Contribution à l'étude du lutécien entre les îles anglo-normandes et le Cotentin

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Les fonds sous-marins de la carte de Granville au 100.000 ème

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Examen exoscopique de quartz : Passage du caractère mat au caractère luisant dans le domaine marin infra-tidal

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Sur la présence de dépôts marins d'âge dunkerkien le long des côtes normandes et sur quelques autres dépôts flandriens

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Le lutécien au large du Cotentin. In : Colloque sur l'éocène, Paris, mai 1968

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Résultats préliminaires d'une campagne de sismique réflexion dans le golfe normano-breton

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Les nappes alluviales de la Seine à Cléon (près de Rouen) et leurs intercalations saumâtres

Sedimentological studies of Pleistocene deposits taken from the inside bend of the Seine meander at Cléon have shown that 17 clearly identifiable sedimentary levels exist here. These may be divided into four major sedimentary series. The alluvium. overlies an erosion surface of Senonian chalk with flints at between 4 and 5 m above MSL (Lautridou, Martin & Puissegur, op. cit.). River and estuarine sediments, containing fossil soils, may be observed in sequence up to + 20 m, and the terminal altitude of all Quaternary deposits is + 25 m. Series 1 contains alternating siliceous (A, C) and carbonate (B, D) layers, the latter with fauna of estuarine tendency. This is the oldest series, and is generally capped by an interglacial soil (over D). Series 2 reflects a progressive deterioration of climatic conditions. Series 3 is formed by typical estuarine deposits at the base, followed by an interstadial soil. Series 4 covers all previous deposits ; it consists mainly of periglacial debris of an accentuated nature, possibly containing a deformed interglacial soil surface. Dating of the series is in progress. The probable period covered lies between the Mindel and Würm glaciations.Dans la partie interne du méandre de la Seine à Cléon, l'étude sédimentologique détaillée des dépôts pléistocènes, a permis de dégager 17 niveaux bien individualisés, qui composent 4 grandes parties sedimentaires. Les alluvions reposent entre +4 et + 5 m N.G.F. sur une surface d'érosion (cf. note de Lautridou, Martin, Puissegur) de la craie à silex du Sénonien. Les sédiments fluviatiles et estuairiens, avec sols fossiles, s'observent de façon continue jusqu'à l'altitude de + 20 m et l'ensemble des dépôts quaternaires montent jusqu'à + 25 m. La série 1 offre une alternance de nappes siliceuses (A et Q et de niveaux carbonates (B et D) avec faunes de caractère estuairien faible. C'est la plus ancienne, elle est généralisée et se termine par un sol interglaciaire (sur D). La série 2 correspond à une dégradation climatique progressive. La série 3 débute par un niveau estuairien typique et s'achève par un sol interstadiaire. La série 4 recouvre l'ensemble, elle montre des phénomènes periglaciaires importants et remanie peut-être un sol interglaciaire. La datation précise des niveaux est en cours. Cet ensemble couvre vraisemblablement la période allant de la glaciation de Mindel à celle du Würm.Hommeril P., Martin P., Puisségur Jean Jacques. Les nappes alluviales de la Seine à Cléon (près de Rouen) et leurs intercalations saumâtres. In: Bulletin de l'Association française pour l'étude du quaternaire, vol. 11, n°3-4, 1974. Quaternaire et préhistoire de la Somme et de la Basse Seine. pp. 202-207