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Complications bucco-dentaires de l'intubation trachéale : apport des vidéolaryngoscopes
Introduction : L’intubation trachéale
se définit comme le cathétérisme de la trachée directement par trachéotomie
ou indirectement Ă travers la glotte, par un tube restant accessible
au niveau de la cavité orale ou des fosses nasales. Il s’agit d’une
intubation oro-trachéale ou naso-trachéale. Ce geste peut entraîner
des complications bucco-dentaires plus ou moins importantes. Corpus :
Les instruments le plus couramment utilisés pour réaliser l’intubation
sont les laryngoscopes à lame droite. Toutefois, l’avènement de
nouvelles technologies, et notamment les vidéolaryngoscopes (VLs),
apporte une amélioration dans la prise en charge des patients. Ils peuvent
constituer une alternative de choix dans les cas d’intubations difficiles
et même chez le sujet sain. Le but de cet article est d’analyser
les principales complications bucco-dentaires liées à l’intubation,
les différents laryngoscopes et l’apport des VLs en listant leurs
avantages et leurs inconvĂ©nients par rapport aux laryngoscopes Ă
lame droite en chirurgie orale. En effet, cette spécialité chirurgicale
est amenée à prendre en charge des patients nécessitant des gestes
opératoires sous anesthésie générale (AG). L’intubation se révèle
technique dans certaines conditions (limitations d’ouverture buccale
par exemple) et peut entraîner une iatrogénie tissulaire importante : plaies
muqueuses, bris/luxations dentaires, etc. Conclusion :
Ainsi, ces VLs présentent un intérêt chez les patients dits d’intubation
difficile, ou présentant des pathologies ou des antécédents favorisant
des accidents d’intubation (radiothérapie cervico-faciale, traumatisme
osseux : bases osseuses maxillaires et rachis, denture fragilisée, parodontopathies,
pathologies de l’articulation temporo-mandibulaire, etc.)
FAK Inhibitor-Based Combinations with MEK or PKC Inhibitors Trigger Synergistic Antitumor Effects in Uveal Melanoma
Uveal Melanoma (UM) is a rare and malignant intraocular tumor with dismal prognosis. Even if radiation or surgery permit an efficient control of the primary tumor, up to 50% of patients subsequently develop metastases, mainly in the liver. The treatment of UM metastases is challenging and the patient survival is very poor. The most recurrent event in UM is the activation of Gαq signaling induced by mutations in GNAQ/11. These mutations activate downstream effectors including protein kinase C (PKC) and mitogen-activated protein kinases (MAPK). Clinical trials with inhibitors of these targets have not demonstrated a survival benefit for patients with UM metastasis. Recently, it has been shown that GNAQ promotes YAP activation through the focal adhesion kinase (FAK). Pharmacological inhibition of MEK and FAK showed remarkable synergistic growth-inhibitory effects in UM both in vitro and in vivo. In this study, we have evaluated the synergy of the FAK inhibitor with a series of inhibitors targeting recognized UM deregulated pathways in a panel of cell lines. The combined inhibition of FAK and MEK or PKC had highly synergistic effects by reducing cell viability and inducing apoptosis. Furthermore, we demonstrated that these combinations exert a remarkable in vivo activity in UM patient-derived xenografts. Our study confirms the previously described synergy of the dual inhibition of FAK and MEK and identifies a novel combination of drugs (FAK and PKC inhibitors) as a promising strategy for therapeutic intervention in metastatic UM
Récurrences virales après un geste opératoire : présentation de 3 cas et revue de littérature
Introduction : La famille des herpesviridae comprend de
nombreux virus dont l’herpes simplex virus (HSV), le virus varicelle-zona (VZV), le
cytomégalovirus (CMV), le virus d’Epstein-Barr (EBV). Le HSV, de part sa prévalence élevée
(présent chez 90 % de la population adulte), est le plus fréquemment rencontré. Après la
primo-infection, le HSV entre dans une phase de latence, puis se réactive sous l’influence
de différents facteurs. Trois cas de récurrence herpétique après un geste opératoire de
pratique bucco-dentaire quotidienne sont rapportés dans cet article. Cas rapportés
: Le premier cas est celui d’un homme de 68 ans qui présente une semaine après
l’avulsion de 25 et 27, des vésicules confluentes, non douloureuses, de type herpétique,
sur la muqueuse palatine, en regard du site opératoire. Le second cas est celui d’une
femme de 89 ans, sans altération de son état général de santé, présentant une semaine
après une séance de soins prothétiques (préparation corono-radiculaire et réalisation
d’une dent provisoire sur la 16) une multitude de vésicules érosives, non douloureuses, en
regard de cette dent. Dans ces deux cas, à des fins pédagogiques, le diagnostic de
récurrence herpétique à HSV-1 a été confirmé par analyse biologique. Aucun traitement
antiviral n’a été prescrit. Le troisième cas est celui d’une patiente de 55 ans ayant
bénéficié d’un retraitement endodontique chez son chirurgien-dentiste traitant. Quelques
jours plus tard, elle a présenté un placard génien érythémateux associé à des vésicules
douloureuses et des croûtes situées sur le territoire d’innervation du V2. Ces lésions
caractéristiques ont fait évoquer un zona qui a été confirmé par la sérologie. La patiente
a été hospitalisée et mise sous traitement antiviral. Discussion : Le
mécanisme de la réactivation virale est multifactoriel : l’inflammation locale, les
micro-traumatismes opératoires, la peur et le stress du patient semblent constituer des
facteurs favorisants. Dans certains cas, la récurrence virale est douloureuse : elle
nécessite alors un traitement médicamenteux. L’utilisation d’antiseptiques locaux et
d’antiviraux (aciclovir et valaciclovir) est conseillée et utilisée en prophylaxie dans
les cas de récidive. Les études sur le sujet sont peu nombreuses et toutes s’accordent
pour dire que la survenue de ces complications reste rare. Cependant le phénomène existe
et il est important de le connaître