La traite et la production laitière dans les troupeaux villageois sédentaires au Nord de la Côte d'Ivoire

La traite pratiquée régulièrement dans plus de 75 p. 100 des troupeaux bovins sédentaires du Nord de la Côte-d'Ivoire est liée au contrat de gardiennage, par lequel la plupart des animaux sont confiés à des bouviers Peulh, dont le lait constitue l'essentiel du salaire. La moitié des femelles en lactation est traitée chaque matin. Les quantités prélevées atteignent en moyenne, selon la saison, 600 à 900 ml de lait par femelle et par jour en race N'dama, 400 à 600 ml en race Baoulé. Elles représentent 30 à 35 p. 100 de la production quotidienne totale des femelles. La traite entraîne une importante spoliation au détriment des veaux, qui se traduit par des déficits de croissance significatifs. La fécondité est diminuée dans les parcs où la traite est pratiquée. Sur le plan économique, la traite augmente sensiblement le revenu total tiré du troupeau, tout en diminuant sa productivité en viande. Elle réalise ainsi un important transfert de revenus en faveur des bouviers. L'opportunité de sa suppression est discuté

La traite et la production laitière dans les troupeaux villageois sédentaires au Nord de la Côte d'Ivoire

La traite pratiquée régulièrement dans plus de 75 p. 100 des troupeaux bovins sédentaires du nord de la Côte-d'Ivoire est liée au contrat de gardiennage, par lequel la plupart des animaux sont confiés à des bouviers peulh, dont le lait constitue l'essentiel du salaire. La moitié des femelles en lactation est traite chaque matin. Les quantités prélevées atteignent en moyenne, selon la saison, 600 à 900 ml de lait par femelle et par jour en race N'Dama, 400 à 600 ml en race Baoulé. Elles représentent 30 à 35 p. 100 de la production quotidienne totale des femelles. La traite entraîne une importante spoliation au détriment des veaux, qui se traduit par des déficits de croissance significatifs. La fécondité est diminuée dans les parcs où la traite est pratiquée. Sur le plan économique, la traite augmente sensiblement le revenu total tiré du troupeau, tout en diminuant sa productivité en viande. Elle réalise ainsi un important transfert de revenus en faveur des bouviers. L'opportunité de sa suppression est discuté

Prediction of bulk milk fatty acid composition based on farming practices collected through on-farm surveys

International audience; The aim of this study was to predict the fatty acid (FA) composition of bulk milk using data describing farming practices collected via on-farm surveys. The FA composition of 1,248 bulk cow milk samples and the related farming practices were collected from 20 experiments led in 10 different European countries at 44 degrees N to 60 degrees N latitude and sea level to 2,000 m altitude. Farming practice-based FA predictions [coefficient of determination (R-2) >0.50] were good for C16:0, C17:0, saturated FA, polyunsaturated FA, and odd-chain FA, and very good (R-2 >= 0.60) for trans-11 C18:1, trans-10 + trans-11 C18:1, cis-9,trans-11 conjugated linoleic acid, total trans FA, C18:3n-3, n-6:n-3 ratio, and branched-chain FA. Fatty acids were predicted by cow diet composition and by the altitude at which milk was produced, whereas animal-related factors (i.e., lactation stage, breed, milk yield, and proportion of primiparous cows in the herd) were not significant in any of the models. Proportion of fresh herbage in the cow diet was the main predictor, with the highest effect in almost all FA models. However, models built solely on conserved forage-derived samples gave good predictions for odd-chain FA, branched-chain FA, trans-10 C18:1 and C18:3n-3 (R-2 >= 0.46, 0.54, 0.52, and 0.70, respectively). These prediction models could offer farmers a valuable tool to help improve the nutritional quality of the milk they produce