18 research outputs found

    UN JOUR DANS LA VIE : PREPARATION DU ROMAN CHEZ LAURENT MAUVIGNIER ET TANGUY VIEL

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    Aux fourneaux romanesques

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    L’étude se propose d’analyser la place qu’occupe la cuisine dans l’œuvre de deux écrivains (François Beaune, Une vie de Gérard en occident, Verticales, 2017 ; Jean Echenoz, Éditions de Minuit). L’intérêt de cette confrontation est de mettre en évidence des oppositions structurelles, ethnographiques et émotionnelles qui laissent entrevoir deux approches différentes du monde contemporain.This paper aims at analyzing how cuisine plays out in two novels (François Beaune, Une vie de Gérard en occident, Verticales, 2017 ; Jean Echenoz, Éditions de Minuit). It allows us to seek structural, anthropological and emotional oppositions mirroring two different worldviews

    PRÉSENTATION DE LAURENT MAUVIGNIER

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    Trois mille trois cent quatre-vingt-seize pages : les Carnets de notes de Bergounioux ou la vie d’un lettré

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    Opposées à la sélection opérée dans Trente mots les 3196 pages des carnets de notes examinées à l’aune de l’essai de W. Marx, Vie du lettré, rassemblent les principales caractéristiques d’une vie d’ascèse : horaires, cabinet du lettré, nourriture, lectures… Ils révèlent différentes facettes mélancoliques : l’humeur noire est liée au constat du délitement des valeurs humanistes dans la société contemporaine. Ils dévoilent aussi une dimension particulière de la vie du lettré : goût pour la culture encyclopédique, travail de la copie, rôle des collections

    UN JOUR DANS LA VIE : PREPARATION DU ROMAN CHEZ LAURENT MAUVIGNIER ET TANGUY VIEL

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    Un jour dans la vie de Laurent Mauvignier et Tanguy Viel sont deux textes brefs publiés en 2010 par la librairie Passages de Lyon : il s’agissait de fêter les dix ans de la librairie dirigée par Françoise Charriau et Erik Fitoussi. Comme l’indique Erik Fitoussi dans la préface accompagnant cette publication, c’était un « cadeau précieux » offert aux lecteurs de la librairie portant le beau nom de Passages. Françoise Charriau évoque elle aussi, dans sa préface, des histoires « d’amitié », de « rencontres », de « complicités »… Cette étude se veut modestement une « postface » des micro-récits de Viel et Mauvignier : qu’est-ce qu’un jour dans la vie d’un écrivain ? Du quotidien, bien sûr. Mais aussi une manière singulière d’interroger la vie, la mémoire familiale, historique, sociale, qui constitue cette vie et qui engage un certain « passage » entre les mots et les choses

    Stevenson, Schwob, Renard, Echenoz : des œuvres filiales ?

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    On sait que l’œuvre de Marcel Schwob a marqué une génération d’écrivains contemporains : Pierre Michon ou Gérard Macé font ouvertement référence à Schwob dans leurs Vies minuscules ou antérieures. Pascal Quignard ou Jacques Roubaud réécrivent à leur manière des vies brèves et rêvées. La collection « L’Un et L’Autre » des éditions Gallimard trouve son unité dans la présentation de vies réinventées par la mémoire et l’imaginaire (on songe tout particulièrement à La Chair de l’oiseau sous-titré ..

    De la ruine aux décombres : esthétique du reste dans 14 de Jean Echenoz

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    L’étude s’intéresse aux ruines dans le roman 14 de Jean Echenoz (Minuit, 2012). Quels vestiges la Grande Guerre laisse-t-elle dans l’oeuvre singulière de l’écrivain ? Si la ruine des Lumières ou du romantisme se présentait sur un mode élégiaque, noble et sublime, elle ne possède plus aujourd’hui le lustre triomphant des siècles passés. On verra comment, dans 14, elle se place résolument sous le signe du prosaïque, du minuscule, voire du rebut. On analysera ainsi le sens et les modalités de cet effritement mémoriel qui se double malgré tout d’un retour de « survivances », au sens où l’entendait Abby Warburg. Au-delà de 14, nous montrerons que ce motif innerve toute l’oeuvre de l’écrivain, symptôme d’une condition socio-économique et reflet d’une réflexion ontologique. La ruine constitue en ce sens un paradigme heuristique extrêmement fécond.The present study will focus on the ruins in Jean Echenoz’s novel 14 (Minuit, 2012). What vestiges does the Great War leave in the writer’s singular work ? If ruins of the Enlightenment or Romanticism offered themselves as elegiac, noble and sublime, they no longer possess the triumphant luster of past centuries. We will see how, in 14, they are placed under the sign of the prosaic, the tiny, even the refuse. We will thus analyze the meaning and the modalities of this decay of memory, which is nonetheless shadowed by a return of modes of “survival” (Nachleben), such as they have been theorized by Abby Warburg. Beyond 14, we will observe how this motif innervates the writer’s entire work, as the symptom of a socio-economic condition and as the reflection of an ontological thought. Thus understood, ruins constitute an extremely fruitful heuristic paradigm

    Stevenson/Echenoz : le jeu des « images irréelles »

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    On assimile souvent l’intertextualité qui tisse la littérature postmoderne à une pratique citationnelle dépourvue de fonction fondatrice. La bibliothèque est en effet perçue comme un réservoir fournissant une serre de signes vidés de sens, privés de valeur et redistribués sans souci de hiérarchie. Ce qui fait, me semble-t-il, la particularité de l’œuvre de Jean Echenoz, c’est que sa pratique intertextuelle, si elle privilégie sous diverses formes le fragment, le bris, le menu, voire le déchet..
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