ou secteurs d’activitĂ©s, dans le contexte oĂč le cadre conceptuel viendrait Ă  Ă©voluer.The objective of the conceptual framework is to supply concepts and definitions to guide the data collection and the production of statistics which are coherent and comparable regarding QuĂ©bec’s social economy. The objective is also to contribute to the development of analytical research on social economy by identifying relevant indicators to quantitatively describe it. The conceptual framework must be quite general to establish the fact that the social economy is part of an international movement and at the same time specific enough to properly reflect its QuĂ©bec originality. In this document, we will use the term “social economy” in a large and inclusive definition, which will cover the fields of cooperative, mutual and non‐profit social economy, as well as community action and autonomous community action as generally acknowledged in QuĂ©bec. The starting point of the conceptualization of the “statistical” definition of social economy is the Definition of Social Economy adopted in QuĂ©bec in 1996. Like other definitions used elsewhere in the world, this definition underlines the primacy of social purpose over economic activity. This is especially shown in the empirical features which are typical of the structures and operation of the social economy and which distinguish it from the rest of the economy. The resulting conceptual framework establishes the type of entities, the legal status, sectors of activity which are excluded and a cluster of qualification criteria of social economy organizations. It also establishes a typology of organizations. The conceptual framework also allows assessing the peripheral components in this field and forecasting its own progress (for example, for the integration of new organizations which would be acknowledged as being part of the social economy). Social economy entities are enterprises (within the meaning given by Statistics Canada) which have legal status as cooperative, mutuals or non‐profit organizations (NPOs). Because the term “enterprise” is not used in all sectors of the social economy, we will use the term “social economy organizations” so as to include all of them. The sectors of the Canadian System of National Accounts (CSNA) which are the most likely to include social economy organizations are those of non‐financial corporations, financial corporations and non‐profit institutions serving households. It is highly improbable that social economy organizations will be found in other CSNA economic sectors, that is, the sectors of government, households, some parts of the government institutions serving households sector and the unincorporated business sector. Some sectors of activity of the North American Industry Classification System (NAICS) are not part of the social economy. These are religious organizations, employers’ associations, professional associations, trade unions and political parties. Some criteria allow qualifying organizations which are part of the social economy (and their respective subsidiaries): democratic governance; restricted or prohibited distribution of surplus; autonomy and independence; and the organized production of goods or services. Only one criterion is insufficient to characterize the social economy and there is no hierarchy of criteria. Instead, it is a series of features or a “cluster of features” which must be noted to qualify the social economy. The operationalization of these criteria is done through successive triage from the simplest to the most demanding from a methodological point of view, so as to progressively filter the statistical population of the social economy. In QuĂ©bec, the legal status of the cooperative and mutual cover all of the criteria of the conceptual framework and allow classifying these organizations in this field. Organizations that have legal status as non‐profit organizations meet the criterion of limited or prohibited distribution of surplus, but they must be examined to determine (successively this time) if they correspond to the criteria of: a) organized production of goods or services; b) autonomy and independence; and c) democratic governance. Accordingly, because non‐profit organizations may be established for many purposes, only those which produce goods or services in an organized manner are part of the social economy. Considering that non‐profit organizations may be controlled by persons or entities which are not part of their membership, only those organizations which are not externally controlled are part of the social economy. Finally, because non‐profit organizations have no legal requirement regarding inspection, only those which may attest to the operation of their democratic processes of governance are part of the social economy. The conceptual framework is also used to create a typology, the purpose of which is to account for the differentiated economic dynamics of social economy organizations. Based on the capacity for hybridization of the resources which characterizes the social economy, the typology establishes six major types of organizations of the social economy according to the dominant mode of allocation of resources (commercial exchange, redistribution or reciprocity) and their main source (private or public). This typology is certainly insufficient to classify entities within the population but it is a complement to other existing classifications2. Adapting the conceptual framework to the specifics of QuĂ©bec’s social economy allows taking into consideration entities which seem to be “exceptions” as far as the conceptual framework is concerned, because they do not correspond to the criteria of the logical model but nevertheless belong to the social economy “movement” of QuĂ©bec. Some of these cases are analyzed in detail and are integrated to the ModĂšle logique opĂ©rationnel de l’économie sociale au QuĂ©bec en 2011 [Logical Operational Model of the Social Economy in QuĂ©bec in 2011], which repeats the steps of the general framework and takes the specifics of QuĂ©bec into consideration. Finally, a case analysis of foundations shows the characteristics of those which would most likely be acknowledged as being part of the social economy if the QuĂ©bec definition would eventually include them. If the conceptual framework should progress, this type of analysis may be repeated for other organizations or sectors of activity.Le cadre conceptuel pour dĂ©finir la population statistique de l’économie sociale au QuĂ©bec rĂ©sulte d’une Ă©tude commandĂ©e par l’Institut de la statistique du QuĂ©bec (ISQ), le ministĂšre de l’Emploi et de la SolidaritĂ© sociale (MESS), le ministĂšre de la SantĂ© et des Services sociaux (MSSS) et le SecrĂ©tariat Ă  l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales (SACAIS). Le mandat a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  la Chaire de recherche du Canada en Ă©conomie sociale de l’UQAM suite Ă  un avis aux chercheurs se clĂŽturant le 26 aoĂ»t 2010
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