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    Analyse fonctionnelle des grattoirs du Témiscouata : tracéologie, morphologie et expérimentation

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    Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

    Le patrimoine culturel immatériel au seuil des sciences sociales

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    L’entrée en vigueur de la Convention sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) de 2003 a abouti, dès 2009, au dépôt des premières candidatures sur les listes de l’Unesco, alors même que le champ du PCI était encore peu connu des chercheurs et des acteurs du patrimoine. Après plusieurs années marquées par la prédominance des recherches ethnologiques sur ce nouveau patrimoine, le Centre culturel international de Cerisy-la-Salle (Normandie) accueillait du 24 au 29 septembre 2012 un colloque international rassemblant des chercheurs de plusieurs disciplines (ethnologues, anthropologues, économistes, juristes, historiens, géographes), des responsables de l’Unesco, des fonctionnaires de l’administration culturelle et des acteurs de terrain associatifs. Les participants y confrontaient pour la première fois des lectures contrastées de l’histoire du PCI, de la valeur politique de ce patrimoine et du rôle qu’y tient la participation des « communautés ». Nourrit de nombreuses études de cas empruntées au contexte international mais aussi au contexte territorial de la Normandie, ce colloque de Cerisy fut ainsi la première entreprise intellectuelle collective de grande ampleur consacrée au PCI où ont été énoncés les prémisses de recherches pluridisciplinaires promises aux développements que l’on constate aujourd’hui. Il a de ce fait constitué un tournant décisif dans les études patrimoniales liées à l’immatériel. Cet important volume réunit les actes de cette rencontre majeure qui a fait date dans l’histoire de la réflexion sur la mise en œuvre de la Convention Unesco

    Le patrimoine culturel immatériel

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    Qu’est-ce que le patrimoine culturel immatériel ? Pourquoi inventer une nouvelle catégorie de patrimoine dans un monde déjà obsédé par la conservation des traces du passé ? Peut-on protéger des expressions culturelles vivantes sans les figer ? À qui revient la charge de le faire ? À qui appartient ce patrimoine ? À travers une analyse des politiques culturelles récemment engagées par les États à la suite de la Convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003), cet ouvrage propose des premières réponses à ces questions. En effet, cette catégorie patri­moniale, qui suscite des attentes et un engouement croissants parmi les acteurs sociaux et politiques à l’échelle planétaire, est à l’origine de vives controverses entre acteurs ins­titutionnels et scientifiques. Modelée sur une acception anthropologique de la culture, cette notion ne peut que retenir l’attention des ethnolo­gues, qu’ils choisissent de s’investir dans le chantier d’élaboration de ce patrimoine, ou d’observer à distance l’« effet Unesco » sur des objets tels que la samba de roda ou les fêtes de la Tarasque. Au cœur du débat anthropologique contemporain, l’institution du patrimoine immatériel est trop récente pour avoir déjà fait ses preuves. Mais les difficultés qu’elle pose, aux acteurs sociaux et aux institutions, en France comme à l’étranger, montrent que, loin de simplement élargir le champ patrimonial, elle implique des changements profonds. Les contributions ici réunies en analysent certaines des limites et des potentialités

    Émotions patrimoniales

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    Sur le terrain, le bon ethnographe s'attache à ce qui empêche ses interlocuteurs de dormir tranquilles, à ce qui les passionne, les fait débattre à l'infini, les met en joie ou en larmes, les émeut… En France et en Europe, il y a à peine un demi-siècle que le patrimoine fait pleinement partie de ces causes pour lesquelles individus et collectifs se mettent en mouvement. Le présent ouvrage analyse cette révolution discrète mais profonde. Il la saisit dans la diversité concrète des mobilisations. Les unes sobres, les autres expansives. Certaines canalisées par le savoir-faire administratif, quelques-unes débordant tous les cadres et s'épanchant en résistance inattendue, spectaculaire, radicale. Une question anthropologique court dans cette enquête : comment est-on sorti du « temps des monuments », au cours duquel ces derniers incarnaient de façon très persuasive la patrie, grande ou petite, pour entrer dans le « temps du patrimoine » où se forge un tout autre rapport sensible au passé et où s’inventent des engagements inédits ? Ce nouveau régime patrimonial, plus ou moins promu à l’échelle du monde, se heurte un peu partout à des réactions politiques puissantes que la comparaison ethnologique nous aide à identifier

    Les campus universitaires

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    L’architecture des campus universitaires édifiés en Europe et partout ailleurs dans le monde entre 1945 et 1975, a adopté des formes et des techniques innovantes. Aujourd’hui, la nécessité de prendre en compte son indispensable adaptation au développement des offres de formation et à l’accroissement du nombre des étudiants ainsi que l’apparition des nombreux problèmes de restauration-réhabilitation que posent ses bâtiments, obligent à réfléchir à la question de sa conservation qui concerne plus largement le patrimoine architectural du XXe siècle. En conséquence, la typologie architecturale des campus universitaires est entrée dans le champ d’étude de nombreux spécialistes, architectes, historiens, urbanistes et sociologues qui en ont fait l’objet de leur recherche. Dans cet ouvrage, à travers une diversité de situations, leurs études d’exemples choisis proposent une approche pluridisciplinaire des problématiques, destinée à participer à l’établissement d’un bilan patrimonial indispensable.À André Jacqmain, architecte, décédé à Uccle le 28 janvier 2014 Puisse cet ouvrage rendre hommage à un architecte engagé, ardent défenseur d’une architecture puissante qui revendiquait la force des situations pour justifier ses choix. Auteur d’architectures emblématiques à Bruxelles en particulier, son œuvre s’inscrit significativement dans l’histoire de l’architecture du XXe siècle
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