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    Influence des paramètres climatiques sur l’incidence de la COVID-19 de mars 2020 à décembre 2022 dans la région de Niamey au Niger

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    Introduction : La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie infectieuse due au nouveau coronavirus. Son émergence est un enjeu de santé publique mondial. Le rôle des facteurs climatiques dans sa transmission n’est pas déterminé avec précision. Objectif : Cette étude analyse la corrélation entre les paramètres climatiques (température, humidité relative, durée d’ensoleillement, vitesse du vent) et la dynamique de la COVID-19.  Méthodologie : C’est une étude rétrospective, analytique, utilisant les données épidémiologiques de la COVID 19 (nombre quotidien de cas confirmés et des décès) de mars 2020 à décembre 2022. Ils ont été recueillis à la Direction de la Surveillance et la Riposte aux Epidémies (DSRE). Les données climatiques ont été recueillies à la Direction de la Météorologie Nationale (DMN). La méthode statistique utilisée est le coefficient de corrélation ‘’r’’ entre les variables climatiques et morbi-mortalité de la COVID-19. Résultats : L’analyse uni variée montre que le nombre de cas le plus élevé était observé en septembre. L’humidité relative minimale la plus élevée fut observée en août. L’analyse multivariée révèle une corrélation forte et positive entre la vitesse moyenne du vent et la morbidité  (r= 0,14). La vitesse maximale du vent  (r= 0,13), la vitesse minimale du vent (r= 0,15) influencent la survenue des nouveaux cas de la COVID-19. Conclusion : L’humidité relative a impact sur la morbi-mortalité, par opposition à la température. Le plus grand nombre des cas intervient en novembre, décembre et janvier, les mois durant lesquelles les températures sont plus basses. Ces informations sont utiles pour planifier et soutenir la lutte contre la COVID-19.   Introduction: Coronavirus 2019 (COVID-19) is an infectious disease caused by a new coronavirus. Its emergence is a global public health issue. The role of climatic factors in its transmission is not precisely determined. Objective: This study analyzes the correlation between climatic parameters (temperature, relative humidity, sunshine duration, wind speed) and the dynamics of COVID-19. Methodology: This is a retrospective, analytical study using COVID 19 epidemiological data (daily number of confirmed cases and deaths) from March 2020 to December 2022. They were collected at the Direction de la Surveillance et la Riposte aux Epidémies (DSRE). Climatic data were collected from the Direction de la Météorologie Nationale (DMN). The statistical method used was the "r" correlation coefficient between the COVID-19 climate and morbidity-mortality variables. Results: Univariate analysis shows that the highest number of cases occurred in September. Minimum relative humidity was highest in August. Multivariate analysis revealed a strong, positive correlation between mean wind speed and morbidity (r= 0.14). Maximum wind speed (r= 0.13) and minimum wind speed (r= 0.15) influenced the occurrence of new cases of COVID-19. Conclusion: Relative humidity has an impact on morbidity and mortality, as opposed to temperature. The greatest number of cases occurs in November, December and January, the months when temperatures are lowest. This information is useful for planning and supporting the fight against COVID-19

    Epidémies de Choléra en Afrique Sub-Saharienne: Revue documentaire de 2010 à 2016

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    Introduction: Cholera remains a major public health problem in many parts of the world and particularly in sub-Saharan African countries. The objective of this study is to review data on cholera epidemiology, risk, microbiological and disease control factors in sub-Saharan Africa from 2010 to 2016. Material and method: A literature review on cholera epidemics in sub-Saharan Africa from 2010 to 2016 was conducted using electronic databases from countries that have experienced epidemics. Annual cholera data for countries with outbreaks from 2010 to 2016 have been reported. Results: From 2010 through 2016, 35 of the 54 African countries have experienced cholera epidemics. An overall of 1268 outbreaks have been reported, of which 13.04% were recorded in Nigeria and 4.35% in Burundi. The number of cases reported was 801022 and 13232 deaths (overall CFR =1.65%). Vibrio cholerae O1 and O139 are the main etiological agents. The main risk factors are heavy rains, floods, contamination of water sources and lack ofsanitation. Conclusion: In addition to the suffering of patients, cholera outbreaks cause panic, disrupt economic and social structures and hinder the development of affected communities. Mobilization of the water, sanitation and hygiene sectors is essential to ensure the benefits of patient care and cholera vaccination.Introduction : Le choléra demeure un problème majeur de Santé Publique dans de nombreuses parties du monde et en particulier dans les pays d’Afrique subsaharienne. L’objectif de cette étude de faire une revue des donnéessur les épidémies de choléra, les facteurs de risques, microbiologiques et de lutte contre la maladie en Afrique sub-saharienne de 2010 à 2016. Materiels et méthode: Une revue de la littérature sur les épidémies de choléra en Afrique sub-saharienne de 2010 à 2016 a été conduite dans des banques de données ou bases de données et bibiothèques électroniques des pays ayant connu des épidémies. Les données annuelles de choléra dans les pays ayant connu des épidémies de 2010 à 2016 ont été rapportées. Résultats : Entre 2010 et 2016, 35 des 54 pays d'Afrique ont connu des épidémies de choléra. 1268 épisodes épidémiques ont été rapportés dont 13,04% au Nigeria et 4,35% au Burundi. Le nombre de cas notifiés était de 801022 dont 13232 décès (létalité globale =1,65%). Le Vibrio cholerae O1 et O139 sont les principaux agents étiologiques épidémiogènes. Les principaux facteurs de risques sont les pluies abondantes, les inondations, la contamination des sources d’eau et le manque d’assainissement. Conclusion : En dehors des souffrances éprouvées par les malades, les flambées de choléra provoquent la panique, désorganisent les structures économiques et sociales et freinent le développement des communautés touchées. Cependant, la mobilisation des secteurs de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène ainsi que le rensforcement des systemes de surveillance et riposte surtout au niveau transfrontalier sont des etapes essentielles pour la lutte contre les epidemies de cholera en Afrique subsaharienne

    [Alimentation de complément et état nutritionnel des enfants âgés de 6 à 24 mois dans la commune rurale de Liboré au Niger] Supplementary feeding and nutritional status of children aged 6 to 24 months in the rural commune of Liboré in Niger

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    Introduction. Être en bonne santé c’est se nourrir avec une alimentation adéquate en quantité, en qualité et variée. C’est pourquoi les enfants de moins de 2 ans qui sont à l’état de croissance ont besoin d’une alimentation de complément approprié. Objectif. Déterminer les aliments de complément et l’état nutritionnel des enfants de 6 à 24 mois. Matériel et méthodes. La présente étude est descriptive transversale, réali-sée dans 8 villages de la commune de Liboré au Niger sur un échantillon de 137 enfants. Résultats. Il ressort de l’étude que les enfants ont bu ou consommé principalement, avant l’âge de 6 mois, de l’eau simple (95,9%), des décoctions (39,7%), de la bouillie (23,1%) et des produits lactés (13,2%) ainsi qu’une consommation de 0,8% de pomme de terre et de jus de fruit. Les aliments locaux fréquemment utilisés étaient des céréales (98,5%) suivi des légumineuses (67,2%), la viande et le poisson ne représentent respectivement que 17,5% et 50,4%. La consommation des fruits et des légumes dépend des saisons. Les principaux repas des enfants étaient le lait maternel (95,6%), le plat familial (76,6%), la bouillie simple (64,2%) et une faible introduction de bouillie enrichie (31,4%), de purée (5,1%) et de soupe (3,6%). Dans les dernières 24 heures, les enfants ont consommé des céréales (93,4%), suivi du lait maternel (81,0%). Selon l’indice Z-score, l’état nutritionnel des enfants était de 27,0% pour l’émaciation et 29,2% pour le retard de croissance. Conclusion. Seuls 31,4% des enfants consomment la bouillie enri-chie. Afin de remédier à ces problèmes d’alimentation de complément et nutritionnel, il est d’autant plus important de mettre en oeuvre des interventions nutritionnelles à haut impact pour favoriser une alimentation optimale chez les enfants pendant les deux premières années de vie. [Introduction. Being healthy means eating adequate food in quantity, quality and variety. This is why children under 2 years of age who are in the growth stage need an appropriate complementary diet. Objective. Determine the complementary foods and nutritional status of children 6-24 months of age. Material and methods. The present study was descriptive and cross-sectional, conducted in 8 villages of the Liboré commune in Niger, on a sample of 137 children. Results. The study showed that the children drank or consumed mainly before the age of 6 months simple water (95.9%), decoctions (39.7%), porridge (23.1%), and milk products (13.2%), as well as a consum-ption of 0.8% of potato and fruit juice. The local foods frequently used were cereals (98.5%) followed by legumes (67.2%), and meat and fish represented only 17.5% and 50.4% respectively. The use of fruits and vegetables depended on the season. Children main meals were breast milk (95.6%), family dish (76.6%), simple porridge (64.2%), and a small introduction of enriched porridge (31.4%), mashed (5.1%), and soup (3.6%).In the last 24 hours before the survey, children consumed cereals (93.4%), followed by breast milk (81.0%). According to the Z-score index, the nutritional status of children was 27.0% for wasting and 29.2% for stunting. Conclusion. Only 31.4% of children consume enri-ched porridge. In order to remedy to these problems of complementary and nutritional feeding observed in children, it is all more important to implement high-impact nutritio-nal interventions to promote optimal nutrition in children during the first two years of life.

    A Fatal Case of COVID-19 in an Infant with Severe Acute Malnutrition Admitted to a Paediatric Ward in Niger

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    While there have been very few fatal cases, SARS-CoV-2 has been reported in paediatric patients. This study aims to describe a fatal case of COVID-19 in a child with severe acute malnutrition. The eight-month-old child presented with fever, diarrhoea, and difficulty in breathing. The mother of the child had fever and shortness of breath four weeks before she died. Physical examination revealed lethargy, dehydration, and severe weight loss with a weight of 5 kg at a height of 78 cm tall. The weight-for-height index was less than three Z-scores, which corresponds to severe acute malnutrition. The pulmonary examination revealed moderate respiratory distress, and the chest X-ray presented features suggestive of pneumonia in the right lung area. In the context of the COVID-19 outbreak in Niger and the circumstances of the mother’s death, a nasal swab was taken for laboratory confirmation. Treatment provided to the child included intranasal oxygen, antibiotics, and a dietary program with therapeutic milk. The child died 48 hours after his admission. The history of contact with a SARS-CoV-2 suspect or positive patient should lead to screening for infection by using RT-PCR. It is important to investigate malnutrition as a potential risk factor for severe SARS-CoV-2 infection and resultant mortality
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