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    Florence vĂȘtue de draps de France. L’habillement des Florentins Ă  travers les comptabilitĂ©s domestiques de la fin du XIIIe siĂšcle

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    L’article étudie les modes de consommation vestimentaire des Florentins à la fin du XIIIe siècle à travers un corpus de comptabilités domestiques, déjà publiées, mais jamais étudiées du point de vue de l’habillement. Il met en évidence la prépondérance de certains types de vêtements (gonelle, garnache, etc.) et le faible degré de différenciation des habillements masculins et féminins ou des habillements de la ville et du contado (etc.), avant de montrer que les critères de distinction et de hiérarchie ne se percevaient pas au niveau du vêtement mais au niveau de l’étoffe. Aussi, il remarque la grande diffusion des draps de laine originaires du Royaume de France (Flandre, Artois, Normandie et Île-de-France) et, dans le même temps, la faible présence des draps florentins et italiens dans la garde-robe de la bourgeoisie d’affaires, puis s’interroge sur le marché des draps de laine à Florence autour de 1300. Enfin, la dernière partie de l’article connecte les résultats obtenus à partir du corpus étudié avec une série de thèmes connexes, comme l’histoire de la consommation, l’histoire des lois somptuaires, l’histoire sociale et politique de Florence et l’histoire du genre

    Dyeing and dyestuffs at the end of the late Middle Ages : Florence, Tuscany, Mediterranean

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    La thĂšse porte sur l’économie de la teinture et des matiĂšres tinctoriales Ă  la fin du Moyen Âge. Sa premiĂšre partie, dĂ©diĂ©e Ă  la teinture comme activitĂ© productive Ă  l’intĂ©rieur des cycles de production textile, a le double objectif, d’une part d’évaluer l’importance de la teinture pour l’industrie textile (autour de questions comme le poids de la teinture dans la formation des coĂ»ts de production, l’impact de la couleur sur le prix des produits finis, l’encadrement technique et productif de l’activitĂ© par les fabricants textiles et les corporations, etc.), d’autre part d’identifier les matiĂšres tinctoriales qui avaient le plus d’importance pour cette industrie(autour de questions comme les compĂ©tences techniques et la formation des teinturiers, le savoir-faire, l’évolution de la demande en couleurs d’habillement, les spĂ©cialisations professionnelles, etc.). La seconde partie de la thĂšse, centrĂ©e sur la production et le commerce des matiĂšres tinctoriales, dĂ©die une majeure attention Ă  certains produits (sans en nĂ©gliger aucun) et notamment Ă  la guĂšde (ou pastel) : aussi bien en raison de son poids commercial, que pour sa caractĂ©ristique – unique dans la gamme mĂ©diĂ©vale des teintures – d’avoir gĂ©nĂ©rĂ© une industrie de transformation Ă  grande Ă©chelle. La dualitĂ© du sujet – d’un cĂŽtĂ© une industrie urbaine bien circonscrite dans l’espace, de l’autre une gamme de produits de diffĂ©rentes origines gĂ©ographiques – a rendu nĂ©cessaire de dĂ©finir un cadre gĂ©ographique « ouvert ». Ainsi, l’industrie textile florentine de la laine et de la soie constitue le point de dĂ©part (et souvent le point d’arrivĂ©e), mais le fil du discours, selon les lieux de production ou selon les lieux d’échange, a Ă©tĂ© nĂ©cessairement portĂ© Ă  parcourir d’autres voies.The thesis focuses on the economics of dyeing and dyestuffs atthe end of the Middle Ages. This first part, dedicated to dyeing as a productive activity within the textiles production cycles, has the double objective, on the one hand to assess the importance of dyeing for the textile industry (around question like weight of dyeing in the formation of production costs, the impact of color on the price of finished products, the technical and productive supervision of the activity by textile manufactures and corporations, etc.), on the other to identify the dyestuffs which were most important for this industry (around question such as technical skills and training of dyers, the know-how, evolution of demand for clothing colors, professional specializations, etc.). The second part of the thesis,focused on the production and trade of dyestuffs, dedicates major attention to some products (without overlook any) and in particular to woad: as well because of its commercial weight, as for its characteristic – unique in the medieval range of dyes – of having generated a large-scale process industry. The duality of the subject – on one side an urban industry well circumscribed in space, on the other side a range of products from different origins – made necessary to define an “open” geographical framework. Thus, the Florentine textile industry of wool and silk thus constitutes the starting point (and often the point of arrival) but the discussion, according to the places of production or according to the places of exchange, was necessarily inclined to follow other paths

    Le travail salariĂ© dans l’Art de la Laine florentin avant la Peste Noire

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    Le Libro discepoli e pigione (1341-1346) de la teinturerie d’Art de la Laine Rucellai constitue la plus vieille comptabilitĂ© salariale florentine connue et la seule pour la pĂ©riode antĂ©rieure Ă  la Peste Noire. RedĂ©couvert rĂ©cemment, il permet de porter un regard neuf sur l’histoire du travail salariĂ© Ă  Florence. Le registre s’inscrit en effet dans une Ă©poque oĂč les ouvriers de la laine Ă©taient majoritairement recrutĂ©s Ă  l’annĂ©e et payĂ©s au temps de travail, par opposition Ă  la pĂ©riode successive dans laquelle ils Ă©taient recrutĂ©s Ă  la journĂ©e et payĂ©s Ă  la tĂąche. Cet article explore cette pĂ©riode encore mĂ©connue de l’histoire du travail salariĂ© Ă  Florence Ă  travers une sĂ©rie de questions sur les modes de rĂ©munĂ©ration, la pĂ©riodicitĂ© des versements, les avances sur salaire ou encore l’influence de la monnaie de compte sur les salaires.The Libro discepoli e pigione (1341-1346) of the Rucellai’s Arte della Lana dyeing workshop is the oldest payroll accounting book never discovered and the only one available for the period prior to the Black Death. Recently rediscovered, it allows a renewed reflection on the labour history in Florence. The account book testifies of a period in which the most diffused form of employment was characterised by the annual duration of hiring and a payment calculated on the working time, in opposition to the successive period characterised by the day labour and the piecework. This paper approaches this still little-known age of the labour history in Florence through some important issues as the form of payment, the frequency of payment, the credit dependency relationship or even the role of the accounting currency in the wages

    La teinture et les matiÚres tinctoriales à la fin du Moyen Age. Florence, Toscane, Méditerranée

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    La tesi studia la tintura come attivitĂ  produttiva all'interno dei cicli di produzione tessili (specialmente nell'industria laniera), e la produzione e il commercio dei coloranti e mordenti di tintura alla fine del Medio Evo, a partire, principalmente, dalle fonti fiorentine

    La teinture et les matiĂšres tinctoriales Ă  la fin du Moyen Âge : Florence, Toscane, MĂ©diterranĂ©e

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    The thesis focuses on the economics of dyeing and dyestuffs atthe end of the Middle Ages. This first part, dedicated to dyeing as a productive activity within the textiles production cycles, has the double objective, on the one hand to assess the importance of dyeing for the textile industry (around question like weight of dyeing in the formation of production costs, the impact of color on the price of finished products, the technical and productive supervision of the activity by textile manufactures and corporations, etc.), on the other to identify the dyestuffs which were most important for this industry (around question such as technical skills and training of dyers, the know-how, evolution of demand for clothing colors, professional specializations, etc.). The second part of the thesis,focused on the production and trade of dyestuffs, dedicates major attention to some products (without overlook any) and in particular to woad: as well because of its commercial weight, as for its characteristic – unique in the medieval range of dyes – of having generated a large-scale process industry. The duality of the subject – on one side an urban industry well circumscribed in space, on the other side a range of products from different origins – made necessary to define an “open” geographical framework. Thus, the Florentine textile industry of wool and silk thus constitutes the starting point (and often the point of arrival) but the discussion, according to the places of production or according to the places of exchange, was necessarily inclined to follow other paths.La thĂšse porte sur l’économie de la teinture et des matiĂšres tinctoriales Ă  la fin du Moyen Âge. Sa premiĂšre partie, dĂ©diĂ©e Ă  la teinture comme activitĂ© productive Ă  l’intĂ©rieur des cycles de production textile, a le double objectif, d’une part d’évaluer l’importance de la teinture pour l’industrie textile (autour de questions comme le poids de la teinture dans la formation des coĂ»ts de production, l’impact de la couleur sur le prix des produits finis, l’encadrement technique et productif de l’activitĂ© par les fabricants textiles et les corporations, etc.), d’autre part d’identifier les matiĂšres tinctoriales qui avaient le plus d’importance pour cette industrie(autour de questions comme les compĂ©tences techniques et la formation des teinturiers, le savoir-faire, l’évolution de la demande en couleurs d’habillement, les spĂ©cialisations professionnelles, etc.). La seconde partie de la thĂšse, centrĂ©e sur la production et le commerce des matiĂšres tinctoriales, dĂ©die une majeure attention Ă  certains produits (sans en nĂ©gliger aucun) et notamment Ă  la guĂšde (ou pastel) : aussi bien en raison de son poids commercial, que pour sa caractĂ©ristique – unique dans la gamme mĂ©diĂ©vale des teintures – d’avoir gĂ©nĂ©rĂ© une industrie de transformation Ă  grande Ă©chelle. La dualitĂ© du sujet – d’un cĂŽtĂ© une industrie urbaine bien circonscrite dans l’espace, de l’autre une gamme de produits de diffĂ©rentes origines gĂ©ographiques – a rendu nĂ©cessaire de dĂ©finir un cadre gĂ©ographique « ouvert ». Ainsi, l’industrie textile florentine de la laine et de la soie constitue le point de dĂ©part (et souvent le point d’arrivĂ©e), mais le fil du discours, selon les lieux de production ou selon les lieux d’échange, a Ă©tĂ© nĂ©cessairement portĂ© Ă  parcourir d’autres voies
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