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    Differences of language policies between nation and family: A case study of three Indian migrant families in three countries of Europe

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    Cet article se base sur une étude de la pratique langagière de trois familles indiennes installées dans trois pays d’Europe qui sont la France, la Norvège et la Finlande. La pratique langagière d’une famille migrante rejoint rarement la politique linguistique de son pays d’accueil. Avec la globalisation et un changement rapide et perpétuel du monde, le migrant, jadis simple main–d’oeuvre peu ou non qualifiée, était traité comme une commodité et n’avait que des droits restreints. Depuis une vingtaine d’années, on observe une évolution du statut des migrants qui ne sont plus seulement considérés comme une main–d’oeuvre mais comme une élite qualifiée qui a fait de longues études. Etant donné que c’est une étude de cas de trois familles, l’objectif n’est pas d’être représentatif mais d’observer consciencieusement les processus linguistiques prenant place au sein de la vie familiale des migrants en minorité en Europe, tout en rappelant que la communauté indienne est plurilingue de par sa formation et de la politique linguistique de son pays d’origine. Cette étude tente de dévoiler quelques caractéristiques de la politique linguistique familiale de la communauté indienne migrante peu étudiée dans le cas de ces trois pays.Ovaj rad bavi se jezičnom djelatnošću triju indijskih obitelji koje borave u trima europskim zemljama, Francuskoj, Norveškoj i Finskoj. Jezična djelatnost imigrantske obitelji rijetko se podudara s jezičnom politikom nove zemlje. Globalizacija te brze i stalne promjene u svijetu učinile su da je imigrant koji pripada neobrazovanoj radnoj snazi postao roba i tako mu ograničile prava. U zadnjih dvadeset godina vidljiva je evolucija imigrantskoga statusa pa se na njih više ne gleda kao na jeftinu radnu snagu, već obrazovanu elitu. Budući da je ovaj rad prikaz slučaja triju obitelji, u njemu se ne namjerava pružiti reprezentativni prikaz indijskih imigrantskih obitelji nego analizirati jezične procese koji se odvijaju unutar obitelji koje pripadaju manjinskoj imigrantskoj zajednici u Europi, u isto vrijeme imajući na umu činjenicu da je indijska zajednica plurilingvalna zahvaljujući sustavnoj prisutnosti multilingvalnog društva i liberalne nacionalne jezične politike koja prevladava u zemljama porijekla imigrantskih obitelji. Cilj ovoga rada jest istaknuti neke karakteristike obiteljskih jezičnih politika u indijskoj imigrantskoj zajednici koje još nisu obrađene u slu- čaju navedenih triju zemalja.This paper examines the language practices of three Indian families residing in three countries of Europe which are France, Norway and Finland. The language practices of a migrant family rarely match the political linguistics of his new country. With globalization and a quick and constant change of the world, the migrant who was an unskilled labor was treated as a commodity and had only restricted rights. For about twenty years, it is possible to notice the evolution of the status of the migrants that are no longer considered as a cheap labor force but as a qualified elite. As this article is about the case study of three families, the purpose is not to give a representative view of Indian migrant families but to analyse the linguistic processes taking place within the families belonging to a minority migrant community in Europe, acknowledging the fact that the Indian community is plurilingual thanks to the systematic presence of a multilingual society and a liberal national language policy that prevails in his country of origin. This study aims to highlight some features of the family language policies of the Indian migrant community not yet covered in the case of these three countries

    Étude de cas sociolinguistique et ethnographique de quatre familles indiennes immigrantes en Europe : pratiques langagières et politiques linguistiques nationales & familiales

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    This research is part of a multidisciplinary approach - . monographic, ethnographic, sociolinguistic, and includes a longitudinal dimension. It attempts to expound the language practices of four Indian immigrant families settled in four European countries : France, Sweden, Norway and Finland. This study also seeks to identify issues of family language policies, a domain where little research has been undertaken and therefore, remains to be developed. Moreover, ideologies and attitudes about languages are reflected in decisions taken by the heads of the household, who manifest a special penchant for a specific language, for themselves and in particular, for their children. At the macro level, the national language policy of each country in our study is discussed, including that of India, with a focus on language education policy and on the teaching of immigrant languages in schools. The plurilinguism of participants is analyzed with the concept of multilingual repertoire, in which language competencies are truncated by specific domains. The concepts of space, context, mobility, scale, polycentrality and orders of indexicality were raised in order to understand and sift the truncated verbal repertoire. Intergenerational language transmission is examined through a critical analysis of national and family language policies ; the question of the effect of the legacy of cultural and linguistic values of the country of origin (or the absence of such transmission) on the construction of the identity of the second generation are equally reviewed. The main contribution of this thesis is to take a look at language issues related to migration from the immigrants’ own perspective rather than the perspectives of their host countries.Ce travail de recherche s’inscrit dans une approche pluridisciplinaire – monographique, ethnographique et sociolinguistique avec une dimension longitudinale. Il tente de décrire de manière approfondie les pratiques langagières familiales de quatre familles indiennes immigrantes installées dans quatre pays européens : la France, la Suède, la Norvège et la Finlande. Cette étude cherche également à cerner les enjeux des politiques linguistiques familiales, domaine dans lequel peu de recherches ont été entreprises et qui, de ce fait, reste à développer. Par ailleurs, les idéologies et attitudes concernant les langues se traduisent dans les décisions prises par les chefs de la famille, les parents, qui privilégient l’apprentissage de telle ou telle langue, pour eux-mêmes et surtout pour les enfants. Au plan macro, la politique linguistique nationale de chacun des pays concernés par notre étude est évoquée, y compris celle de l’Inde, avec un centrage sur la politique linguistique éducative et les modalités d’enseignement des langues migrantes. Le plurilinguisme des participants est analysé avec la notion de répertoire multilingue au sein duquel les compétences langagières sont segmentées par domaine. Les notions d’espace, de contexte, de mobilité, d’échelle, de polycentralité et d’ordres d’indexicalité ont été convoquées pour pouvoir appréhender ces compétences. La transmission linguistique intergénérationnelle est abordée par le biais d’une analyse critique de la politique linguistique familiale et nationale ainsi que la question de l’incidence du legs des valeurs culturelles et linguistiques du pays d’origine (ou de son absence) sur la construction de l’identité de la deuxième génération. L’apport principal de cette thèse est de porter un regard sur les questions de langues en lien avec la migration qui ne s’inscrit pas dans la perspective des pays d’accueil, mais celle des migrants eux-mêmes

    Lingua (non) grata

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    Que font les migrations aux langues et les langues aux migrations ? Dans la crise de l’accueil des migrants qui secoue l’Europe depuis 2015, les langues sont les grandes oubliées des politiques publiques. Pourtant, dans les territoires de l’asile, des dizaines de langues se rencontrent et se croisent aux frontières. Est-ce alors un grand malentendu ou un parler de la migration qui émerge dans ces territoires de Babel ? Une lingua franca ou à l’inverse une lingua non grata ? Cet ouvrage est le fruit de quatre années de recherche de l’équipe Liminal (Linguistic and Intercultural Mediations in a context of International Migrations – ANR, Inalco, 2017-2021) dans les campements, camps et centres d’hébergement et d’accueil pour demandeurs d’asile. Les enquêtes en pashto, persan, arabe(s), ourdou, tigrinya, français, anglais, italien, se sont déroulées au plus près des acteurs, dans la région parisienne, le Calaisis et aux frontières franco-anglaise et franco-italienne. Grâce à une méthodologie originale et une approche pluridisciplinaire à la croisée de l’anthropologie et de la sociolinguistique, l’ouvrage présente une perspective inédite pour aborder par les langues ce qui se joue en migration : une expérience politique, de violences et de résistances

    Histoire de l'enseignement de l'ourdou en Inde et supports pédagogiques jusqu'au 20e siècle

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    International audienc

    Représentations et usages de l'ourdou en tant que langue littéraire chez Intizar Hussain et Ashfaq Ahmad

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    National audienceEn s'intéressant aux profils biographiques et aux trajectoires de vie de deux écrivains, Ashfaq Ahmad et Intizar Hussain, les deux sont nés en Inde et ont migré au Pakistan, nous nous interrogerons sur l'approche et le choix linguistique pour l'ourdou dans des circonstances divergentes. Les deux écrivains considérés comme des grandes figures emblématiques du XXème siècle dans la littérature ourdoue, ont une approche différente lorsqu'ils puisent dans les ressources littéraires en privilégiant d'autres langues indigènes de l'espace indo-pakistanais, tels que l'hindi, le pendjabi mais aussi le sanscrit. En revanche, l'ourdou reste la langue de plume principale pour ces deux écrivains afin de véhiculer à la fois un héritage culturel néo-musulman du sous-continent indien postindépendance mais aussi raviver l'hindou folklorique. L'ourdou représente pour ces deux écrivains à la fois le proche et le lointain avec lesquels ils tissent une histoire. Ashfaq Ahmad forge son identité, en la liant à la religion et il incarne une posture militante, tantôt en faveur de l'ourdou, tantôt en faveur de l'Islam. Intizar Hussain interroge l'Islam pesant de son milieu et il se réfugie dans le lointain (Inde) avec ses écrits

    Which language for understanding and practicing Islam in multilingual Europe? Case studies from immigrants from the Indian sub-continent & Suriname

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    International audienceThis paper draws on the fieldwork conducted into the language practices of Muslim individuals in the Nordic countries and the Netherlands. All the informants in the study were born in the Muslim quarter in the Indian sub-continent, with the exception of one informant who is from Suriname. Few works (Schor, 1985; Haque, 2014, 2012; Zolberg & Woon, 1999) in sociolinguistics seem to focus on the practice of Islam by immigrants in their daily lives, in which a plethora of languages are used for different functions. Previous works (Peach & Vertovec 1997; Ogan et al. 2013) have shown that the perception of Muslims in Europe is not favourable, and this factor has become a constraint when seeking to collect data for a large sample of the population. Sociolinguistic and ethnographic tools such as questionnaires, interviews, field notes and participant observation were employed to gain insight into socio-cultural practices and linguistic attitudes. The diachronic case studies have provided an in-depth understanding of the role played by different languages in the understanding and practice of Islam by immigrant Muslims. If Arabic is the principal sacred language for prayers and other rituals for immigrant Muslims, Urdu is considered as an important second religious language for many believers, as literature on Islamic teaching is widely available in this language. Also, due to the rise in popularity of social media and networking and their usage on smartphones and other electronic devices, English has appeared as another auxiliary language used in resources on Islamic discourses, and it has been ascribed the role of lingua franca for the dissemination of religious knowledge

    Migrant family language practices and language policies in Finland.

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    International audienceThis article investigates the language practices and language policies of an Indian migrant family in their daily life in Finland. The purpose of this paper is to consider the potential of an empirical case study on migration to understand the interrelationship between macro and micro analyses of language policies and practices. Though the migrant language instruction is encouraged and executed under the national language policy in Finland, the second generation of the Indian family was taught their parental languages at home. The family members resort to English as the principle language of communication in their daily life interaction with local inhabitants. The diachronic study further reveals patterns of language shift for the mother toward the Finnish language. This shift has an impact on the language practices of the children
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