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Esophageal variceal ligation in the secondary prevention of variceal bleeding: Result of long term follow-up
Introduction: Long-term outcome of patients after band ligation have been poorly defined. Therefore, we conducted a long-term follow-up study to delineate the outcome of ligation in patients with portal hypertension in the Hassan II university hospital, Fes, Morocco. Methods: Over 118 months patients treated by endoscopic variceal ligation were received regular follow- up and detailed clinical assessment of at least 24 months.Results: One hundred twenty five patients were followed up for a mean of 31 months (range 12-107 months). Obliteration of the varices was achieved in 89.6 % (N=112) of patients, with 3 +/-1.99 (range 1-8) endoscopy sessions over a period of 14+/-6.8 weeks (range 3-28). The percentage of variceal recurrence during follow-up after ligation was 20.5 % (N=23). Recurrence were observed in a mean of 22 months +/- 7.3 (range 3-48). Bleeding rate from recurrent varices was 30.4 % (7/23). Rebleeding from esophageal ulcers occurred in 5.6 % (7/125) of patients. Portal hypertensive gastropathy before and after eradication of varices was 17.6% (N=22) and 44.6% (N=50) respectively; p< 0.05. Fundal gastric varices was 30.4% (N=38) and 35.7% (N=40) before and after eradication of varices respectively; p> 0.05. The overall mortality was 4 % (N=5).Conclusion: Band ligation was an effective technical approach for variceal obliteration with low rates of variceal recurrence, rebleeding and development of gastric varices. Furthermore, it was associated with frequent development of portal hypertensive gastropathy.Key words: Variceal hemorrhage, endoscopic band ligation, liver cirrhosis, complication of band ligation, esophageal varices, secondary preventio
Assortative mixing as a source of bias in epidemiological studies of sexually transmitted infections: the case of smoking and human papillomavirus
For studies examining risk factors of sexually transmitted infections (STIs), confounding can stem from characteristics of partners of study subjects, and persist after adjustment for the subjectsâ individual-level characteristics. Two conditions that can result in confounding by the subjectsâ partners are: (C1) partner choice is assortative by the risk factor examined and, (C2) sexual activity is associated with the risk factor. The objective of this paper is to illustrate the potential impact of the assortativity bias in studies examining STI risk factors, using smoking and human papillomavirus (HPV) as an example. We developed an HPV transmission-dynamic mathematical model in which we nested a cross-sectional study assessing the smokingâHPV association. In our base case, we assumed (1) no effect of smoking on HPV, and (2) conditions C1âC2 hold for smoking (based on empirical data). The assortativity bias caused an overestimation of the odds ratio (OR) in the simulated study after perfect adjustment for the subjectsâ individual-level characteristics (adjusted OR 1·51 instead of 1·00). The bias was amplified by a lower basic reproductive number (R(0)), greater mixing assortativity and stronger association of smoking with sexual activity. Adjustment for characteristics of partners is needed to mitigate assortativity bias
La différence épidémiologique des hémorragies digestives hautes entre les hommes et les femmes
Introduction: Des diffĂ©rences Ă©pidĂ©miologiques, Ă©tiologique voire pronostique des hĂ©morragies digestives hautes (HDH) entre les deux sexes opposĂ©s ont Ă©tĂ© citĂ© par diffĂ©rentes Ă©tudes. MĂ©thodes: Nous avons essayĂ© de dĂ©celer ces diffĂ©rences Ă travers une analyse rĂ©trospective nichĂ©e sur une Ă©tude prospective sur les hĂ©morragies digestives hautes ayant inclus 945 patients.RĂ©sultats: Six cents trente-sept patients Ă©taient des hommes (67,4% Vs 32,6%). Un antĂ©cĂ©dent dâHDH Ă©tait trouvĂ© chez 24,2% des cas sans diffĂ©rence significative entre les deux sexes. LâĂąge de survenue de lâhĂ©morragie Ă©tait plus Ă©levĂ© chez les femmes que chez les hommes : 51,5 ans ± 18,8 Vs 47,8 ans ± 18,3 (p : 0,003). Les Ă©tiologies de lâHDH Ă©taient diffĂ©rentes entre les deux sexes. Alors que lâhĂ©morragie liĂ©e Ă lâHTP Ă©tait la premiĂšre cause chez la femme (38 % Vs 23,5 % chezlâhomme, p<0,0001), câest la pathologie ulcĂ©reuse qui venait en premier chez lâhomme (62 % Vs 36,7 % chez la femme, p <0,0001). Un besointransfusionnel Ă©tait notĂ© chez 42,4 % des patients de sexe masculin contre 35,4 % des patientes avec un p = 0,03. Le taux de rĂ©cidive et de dĂ©cĂšs global Ă©taient de 7,5 % et de 5,7 % des cas respectivement, sans diffĂ©rence significative entre les deux sexes.Conclusion: LâĂ©tude trouve un profil Ă©pidĂ©miologique, clinique et Ă©tiologique diffĂ©rent selon le sexe des patients.Key words: HĂ©morragie digestive haute, Ă©pidĂ©miologie, sexe masculin, sexe fĂ©minin, endoscopie, ulcĂšre gastroduodĂ©nal, hypertension portal
Complication rare de la coloscopie chez un patient sous anticoagulant: hemopĂ©ritoine par rupture dâun hĂ©matome sous capsulaire de la rate, cas clinique
La coloscopie Ă visĂ©e diagnostique et/ou thĂ©rapeutique est un examen invasif frĂ©quemment pratiquĂ©e de nos jours. La perforation colique et l'hĂ©morragie digestive en sont les principales complications. La survenue d'un hĂ©mopĂ©ritoine par rupture d'un hĂ©matome sous-capsulaire splĂ©nique est une complication extrĂȘmement rare et potentiellement mortelle de la coloscopie. Un traumatisme splĂ©nique minime passĂ© inaperçu et la prised'anticoagulant en sont des facteurs favorisants. Nous prĂ©sentons le cas d'une rupture d'un hĂ©matome sous-capsulaire de la rate aprĂšs une coloscopie, survenue chez un patient de 70 ans porteur d'une valve mitrale mĂ©canique sous acĂ©nocoumarol Ă dose hypocaogulante. La nĂ©cessitĂ© d'obtention d'une anti coagulation rapidement efficace et l'instabilitĂ© hĂ©modynamique avaient justifiĂ©e la rĂ©alisation d'une splĂ©nectomie. L'Ă©volution Ă©tait favorable. A travers cette observation clinique nous discutons les mĂ©canismes et les modalitĂ©s de prise en charge devant cette complication
Traitement Ă lâiodeâ131âpour cancer de la thyroĂŻdeâ: estimation des doses de radiation reçues par les proches et des temps de restriction de contact
Les patients atteints de cancer de la thyroĂŻde et qui sont traitĂ©s Ă lâiode radioactif sont une source potentielle dâexposition aux rayonnements chez leur entourage. Cette Ă©tude a portĂ© sur 82âcas de cancers diffĂ©renciĂ©s de la thyroĂŻde traitĂ©s par chirurgie complĂšte, qui ont reçu, chacun 3,7âGBq dâiodeâ131 et ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©s pendant en moyenne 72âh. Nous avons estimĂ© par le calcul, les doses dĂ©livrĂ©es par ces patients selon diffĂ©rentes situations imaginĂ©es de la vie quotidienne, au cas oĂč ils ne respecteraient pas les pĂ©riodes de restriction recommandĂ©es par la CIPR. Le calcul se basait sur la mesure des dĂ©bits de dose des patients, 15âmin aprĂšs la prise du radionuclĂ©ide et au moment de quitter lâhĂŽpital. Les doses cumulĂ©es par les proches Ă©taient en moyenne de 802,42âÎŒSv pour des durĂ©es de contact entre 3 et 5âjours sans restriction. Par ailleurs, nos rĂ©sultats ont montrĂ© que les pĂ©riodes de restriction de contact avec les proches, telles quâelles sont prĂ©conisĂ©es par la CIPR pour les dĂ©bits Ă la sortie, supĂ©rieures Ă 10âÎŒSvâ/âh, semblent trop longues et gagneraient Ă ĂȘtre rĂ©duites pour le confort des patients et celui de leurs proches
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