15 research outputs found

    Lahire Bernard, L'invention de l'illettrisme : rhétorique publique, éthique et stigmates.

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    Horellou-Lafarge Chantal. Lahire Bernard, L'invention de l'illettrisme : rhétorique publique, éthique et stigmates.. In: Revue française de sociologie, 2001, 42-3. pp. 577-579

    La santé des infirmières françaises

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    La médecine du travail est née en France après la Première Guerre mondiale et progressivement l’éventail des maladies et des accidents du travail s’est élargi. Aujourd’hui, la collectivité se soucie du bien-être au travail, et raisonne en terme de santé au travail. Les grandes enquêtes cernent non seulement l’état de santé physique mais aussi l’état de santé psychologique des salariés. Les infirmières sont particulièrement une population à risque du fait de leurs conditions de travail souvent morbides et du fait qu’elles soient des femmes. Parce qu’elles sont femmes, elles seraient ontologiquement vouées à se dévouer à autrui sans que cela ne leur coûte. La reconnaissance de leur activité est passée par une lutte commune pour être considérées comme des professionnelles du soin. Mais la reconnaissance professionnelle se mesure avant tout à l’aune des actes techniques et leur travail de compassion, d’accompagnement parce qu’il est non quantifiable est jugé comme superflu dans un monde de rentabilité

    Réponse de Chantal Horellou-Lafarge

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    Horellou-Lafarge Chantal. Réponse de Chantal Horellou-Lafarge. In: Revue française de sociologie, 2002, 43-1. pp. 186-187

    Lahire Bernard, L'invention de l'illettrisme : rhétorique publique, éthique et stigmates.

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    Horellou-Lafarge Chantal. Lahire Bernard, L'invention de l'illettrisme : rhétorique publique, éthique et stigmates.. In: Revue française de sociologie, 2001, 42-3. pp. 577-579

    Une mutation dans les dispositifs du contrôle social : le cas de l'avortement

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    Chantal Horellou-Lafarge : Ein Wechsel in den Einrichtungen der sozialen Kontrolle : der Fall der Abtreibung. Die Abtreibung ist ein besonders gutes Analyseninstrument zur Entwicklung der Devianzerscheinungen so wie der zu ihrer Kontrolle vorhandenen Einrichtungen. Die vorliegende Untersuchung analysiert die verschiedenen sozialen Bewegungen, die zur Medikalisierung eines sozialen Problems gefuhrt haben. Sie zeigt den Uebergang der Abtreibungskontrolle vom Rechtsbereich in den medizinischen Bereich auf. Dieser Uebergang entspricht einer Entwicklung der sozialen Kontrolle, die aus der Art der Devianzen hervorging und aus der hieraus entstehenden Inadequation des Rechtssystems zur Kontrolle dieser Devianzen. Er hàngt ebenfalls mit einer Entwicklung des sozialen Gewichts der Aerzteschaft zusammen, da deren Autorität in der heutigen Legitimierung der Macht begrundet ist, namlich dem Wissen. Die Untersuchung der Abtreibung gestattet, diese Entwicklung zu analysieren, und erlaubt gleichzeitig, die Grenzen der Medikalisierung zu umreissen, indem sie zu weit über den Begrifî der Krankheit hinausgeht.Chantai Horellou-Lafarge : A mutation in the mechanisms of social control : the case of abortion. Abortion is a significant indicator through which the evolution of phenomena of deviance and the mechanisms established for controlling them can be analysed. The present article studies the various social movements whose convergence led to the medicalization of a social problem, and shows the control of abortion passing from the judicial to the medical field. This passage corresponds to an evolution of social control, owing to changes in the nature of the deviant behaviour and the resulting inadequacy of judicial control. Such an evolution is linked to the evolution of the social importance of the medical community in contemporary society, since its authority is grounded on its knowledge which its power currently justifies. Beyond allowing the analysis of this evolution, the study also brings out the limits of medicalization when it is extended to social conducts far exceeding the notion of « illness ».Chantai Horellou-Lafarge : Une mutation dans les dispositifs de contrôle social : le cas de l'avortement. L'avortement est un analyseur privilégié de l'évolution des phénomènes de déviance ainsi que des dispositifs mis en place pour les contrôler. Cette étude analyse les divers mouvements sociaux dont la convergence a abouti à la médicalisation d'un problème social. Elle montre le passage du contrôle de l'avortement du domaine judiciaire au domaine médical. Ce passage correspond à une évolution du contrôle social. Elle est due aux changements de la nature des déviances et, à l'inadéquation qui en résulte, du système judiciaire à leur contrôle. Elle est également liée à une évolution du poids social du corps médical dans la société actuelle puisque son autorité se fonde sur ce qui est la légitimation actuelle du pouvoir : le savoir. Si l'étude de l'avortement nous permet d'analyser cette évolution, elle nous permet aussi de cerner les limites de la médicalisation quand elle déborde trop largement de la notion de « maladie ».Chantal Horellou-Lafarge : Una mutation en los dispositivos de inspeción social : el caso del aborto. Es el aborto un analizador privilegiado de la evolución de los fenómenos de desvío tan como de los dispositivos arreglados para comprobarlos. Analiza ese estudio los diversos movimientos sociales cuya convergencia llegô a la medicalización de un problema social. Ensena el paso de la inspection del aborto desde el dominio judicial hasta el dominio médico. Corresponde ese paso con una evolution de la inspección social. Se debe a los cambios de la naturaleza de los desvios y a la inadecuación que résulta del sistema judicial a su inspección. Sigue también una evolución del peso social del cuerpo médico en la sociedad actual ya que se basa su autoridad en lo que es la legitimation actual del poder : el saber. Si nos permite el estudio del aborto analizar esa evolución, nos permite también comprender los limites de la medicalización cuando excede la nocion de « enfermedad ».Horellou-Lafarge Chantal. Une mutation dans les dispositifs du contrôle social : le cas de l'avortement. In: Revue française de sociologie, 1982, 23-3. La libéralisation de l'avortement, sous la direction de Paul Ladrière. pp. 397-416

    Réponse de Chantal Horellou-Lafarge

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    Horellou-Lafarge Chantal. Réponse de Chantal Horellou-Lafarge. In: Revue française de sociologie, 2002, 43-1. pp. 186-187

    La réforme de l'internat de médecine de 1982 et ses effets sur les choix professionnels des médecins

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    Reprenant les grands principes d'une première loi-cadre élaborée en 1979, la loi du 31 décembre 1982 a posé les bases du système actuel, en instaurant un concours national d'accès aux filières de spécialité et un résidanat de médecine générale, aboutissant à un doctorat portant qualification de médecine générale ou spécialisée. Le nouveau concours a conservé l'appellation d'internat, bien que sa vocation ne soit plus celle de l'ancien internat des hôpitaux, qui visait à pré-recruter le corps des praticiens hospitalo-universitaires. C'est désormais l'accès global aux spécialités qui se trouve régi par la loi du concours. L'analyse des conséquences de ce changement est au cœur de la recherche qui a été menée par notre équipe. Plusieurs hypothèses ont été formulées au départ, relatives, notamment, à une probable exacerbation de la division de la profession en segments étanches et inégalement légitimes. Chemin faisant, d'autres questions ont été soulevées, notamment en matière d'incidences sexuées de la réforme ou d'effets pervers sur les disparités régionales de développement sanitaire. En effet, les tendances démographiques générales témoignaient du peu d'incidences positives de la réforme sur l'équilibrage structurel et géographique de l'offre de soins. En outre, l'objectif de " valorisation de la médecine générale " méritait d'être interrogé, puisque le protocole de sélection faisait reposer l'orientation des étudiants en grande partie sur un " rang de classement ". Toutes ces observations justifiaient la réalisation d'une recherche ad hoc afin, notamment, de mieux comprendre, au-delà du " constat d'échec ", les mécanismes mis en œuvre à l'occasion de la réforme. Méthodologie L'enquête de terrain a été réalisée sur trois sites : les facultés de Lariboisière-Saint-Louis (Paris), Marseille et Nantes. Dans chaque université, un échantillon d'étudiants a été tiré de manière aléatoire à partir des listes d'inscrits en PCEM2 en 1973, 1975, 1978, 1980, 1984 et 1986. Les parcours des 1080 étudiants ainsi sélectionnés ont été relevés à partir de leurs dossiers et des procès-verbaux d'examens. Ce fichier a été complété par des données de carrière fournies par le Conseil national de l'Ordre des médecins et par les résultats des concours de l'internat nouveau régime, fournis par le Centre inter-universitaire de traitement de l'information (CITI II). Ces données ont été exploitées sous une forme anonyme et ont été complétées par des études de documents et des entretiens auprès d'une cinquantaine de médecins, dont plus de quarante étaient issus de l'échantillon statistique. Les effets induits de la réforme portent sur trois champs principaux : 1/ Les politiques universitaires et les stratégies étudiantes : au-delà des changements prévus au cours du troisième cycle, la réforme a contribué à modifier les deux premiers cycles des études. 2/ La structure du corps médical : selon leur université, les étudiants n'ont pas les mêmes chances de réussir le concours de l'internat, et les distorsions géographiques dans la répartition entre généralistes et spécialistes en sont accrues. À ces effets locaux, la concurrence entre les étudiants contribue à favoriser les plus proches des milieux universitaires et médicaux. Comme pour les concours des Grandes Écoles, le concours de l'internat fait barrage à la démocratisation de l'accès aux spécialités. En outre, les femmes apparaissent comme les grandes " perdantes " de la réforme, puisqu'elle s'orientaient, sous l'ancien régime, en majorité vers la médecine spécialisée et qu'elles deviennent aujourd'hui surtout omnipraticiennes. 3/ De l'éclatement d'un diplôme à la division d'une profession : le corps médical est, depuis la réforme, plus divisé que jamais. L'enquête rend bien compte de l'état permanent de concurrence dans lequel les étudiants se socialisent durant leurs études. En conséquence, l'écart se creuse entre des généralistes stigmatisés par " l'échec à l'internat " et des spécialistes considérés comme " l'élite " des étudiants en médecine. En outre, la standardisation des modes d'apprentissage, la prégnance des critères hospitaliers rendent plus difficile pour les étudiants une pratique ambulatoire centrée sur la clinique et à l'occasion de laquelle ils sont confrontés à des exigences économiques contredisant les principes selon lesquels ils ont été formés

    Les transformations récentes de la chirurgie française. Spécialisation, féminisation, segmentation 

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    Article consultable en ligne : www.cairn.info/revue-francaise-des-affaires-sociales-2011-2-page-104.htmNational audienceLa place de la chirurgie dans la division du travail médical évolue en raison des transformations du contexte d'activité dans les structures de soins et des modes d'appropriation, par les différents praticiens, des évolutions technologiques. L'utilisation de nouveaux outils et techniques concourt à redéfinir l'articulation entre spécialités médicales et chirurgicales. La judiciarisation et la hausse des primes d'assurance transforment le contexte d'activité des chirurgiens qui y voient une remise en cause de leur prestige. Leur recrutement apparaît problématique, dans la mesure où les politiques publiques n'ont pas su anticiper les besoins. Enfin, l'analyse des processus à l'œuvre à l'échelle intraprofessionnelle révèle le caractère hétérogène et fragmenté du métier. Si certains traits caractéristiques sont revendiqués et soudent le groupe des chirurgiens (rapport au soin, responsabilité à l'égard du malade, cadre d'apprentissage), celui-ci est loin d'être homogène. La place de ses membres et la reconnaissance dont ils font l'objet se différencient fortement selon le genre, les chirurgiennes étant porteuses d'une forme d'ethos différent, mais aussi en fonction des types de chirurgie et de leurs modes d'intervention spécifiques
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