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    Valeur pastorale des parcours naturels en zone soudano-guinéenne et stratégie paysanne d’adaptation aux effets de leur invasion par Chromolaena odorata au Bénin

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    Cette étude sur les pâturages naturels envahis par Chromolaena odorata a été réalisée dans la zone de transition guinéo-congolaise/soudanaise du Bénin. L’objectif de l’étude est d’analyser les connaissances endogènes, les paramètres biologique et agronomique pouvant permettre de déterminer l’effet de l’invasion de C. odorata sur le potentiel pastoral. Les valeurs du coefficient de similitude de Jaccard (<50%), montre que lespâturages aux différents stades d’invasion ne sont pas similaires. La richesse spécifique est plus élevée au niveau des pâturages aux stades 1 et 2 d’invasion. La phytomasse des graminées a varié de 0,37 à 5,62 t MS/ha. Elle est plus élevée dans les pâturages au stade 1 d’invasion. La valeur pastorale (1,12 à 56,9) et la capacité de charge (0,00 à 0,83 kg MS/ha) diminuent avec l’intensité d’invasion par C. odorata. Les éleveurs disposent des connaissances endogènes sur la biologie de C. odorata et adaptent des stratégies d’élevage. Les critères de choix des espaces à pâturer sont par ordre de classification: les graminées consommées sans hésitation, les graminées consommées occasionnellement, le volume et l'accessibilité aux ressources fourragères. Le niveau d’invasion peuvent servir d’indicateurs essentiels de la qualité fourragère des parcours envahis en l’absence de toute analyse bromatologique

    Etude comparative de la productivité de repousses et de la capacité de charge des hémicryptophytes soumises aux feux de végétation dans les parcelles irriguée et non irriguées dans la Réserve Transfrontalière de Biosphère (RTB) du W - Benin

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    La disponibilité des fourrages dans le secteur soudano-sahélien est remarquablement faible en saison sèche, notamment dans La Réserve Transfrontalière de Biosphère (RTB-W Bénin) qui, de par sa position géographique, est de plus en plus menacée par la sahélisation. La présente étude a pour but de contribuer à l’amélioration de la productivité du fourrage vert en saison sèche pour les herbivores sauvages du parc W. Elle a porté sur le pâturage à Andropogon gayanus var bisquamulatus et Vitellaria paradoxa aux chutes de Koudou. Au niveau de ce pâturage, une parcelle irriguée (feu précoce à cycle répétitif et apport d’eau) et deux parcelles non irriguées, l’une ayant subi un traitement de feu précoce à cycle rotatif et l’autre ayant subi un traitement de feu précoce à cycle répétitif ont été définies. Les résultats de cette étude ont révélé que le biovolume varie de 82,4 m3/ha à 953,0 m3/ha. La plus grande valeur est obtenue sur laparcelle irriguée (953,0 m3/ha) et la plusfaible sur la parcelle non irriguée à cycle rotatif (82,4 m3/ha). La phytomasse maximale obtenue en fin depériode d’expérimentation sur la parcelle irriguée est de 617,17 ± 269,01 kg MS/ha. Cette phytomasse est plusélevée que celle enregistrée dans les parcelles sans apport d’eau :41,71 ± 10,67 kg MS/ha pour le cycle rotatifet 201,06 ± 15,82 kg MS/ha pour le cycle répétitif. La demande en terre équivalente sur la parcelle irriguée estde 0,15 ha/UBT en saison sèche, et il faut 3,06 à 15 fois plus de terre pour nourrir une (1) unité bovinetropicale (UBT) en saison sèche en absence d’apport d’eau. © 2010 International Formulae Group. All rights reservedMots clés: Pâturages naturels, productivité, biovolume, parc W-Bénin, chutes de Koudou

    Effet de l’âge et de l’intensité de pâture sur le développement des touffes et la production de biomasse de Panicum maximum var. C1 dans les pâturages artificiels en zone soudanienne et subéquatoriale

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    L'objectif de l’étude est d’évaluer l’effet du mode d’exploitation sur le développement des organes de régénération des graminées vivaces et leur productivité dans les pâturages artificiels des fermes d’élevage de Kpinnou, de Samiondji et de l’Okpara au Bénin. Les données ont été collectées sur les trois fermes au pic de biomasse au cours du mois d'octobre. Les mesures de densité de touffes et de la surface des plateaux de tallage ainsi que la récolte de biomasse ont été réalisées dans 27 parcelles de Panicum maximum var. C1 âgées de 2 ans, 5 ans et 10 ans en prenant en compte les parcelles fauchées, les parcelles moyennement pâturées et les parcelles fortement pâturées. Les résultats ont montré que le nombre moyen de touffes par m² est plus élevé pour tous les pâturages en condition de surpâturage qu’en condition de non pâture. La moyenne était de 15,68 touffes.m-2 dans les zones surpâturées contre 6,00 touffes.m-2 dans les zones fauchées. La densité moyenne des touffes dans les pâturages en condition de pâture moyenne était de 8,76 touffes.m-2. La surface des plateaux de tallage et la production de biomasse ont évolué inversement à la densité des touffes, en fonction de l’âge et de l’intensité de pâture. La surface moyenne couverte par les plateaux de tallage en condition de fauche était 336,29 cm2.m-2 contre 219,61 cm2.m-2 en condition de surpâture. La surface moyenne couverte au sol dans les zones d'exploitation moyenne était de 251,97 cm2.m-2. Ceci confirme que la pâture a des impacts très évidents sur les pâturages artificiels exploités par le bétail.Mots clés : Groupements végétaux artificiels, pâture, plateaux de tallage, densité de touffes

    Adaptation d’un cultivar de Niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp.) aux conditions pédoclimatiques de Boundji (République du Congo)

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    L’étude réalisée sur un cultivar de niébé dans la zone de Boundji en République du Congo se justifie par la recherche des plantes fourragères à utiliser pour l’amélioration des pâturages. L’objectif de cette étude estd’avoir des données préliminaires sur la croissance et la production de ce cultivar de niébé en rapport avec les conditions pédoclimatiques de la zone. Le pouvoir germinatif des graines a été évalué, avant le semis etaprès la récolte. Le semis a été fait en ligne sur des buttes avec un espacement de 75 cm x 50 cm. Les résultats obtenus montrent que le niébé a un bon pouvoir germinatif (92 %), la croissance est normale, laproduction foliaire moyenne est bonne à deux mois après le semis (888 kg/ha) et celle de graines sèches récoltées à trois mois est faible (184 kg/ha). Ce cultivar s’adapte bien aux conditions écologiques de la zone.La production élevée de feuilles pourrait faire de ce cultivar une plante fourragère à prendre en compte dans des programmes d’aménagement des pâturages au Congo et ailleurs.Mots-clés : Niébé, croissance, production foliaire, production en graines, zone de Boundji

    Valeur alimentaire des fourrages consommés par les taurillons Borgou sur les parcours naturels du centre du Bénin

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    En zone soudanienne de l’Afrique de l’Ouest, les parcours naturels constituent l’essentiel de l’alimentation des animaux herbivores. Les connaissances relatives aux activités d’ingestion des bovins et à la valeur alimentaire des fourrages prélevés au pâturage sont limitées et sont une contrainte à la formulation des rations complémentaires à ces fourrages. Les activités d’ingestion de six taurillons Borgou (120 ± 0,6 kg) ont été étudiées durant la saison des pluies sur quatre jachères différentes. Des relevés floristiques ont permis d’identifier les espèces fourragères composant les pâturages. Différentes activités d’ingestion des taurillons au pâturage ont été suivies par des observations directes. La proportion du temps passé au pâturage par les taurillons pour le déplacement, le repos-rumination et l'abreuvement ont été respectivement de 67,0, 10,6, 15,7 et 6,7%. Les graminées constituent plus de 50% des fourrages prélevés. Le moment de la journée influence significativement (P < 0,5) la valeur nutritive des fourrages. La matière organique digestible ingérée a varié de 38 à 62 g MSkg-0,75. En saison de pluie, le régime alimentaire des taurillons est satisfaisant en énergie (0,83 UFL kg-1 MO) mais pauvre en matières azotées digestibles (44 g.kg-1 MO), ceci limite la performance des animaux.Mots clés: Ruminant, Jachères, Comportement alimentaire, Valeur nutritive, zone soudanienn

    Diversité et caractérisation morphologique des écotypes de l’espèce fourragère Panicum maximum au Bénin

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    Panicum maximum est une espèce fourragère très polymorphe répandue en Afrique tropicale. Une meilleure connaissance de sa diversité contribuera à son amélioration et à son utilisation. Cette étude a étéréalisée en 2008 dans la zone Ouest Africaine sur des souches  autochtones et porte sur 70 accessions de l’espèce collectées dans différentes zones agro-écologiques. Elles ont été installées selon un écartement de 1 m sur 1 m dans un dispositif de blocs complètement aléatoire sur des parcelles de 4 m × 4 m répétées 3 fois. Des données concernant quatorze caractéristiques dont 01 géographiques, 09 morphologiques, 02 agronomiques et 02 physiologiques ont été collectées et analysées en composantes principales. Les résultats ont montré que lestrois premières composantes ont absorbé 85,3% des variations totales. La classification numérique a permis d’identifier 9 écotypes (R2 = 87%) présentant entre elles des différences significatives (p < 0,05). La hauteurdes plants varie de 123 à 430 cm, le tallage des plants est compris entre 33 et 77 talles par touffe, le diamètre des talles mesure 4 à 7 mm, le nombre de feuilles par talle est de 7 à 12 unités. La floraison des accessions apparaît entre 6 et 13 semaines après installation. L’étude a identifié d’une part des écotypes résistants à la sécheresse et d’autre part des écotypes présentant des caractéristiques conférant des potentialités au plan agronomique. Enfin, les différentes corrélations observées entre les caractéristiques ont montré qu’il est possible d’améliorer par des croisements les performances de l’espèce aux fins de sa production fourragère.Mots clés: Herbe de Guinée, écotypes, accessions, caractéristiques, Béni

    Nutritional Value of Climate-Resilient Forage Species Sustaining Peri-Urban Dairy Cow Production in the Coastal Grasslands of Benin (West Africa)

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    : Along the coast of West Africa, grazing ruminants rely on perennial forage species remaining in uncultivated plots, roadsides, and marshlands during the dry season. To assess the quality of these forages, thirteen drought-tolerant plants were harvested at the mature stage, and the samples were evaluated for chemical composition, in vitro fermentation characteristics, and metabolizable energy (ME) content. They are ten drought-tolerant grasses, including: Andropogon virginicus, Brachiaria deflexa, Cenchorus biflorus, Dactyloctenium aegyptium, Eragrostis tremula, Leptochloa caerulescens, Loudetia aroundinacea, Paspalum notatum, Paspalum vaginatum, Pennisetum purpureum, two perennial herbs, Chamaecrista rotundifolia, Zornia latifolia, and one multipurpose tree, Elaeis guineensis. Legume species had the highest nutritional value (highest crude protein and ME, and lowest neutral detergent fiber) of the species studied. In terms of the in vitro data, the gas produced after 120 h of incubation ranged from 149 mL/g in E. tremula to 185 mL/g in Paspalum. Z. latifoliaa and had the fastest rate of fermentation, producing half of the total gas in 19.5 h, whereas E. tremula required 49.9 h (p < 0.01). The production of branched-chain fatty acids (isobutyrate and isovalerate) was greatest for E. guineensis and the lowest in both Paspalum species (p < 0.01). The study suggests the need for the protein supplementation of the animals to ensure maximum forage utilization and to satisfy the nutrient requirements of ruminant livestock

    Nutritive value and in vitro methane production of two perennial grasses under different stocking rates in periurban areas of West-Africa

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    Background. In sub-Saharan Africa, pasture is the most used practice in ruminant production, and grazing areas characteristics varied in different environment. To improve ruminants’ performances, the quality of forages represents one of the most important factors to keep under control. Objective. To quantify the effects of grazing stocking rate on the nutrient composition, energy content and in vitro fermentation characteristics including volatile fatty acids (VFA) and methane production (CH4) of two local perennial grasses Dactyloctenium aegyptium L. and Leptochloa caerulescens L. Methodology. The forage samples were collected in three locations (Zinvié, Gakpé, Adounko) characterized by different stocking rate (low, medium and high). Their chemical composition, energy content and in vitro fermentation characteristics, including CH4 production, were determined. Results. D. aegyptium showed the highest crude protein, energy content, organic matter degradability and VFA production (p<0.01) when collected in Zinvié, whereas the highest (p<0.01) structural carbohydrates (NDF) content was detected in Gakpé area and the highest CH4 production was recorded from the sample collected in Adounko (p<0.01). Contrariwise, L. caerulescens showed the highest level of crude protein and degradability (p<0.01) when collected in Zinvié, whereas it proved the highest NDF content and the lowest lignin values (p<0.01) when collected in Adounko. The highest CH4 level was obtained from the sample collected in area of Gakpé (p<0.01). Higher (p<0.01) in vitro VFA production were recorded in samples collected in Adounko and Gakpé than in the Zinvié. Implications. The results obtained in this study highlight the significant influence of urbanization and herd concentration, as well as of other environmental conditions, on the nutritional value and potential environmental impact of the studied perennial grasses. Conclusion. Samples from high grazing stocking rate locations produced more in vitro methane. Further in vivo studies are needed to confirm these results

    Performances laitiere et economique des vaches metisses (gir x borgou) complementees avec la dreche de sorgho au paturage a panicum maximum C1 dans le nord-Benin

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    Dans les pays en développement, la demande en lait et produits laitiers ne cesse de croître. Pour cela, une expérimentation a été menée à la Ferme d’Elevage d’Okpara (FEO) au Bénin pour évaluer l’effet de la complémentation à base de la drêche de sorgho sur les performances laitières et économiques des vaches allaitantes (Gir x Borgou). Cette étude a porté sur 21 femelles âgées de 6,33 ± 0,57 ans dont le numéro de lactation est égal à 2,33 ± 0,57. Ces animaux ont été répartis en trois lots homogènes (lot 1 ; lot 2 et lot 3) de 7 animaux chacun, recevant respectivement 0, 1 et 2 kg de complément. L’aliment de base de ces animaux était le Panicum maximum var. C1 du pâturage. Les performances laitières étaient suivies pendant 98 jours. Après l’analyse de variance (ANOVA) à un effet sur le logiciel Minitab 17, les valeurs moyennes ont été comparées par le test de Tukey. En moyenne, le lot 1 a produit 1,14 ± 0,44 kg de lait par jour (kg lait/jour) ; le lot 2, 2,03 ± 0,54 kg lait/jour et le lot 3, 3,00 ± 0,41 kg lait/jour. Ces données sont significativement différentes (P&lt;0,05) d’un lot à un autre. Les efficacités alimentaires ont été respectivement de 2,11 ± 0,03 et 1,61 ± 0,02 chez les lots complémentés. En investissant 100 F CFA dans la complémentation avec la drêche de sorgho, l’éleveur gagne 190 F CFA et 406 F CFA respectivement au niveau des lots 2 et 3. L’utilisation de la drêche de sorgho dans l’alimentation des vaches métisses pour la production de lait est donc très bénéfique. Mots clés : Vaches métisses, pâturage, drêche de sorgho, performances, Nord-Bénin. &nbsp;English Title:&nbsp; Dairy and economic performance of mixed cows (gir x borgou) complemented with sorgho brewer’s on &lt;i&gt;Panicum maximum&lt;/i&gt; C1 grazing in Northen Benin In developing countries, the demand for milk and dairy products continues to grow. For this, an experiment was carried out at the Okpara Farm (FEO) in Benin to assess the effect of complementation with dry sorghum brewer’s on the milk and economic&nbsp; performance of suckler cows (Gir x Borgou ). This study involved 21 females aged 6.33 ± 0.57 years whose lactation number was 2.33 ± 0.57. These animals were divided into three homogeneous lots (lot 1; lot 2 and lot 3) of 7 animals each, receiving 0, 1 and 2 kg of supplement respectively. The staple food of these animals was Panicum maximum var. C1 of the pasture. Milk performance was monitored for 98 days. After an effect analysis of variance (ANOVA) on Minitab 17 software, the mean values were compared by the Tukey test. On average, lot 1 produced 1.14 ± 0.44 kg of milk per day (kg milk / day); lot 2, 2.03 ± 0.54 kg milk / day and lot 3, 3.00 ± 0.41 kg milk / day. These data are significantly different (P&lt;0.05) from one batch to another. Food efficiencies were 2.11 ± 0.03 and 1.61 ± 0.02, respectively, in the complemented lots. By investing 100 FCFA in the complementation with sorghum brewer’s, the farmer earns 190 FCFA and 406 FCFA respectively in lots 2 and 3. The use of sorghum brewer’s in the feeding of mixed-breed cows for the production of milk is therefore very beneficial. Key words: Mixed cows, pasture, sorghum brewer’s, performances, North-Benin
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