241 research outputs found
Cadenet – Oppidum de Castellar
Identifiant de l'opération archéologique : 8237 Date de l'opération : 2007 - 2008 (FP) Inventeur(s) : Isoardi Delphine (AUT) ; Garcia Dominique (COL) ; Mocci Florence (CNRS) Les premières fouilles archéologiques sur l’oppidum du Castellar ont débuté en juin 2007, faisant suite à la campagne 2006 de relevé des vestiges du rempart (BSR PACA, 2006 : 216-217). La responsabilité administrative et scientifique a été confiée à Delphine Isoardi (doctorante, université de Provence sous la direction de..
2. Variations démographiques et production des céréales en Celtique méditerrannéenne : le rôle de Marseille grecque ?
Les capacités de stockage des habitats indigènes semblent augmenter rapidement au cours du VIe s., en même temps que leur population. A partir du début du Ve s., alors que la population des oppida semble diminuer fortement, les capacités de stockage continuent à grandir, jusqu’à un maximum vers la fin du siècle, sans doute dans le cadre d’échanges avec Marseille. Cette période semble correspondre pour Marseille à un optimum démographique
Un rempart à agger dans le sud de la France ? L’oppidum du Castellar (Cadenet, Vaucluse)
L'oppidum du Castellar de Cadenet (84) fait l'objet depuis 2007 d'une opération de fouille programmée, dirigée par des membres du CNRS et de l'Université de Provence (Aix-en-Provence). C'est un site de la fin de l'âge du Fer, fortifié sur plus d'un hectare et vierge de travaux antérieurs, dont la fortification se distingue par la présence d'un talus interne. Ce talus, que l'on suppose avoir la fonction d'agger, fait l'objet de la présente étude. L'analyse de tous ces éléments de fortification (courtine aux blocs taillés, espace de circulation sur le rempart, fossé sec) est ensuite replacée dans une évolution de la nature de l'occupation du site, telle que les résultats actuels, et riches découvertes antérieures, la restituent. En effet, le site fut renommé pour la découverte d'un trésor et de dédicaces latines à Dexiva. Si à l'âge du Fer sont connus des piliers à entailles céphaloïdes et des inscriptions en gallo-grec, on suppose une évolution très probable vers une vocation surtout cultuelle à l'époque romaine impériale
Mobilité des individus et des biens dans la vallée de l’Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence) et le Guillestrois (Hautes-Alpes) à l’âge du Fer
Les sites de l’Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence), une vallée de haute montagne isolée témoignant durant l’âge du Fer d’une production de parures en bronze originale et d’une grande richesse, permettent ici de tester de nouvelles approches sur le costume funéraire. Notre démarche a consisté à reprendre une documentation mise au jour principalement au xixe siècle pour réfléchir au genre des inhumés et à l’évolution au cours de l’âge du Fer des personnes mises en avant dans le domaine funéraire. On s’intéressera ensuite à l’identification des objets exogènes ou d’influence exogène, et surtout à la manière de les quantifier, afin d’apprécier les relations de la vallée avec les autres régions européennes. À partir de ces premiers résultats, on proposera de nouvelles hypothèses quant aux modalités de circulation de ces biens, voire des individus : hypothèses ouvrant de nouvelles perspectives sur le rôle de cette petite vallée reculée au sein des mouvements européens contemporains.As a high mountain valley topographically isolated from the main north-south roads (such as the Durance’s axis), but showing, during the Iron Age, a production of original and rich bronze ornament, the Ubaye valley is a perfect study ground to test new approaches about funeral costume. Firstly, we have re-studied old documentation (mainly gathered in the 19th century), to reflect on the gender of the buried people and the evolution of the special funerary treatment of persons. In a second phase, we have re-examined the identification of exogenous objects, and above all, of how to quantify them, in order to appreciate the valley’s relationships with other European regions. From these first results (which will undoubtedly evolve during the ongoing studies), we are now able to propose news hypotheses concerning the modalities of circulation of these particular goods; and even, maybe, of the individuals themselves. These hypotheses open up new perspectives on the role of this remote little valley within the contemporary European movements
Un rempart à agger dans le sud de la France ? L’oppidum du Castellar (Cadenet, Vaucluse)
L'oppidum du Castellar de Cadenet (84) fait l'objet depuis 2007 d'une opération de fouille programmée, dirigée par des membres du CNRS et de l'Université de Provence (Aix-en-Provence). C'est un site de la fin de l'âge du Fer, fortifié sur plus d'un hectare et vierge de travaux antérieurs, dont la fortification se distingue par la présence d'un talus interne. Ce talus, que l'on suppose avoir la fonction d'agger, fait l'objet de la présente étude. L'analyse de tous ces éléments de fortification (courtine aux blocs taillés, espace de circulation sur le rempart, fossé sec) est ensuite replacée dans une évolution de la nature de l'occupation du site, telle que les résultats actuels, et riches découvertes antérieures, la restituent. En effet, le site fut renommé pour la découverte d'un trésor et de dédicaces latines à Dexiva. Si à l'âge du Fer sont connus des piliers à entailles céphaloïdes et des inscriptions en gallo-grec, on suppose une évolution très probable vers une vocation surtout cultuelle à l'époque romaine impériale
Le site de Marseilleveyre entre Grecs et indigènes. État de la question, recherches récentes et nouvelles approches
L’article dresse le bilan d’une recherche collective sur le site de Marseilleveyre, localisé au sud du bassin territorial de Marseille grecque, dans un massif connu pour l’occupation antique d’un certain nombre de ses grottes. D’abord identifié comme un oppidum celto-ligure par les publications anciennes, il a fait l’objet de nouvelles recherches depuis 2008 dans le cadre d’un programme collectif de recherches sur l’ensemble du massif. Dans l’état actuel de la recherche, cet habitat au faciès celto-ligure a révélé une occupation en réalité limitée, à la fois par la chronologie, – entre la première moitié et le troisième quart du VIe s. av. J.-C. – et par l’extension topographique.This paper presents the results of a collective research on Marseilleveyre site, located at south of territorial basin of Greek Marseille, in the homonymous hills, where some caves have been occupated during Antiquity. First identified as a Celtic-Ligurian oppidum by former publications, it has been the subject of new research since 2008 as part of a collective research program on the whole hills. In the present state of research, this Celtic-Ligurian settlement revealed a limited occupation, both for its chronology, between the first half and the third quarter of the sixth century a.C., and its topographic extension
Grecs et indigènes de la Catalogne à la mer Noire
Le programme de travail qui aboutit à ce livre s’inscrit dans le cadre du réseau d’excellence européen Ramses2, initié par la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme. Une demi-douzaine de tables rondes ont réuni entre 2006 et 2008, d’un bout à l’autre de la Méditerranée (à Empúries, Aix-en-Provence, Palerme, Naples, Athènes), quelque soixante-dix chercheurs essentiellement français, italiens et espagnols, mais aussi anglais, grecs, bulgares, roumains, canadiens et russes. Il s’agissait d’étudier les rapports d’acculturation entre colons grecs et populations indigènes, en tenant compte des différences géographiques et chronologiques mais aussi de l’historiographie et des habitudes de recherche des diverses institutions. Les nombreuses communications qui ont jalonné les six tables rondes sont ici la plupart du temps précédées de textes introductifs. Une première partie, consacrée aux approches régionales, permet d’illustrer l’état de la recherche dans quelques régions choisies (autour d’Empuries, d’Himère, de Marseille, de Vélia, en Thrace et en mer Noire). La seconde partie, thématique, aborde un certain nombre de thèmes de recherche dans les régions précédentes, mais aussi dans d’autres régions du monde de la colonisation grecque. Le point de vue adopté dans ce livre est d’abord celui de la culture matérielle ; l’approche en est essentiellement archéologique. On se demandera par exemple quels sont les indices archéologiques qui permettent de dire si un site est habité par des Grecs, par des indigènes ou par une population “mixte”, et comment ces indices ont été appréciés selon les périodes et selon les régions. Beaucoup de communications présentent des synthèses régionales ou thématiques, mais une large place est faite également à des sites inédits, pour lesquels on n’a pas hésité à livrer une abondante documentation (plans, matériel de fouille). C’est en effet par le renouvellement de la documentation archéologique que nous pouvons espérer avancer dans la compréhension des rapports d’acculturation entre les colons grecs et les populations locales
Contacts et acculturations en Méditerranée occidentale
La question des contacts entre les différents peuples qui bordent les rives de la Méditerranée nord occidentale est l’un des sujets phares de la recherche archéologique de ces trente dernières années. Que l’on parle d’époque archaïque et classique ou de Protohistoire et d’âge du Fer, les échanges et les processus d’acculturation de ces peuples qui entrèrent alors en contact les uns avec les autres : Grecs, Celtes, Phéniciens, Ibères, Ligures, Étrusques, ont retenu l’attention des chercheurs travaillant sur l’expansion grecque dans ces régions, sur les trafics commerciaux, sur les échanges culturels. L’œuvre de Michel Bats (Directeur de recherche honoraire du CNRS) traverse toutes ces thématiques : la présence des Phocéens et des Étrusques dans le bassin occidental de la Méditerranée, l’acculturation et les identités ethno-culturelles, les recherches sur la céramique et ses usages dans une perspective anthropologique, l’appropriation de l’écriture par les sociétés protohistoriques. Ses collègues et amis, en organisant ce colloque et en participant à ces actes, entendent lui témoigner leur amitié et leur dette intellectuelle. Ce volume réunit des articles des meilleurs spécialistes, actuels de la question - des chercheurs de toute la Méditerranée - autour des quatre grands thèmes que nous venons d’évoquer afin tout à la fois de dresser un bilan et de définir de nouvelles perspectives. Cet ouvrage présente donc aussi bien des synthèses - sur la présence grecque en Espagne, sur l’origine de l’écriture, sur les pratiques funéraires, sur les identités culturelles et ethniques - que des découvertes récentes concernant la thématique des contacts et de l’acculturation en Méditerranée nord occidentale : l’agglomération du Premier âge du Fer de La Cougourlude (Lattes, Hérault) fouillée durant l’été 2010 ; le sanctuaire hellénistique de Cumes et les fouilles récentes de Fratte en Italie ; les ateliers de potiers de Rosas en Espagne ; les dernières découvertes d’Olbia de Provence
Death and the Societies of Late Antiquity
Ce volume bilingue, comprenant un ensemble de 28 contributions disponibles en français et en anglais (dans leur version longue ou abrégée), propose d’établir un état des lieux des réflexions, recherches et études conduites sur le fait funéraire à l’époque tardo-antique au sein des provinces de l’Empire romain et sur leurs régions limitrophes, afin d’ouvrir de nouvelles perspectives sur ses évolutions possibles. Au cours des trois dernières décennies, les transformations considérables des méthodologies déployées sur le terrain et en laboratoire ont permis un renouveau des questionnements sur les populations et les pratiques funéraires de l’Antiquité tardive, période marquée par de multiples changements politiques, sociaux, démographiques et culturels. L’apparition de ce qui a été initialement désigné comme une « Anthropologie de terrain », qui fut le début de la démarche archéothanatologique, puis le récent développement d’approches collaboratives entre des domaines scientifiques divers (archéothanatologie, biochimie et géochimie, génétique, histoire, épigraphie par exemple) ont été décisives pour le renouvellement des problématiques d’étude : révision d’anciens concepts comme apparition d’axes d’analyse inédits. Les recherches rassemblées dans cet ouvrage sont articulées autour de quatre grands thèmes : l’évolution des pratiques funéraires dans le temps, l’identité sociale dans la mort, les ensembles funéraires en transformation (organisation et topographie) et les territoires de l’empire (du cœur aux marges). Ces études proposent un réexamen et une révision des données, tant anthropologiques qu’archéologiques ou historiques sur l’Antiquité tardive, et révèlent, à cet égard, une mosaïque de paysages politiques, sociaux et culturels singulièrement riches et complexes. Elles accroissent nos connaissances sur le traitement des défunts, l’emplacement des aires funéraires ou encore la structure des sépultures, en révélant une diversité de pratiques, et permettent au final de relancer la réflexion sur la manière dont les sociétés tardo-antiques envisagent la mort et sur les éléments permettant d’identifier et de définir la diversité des groupes qui les composent. Elles démontrent ce faisant que nous pouvons véritablement appréhender les structures culturelles et sociales des communautés anciennes et leurs potentielles transformations, à partir de l’étude des pratiques funéraires.This bilingual volume proposes to draw up an assessment of the recent research conducted on funerary behavior during Late Antiquity in the provinces of the Roman Empire and on their borders, in order to open new perspectives on its possible developments. The considerable transformations of the methodologies have raised the need for a renewal of the questions on the funerary practices during Late Antiquity, a period marked by multiple political, social, demographic and cultural changes. The emergence field anthropology, which was the beginning of archaeothanatology, and then the recent development of collaborative approaches between various scientific fields (archaeothanatology, biochemistry and geochemistry, genetics, history, epigraphy, for example), have been decisive. The research collected in this book is structured around four main themes: Evolution of funerary practices over time; Social identity through death; Changing burial grounds (organisation and topography); Territories of the Empire (from the heart to the margins). These studies propose a review and a revision of the data, both anthropological and archaeological or historical on Late Antiquity, and reveal a mosaic of political, social, and cultural landscapes singularly rich and complex. In doing so, they demonstrate that we can truly understand the cultural and social structures of ancient communities and their potential transformations, based on the study of funerary practices
Des Ligures, des Celtes, des Gaulois entre Méditerranée, Rhône et Alpes du Sud. Un aperçu sur l’âge du Fer en Provence-Alpes-Côte d’Azur: Conférence organisée par l’association Patrimoine Escalais, L’Escale, 04
Conférence organisée par l’association Patrimoine Escalais, L’Escale, 04. Tour d’horizon des connaissances sur l’âge du Fer -ou Protohistoire- en Provence Alpes Côté d’Azur. Entre littoral méditerranéen, rive du Rhône et Alpes du Sud, sont présentés les grandes aspects de de cette période: la manière de vivre et d’habiter la région, l'économie vivrière et l’activité marchande, les pratiques autours des défunts et les croyances, …. au travers des points communs et spécificités qui traversent le territoire (avec bien sûr quelques arrêts sur images sur certains sites ).Conférence Grand Public (L'Escale, 04
- …