Réflexion et approche pour une éthique vétérinaire. Contribution de collègues "bioéthiciens"

Veterinary ethics is a relatively new discipline. It generally seems to involve the application of different ethical theories. Without denying the contribution of these theories to the positive development of relationships between humans and animals, the idea here is to demonstrate the relative moral deadend towards which they are currently pushing veterinary ethics. An enlightened choice is required concerning the nature of veterinary ethics, its objects and its relationship to other living beings, including humans. Along these lines, we propose here the development of a new approach to veterinary practice itself, based on practical and interdisciplinary, or even transdisciplinary studies. In other words, we try here to explain why and how veterinary ethics could become more like “ practical, interdisciplinary and global” bioethics, from both the epistemological and methodological standpoints.L’éthique vétérinaire est une discipline relativement récente. De manière générale, elle semble consister en l’application de différentes théories éthiques. Sans nier le rôle de ces théories dans l’évolution positive de la relation entre l’Homme et l’animal, l’idée ici, sur la base de notre expérience médicale et scientifique, est de montrer la relative impasse morale vers laquelle elles peuvent orienter aujourd’hui l’éthique vétérinaire. Aussi, un choix éclairé s’impose sur sa nature, son objet et ses rapports avec les autres êtres vivants, dont les Hommes. Dans cet article, nous proposons dans cette voie le développement d’une nouvelle approche, reposant sur une étude pratique et interdisciplinaire, voire transdisciplinaire, des pratiques vétérinaires elles-mêmes. En d’autres termes, nous tachons d’expliciter pourquoi et comment l’éthique vétérinaire pourrait se rapprocher, tant d’un point de vue épistémologique que méthodologique, d’une bioéthique dite « pratique, interdisciplinaire et globale ».Herve Christian, Stoeklé Henri-Corto. Réflexion et approche pour une éthique vétérinaire. Contribution de collègues "bioéthiciens". In: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France tome 173, 2020. pp. 128-133

COVID-19 : quelle bioéthique pour après?

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COVID-19 : comment résoudre la crise?

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COVID-19 : comment résoudre la crise?

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COVID-19 : quelle bioéthique pour après?

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Bioethics: “The Science of Survival”?

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Good practice in medicine and biology: scientific integrity needs global bioethics

Abstract We consider scientific integrity to constitute a new theory of morality of science, in a very specific deontological sense. Indeed, at least in practice, scientific integrity extends beyond scientific concerns, seeking to develop specific moral duties and/or procedures based on general moral values and/or standards, leading to common moral frameworks for usual scientific practices. This is, of course, necessary. Contemporary history has shown us only too well that usual scientific practices need common moral frameworks, especially in medicine and biology. However, like scientific practices, and medical and biological practices in particular, the persistence of certain moral values and/or standards and the priority attributed to them, can change significantly, due to changes in society, people, the times and/or environments, and they may be under strong tension. We therefore believe that a new theory of ethics of science, in a very specific teleological sense, may be required in this case, particularly in medicine and biology, in addition to scientific integrity. This ethical theory, through research, professionals and structures in ethics of science also called medical ethics, research ethics or bioethics in the fields of medicine and biology, should seek to identify and find specific ethical solutions to these tensions, applicable at a particular place and time, based on common ethical purposes and/or consequences. As a result, these specific ethical solutions may, or may not, lead to an evolution of common moral frameworks, which may, or may not, be developed on the basis of scientific integrity. In the fields of medicine and biology, this ethical theory is closely related to another theory, global bioethics, but with a number of new conceptual and methodological developments

Vers un consentement éclairé dynamique

La « médecine personnalisée » ou « médecine des données » doit permettre d’utiliser des données de masse pour adapter le traitement au patient. Ces données proviennent d’analyses d’échantillons biologiques de patients, combinées à des données cliniques. À un moment où une multitude d’informations est disponible instantanément via internet, la protection des données génétiques, en particulier, pose de nouveaux problèmes en termes de nature, de moyens, de statut et d’utilisation. Des solutions aux problèmes que cela pose sont nécessaires, avec une attitude légale, morale et éthique claire et sans équivoque, pour faciliter le développement de la médecine personnalisée. En amont de ces questions se trouve le modèle du consentement éclairé qui n’a pas évolué avec les progrès technologiques. La médecine est devenue beaucoup plus dynamique et les possibilités d’échange et de partage en temps réel d’informations, de données génétiques ou même d’échantillons biologiques entre patients, cliniciens, chercheurs et partenaires industriels doivent maintenant être prises en considération. Nous décrivons ici les avantages particuliers du consentement dit « dynamique » et « enrichi », donné par voie électronique, dans le cadre du développement de la médecine personnalisée