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Le groupe dans la formation des cadres de santé
International audienceCompte tenu de leur rôle et de leur position dans l'équipe, les cadres de santé sont confrontés à la dynamique des groupes de travail, leur formation devrait prendre en compte la nécessité d'un travail en profondeur sur la notion de groupe; le jeu de rôle est un outil qui permet l'exploration des situations de groupes conflictuelle
Entre chaos et pensées : l'hallucination, un contenant pré symbolique
International audienceFace à certaines expériences sensori-affectives impensables, le recours à des hallucinations peut maintenir une continuité psychique permettant d'échapper au chaos qui menace le sujet. L'hallucination apparaît alors comme une première représentation non symbolisée qui figure et contient l'impensé
La groupalité psychique dans la thérapie individuelle des schizophrènes
International audienceMa réflexion est fondée sur un constat clinique : je suis amené à penser et à gérer certaines situations de thérapie individuelle comme des situations groupales. Je me situe ici dans la lignée des travaux deW.R. Bion, F. Searles, S. Resnik d'une part et de R. Kaës d'autre part. W.R. Bion utilise la notion de «personnalité-groupe» pour décrire le psychotique ; S. Resnik évoque la notion de multiplicité du psychotique, H. Searles parle de la thérapie (individuelle) du psychotique comme « une sorte de thérapie de groupe à plusieurs voix ». Ces intuitions sur la multiplicité intrapsychique du psychotique trouvent un écho dans la notion de groupalité psychique élaborée par R. Kaës (1976) à partir de ses recherches sur les «organisateurs inconscients » dans les groupes.Rappelons que R. Kaës différencie deux types de groupalité psychique: des formes élémentaires et des formes élaborées. Les formes élémentaires (et archaïques) de groupes psychiques sont des ensembles d'éléments encore insuffisamment différenciés. Elles sont constituées « de formation composites et conglomérées » comme les noyaux agglutinés conceptualisés par J. Bleger3. R. Kaës (1993, p. 129) décrit également des « formes plus élaborées, complexes [de groupes psychiques] dans lesquelles une structuration minimale s'est déjà effectuée ». Les groupes internes correspondent à la seconde catégorie. Ils désignent des formations (et des processus intrapsychiques) dont « les éléments sont ordonnés par une structure de groupe », comme le fantasme qui en est le paradigme (Kaës, 1993,pp. 130 et 133). Les groupes internes sont des configurations de liens, des systèmes de relation entre éléments réunis et ordonnés par une loi de composition et dotés de principes de transformation. Ils permettentla scénarisation et la dramatisation de certains enjeux psychiques. Les formations que je décrirai renvoient à la première catégorie, plus régressive, de groupes psychiques : les groupes psychiques élémentairesou conglomérats. J'essaierai de décrire un début d'élaboration de ces formations primitives en groupes internes, m'inscrivant dans une perspective évolutive et proposant une conception développementaledes groupes psychiques. Je réfléchirai aux conditions nécessaires permettant ce type d'évolution. A travers ce travaille voudrais également souligner combien les recherches sur les groupes peuvent amener de pistes nouvelles dans la conception des thérapies individuelles
L'objet de relation dans la thérapie individuelle et groupale de patients schizophrènes
International audienceEste texto describe las funciones de los objetos de relaciĂłn en situaciones individuales y de grupo con los pacientes esquizofrĂ©nicos. Realizando una exposiciĂłn sintĂ©tica de las cualidades y funcĂones de los objetos de relacĂĂłn, presenta la emergencĂa de un objeto de relaciĂłn en una terapia individual con una paciente esquizofrĂ©nica, enfocada como grupo, es decir tomando en cuenta la escenarizaciĂłn dentro del espacio terapĂ©utico de su grupalidad psĂquica. Luego la autora presenta algunas funciones especĂficas del objeto de relaciĂłn en situaciones grupales y las ilustra presentando particularmente en un grupo de terapia de pacientes esquizofrĂ©nicos, la reactivaciĂłn de la cadena asociativa y la articulaciĂłn entre la cadenas asociativas individuales y grupales.Ce texte dĂ©crit les fonctions des objets de relation en situation individuelle et groupale avec les patients schizophrènes. Après un exposĂ© synthĂ©tique des qualitĂ©s et fonctions des objets de relation, est prĂ©sentĂ©e l’émergence d’un objet de relation dans une situation de thĂ©rapie individuelle avec une patiente schizophrène, considĂ©rĂ©e de façon groupale, c’est-Ă -dire en tenant compte de la scĂ©narisation, dans l’espace de la thĂ©rapie, de sa groupalitĂ© psychique. Quelques fonctions spĂ©cifiques de l’objet de relation en situation de groupe sont ensuite illustrĂ©es Ă partir de la prĂ©sentation d’un groupe de thĂ©rapie de patients schizophrènes : en particulier la relance de la chaĂ®ne associative et l’articulation entre les chaĂ®nes associatives individuelles et groupales
La construction d’une chaîne associative groupale dans le travail psychanalytique avec les patients psychotiques en groupe : du chaos dissociant à une possible polyphonie
International audienceCe texte décrit le fonctionnement psychique dissocié et dissociant d’un groupe de parole de patient psychotique, produisant ce que l’auteur nomme les « pointillés associatifs » et étudie les étapes de son évolution vers la construction d’une véritable chaîne associative groupale. Les conditions psychiques rendant possible ce changement élaboratif sont étudiées et décrites
LES VOIX : ENTENDRE L'INDISCIBLE
Exposé de Guy Gimenez sur son travail concernant les hallucinations verbales observées chez certains patients.Guy GIMENEZ, psychologue, exerce actuellement comme enseignant à l'Université à "Aix-en-Provence. Il a également une pratique de psychanalyste en libéral. Il a travaillé de nombreuses années au Centre Hospitalier Spécialisé de Montperrin (Bouches-du-Rhône). C'est à cette époque-là qu'il a collaboré à l'Association « Chrétiens en Santé Mentale », lors du stage « l'accompagnement des suicidaires » (1989). Il a publié, en mars 2000, un ouvrage « Clinique de l'hallucination psychotique » qui se présente à la fois comme une synthèse des tra-vaux sur la question, une approche clinique et une orientation de recherche. L'interrogation que nous nous sommes posés peut se formuler ainsi : l'hallucination ne se présente-t-elle pas comme un appel de l'Autre, à l'Autre. Les hallucinations sont des phénomènes psychologiques bien plus fréquents qu'on ne le croit habituellement. De nombreuses personnes ont, dans leur vie, entendu des voix, des sons, vu des personnages ou des objets alors qu'il n'y avait rien à entendre ou à observer pour un observateur extérieur. Les hallucinations peuvent en effet être induites par l'état intérieur (grande excitation, ou au contraire grande relaxation, état de méditation), par des modalités relationnelles (hypnose, induction, suggestion, rêve éveillé), par l'environnement (situation de groupe, de privation sensorielle), par le contexte de vie (deuil, traumatisme), ou occasionnée par des substances toxiques (drogues). Mais la peur d'être taxé de malade mental amène chacun à la plus grande discrétion. En fait, l'hallucination n'est pas le signe de la pathologie. C'est plutôt l'incapacité du sujet à comprendre qu'il s'agit d'une hallucination, l'inaptitude à intégrer cette expérience dans la vie quotidienne et de lui donner un sens qui est pathologique. Quand cela s'avère impossible, l'hallucination peut alimenter une construction délirante qui coupe le sujet de la réalité extérieure
Le travail de l'hallucination
International audienceHallucinations are considered by Freud and Lacan like the return, and the concretisa- tion under a perceptive form, of rejected representations (or foreclosed). Thus, hallucinations would be a figuration of a non symbolised experience, appre- hended then as perception. In the continuity of the Freud works, the author proposes that this return could be made only after transformations that would constitute the « work of hallucination ». From clinical sequences of the therapy young schizophrénie patient, this article describe one of the mechanisms of the « work of hallucination » : the demetaphorisation.Freud, et Lacan après lui, pense l'hallucination comme le retour, appréhendé sous forme perceptive, de représentations rejetées (ou forcloses). L'hallucination serait ainsi une figuration, appréhendée comme perception, d'un impensé, d'une expérience qui n'a pas pu se penser ou se symboliser. Dans la continuité des travaux de Freud, l'auteur propose de considérer que ce retour se ferait seulement après des transformations qui constitueraient le « travail de l'hallucination ». Dans ce texte, est décrit un des mécanismes du travail de l'hallucination : la démétaphorisation, à partir de séquences cliniques de la thérapie d'un jeune patient schizophrène
Le clinicien et l'halluciné
International audienceL'hallucination, bien qu'elle soit une reconstruction narcissique et une tentative de guérison (Freud), peut être utilisée par le panent pour entrer en contact avec le thérapeute. Elle a alors une dimension transférentielle. C'est cette transférentialisation de l'hallucination - intégrant le thérapeute dans le scénario hallucinatoire et permettant un travail d'élaboration - qui sera ici étudiée
La psychothérapie des patients psychotiques hallucinés
International audienceL’hallucination, dans une perspective psychanalytique peut être considérée comme la perception d’une expérience qui n’a pas pu se penser ou se symboliser, et dont le modèle serait le trauma. L’hallucination serait une figuration, appréhendée comme perception d’un impensé. Freud, et Lacan après lui, pense ainsi l’hallucination comme le retour, appréhendé sous forme perceptive, de représentations rejetées (ou forcloses). L’hallucination serait ainsi une figuration, appréhendée comme perception, d’un impensé, d’une expérience qui n’a pas pu se penser ou se symboliser. L’auteur complète l’hypothèse freudienne du retour sous forme de perception de ce qui n’a pu être représenté : ce retour se ferait seulement après des transformations. L’ensemble de ces transformations constitue pour l’auteur le travail de l’hallucination. Dans ce texte, sont décrits quelques-uns des mécanismes du travail de l’hallucination, ainsi que leur interprétation possible, à partir de séquences cliniques de la thérapie d’un jeune patient schizophrène
Attention, observation et notation en situation de groupe dans une perspective psychanalytique
International audienceCe travail fait le point sur les qualités d’une méthode d’observation psychanalytique apte à saisir les niveaux de réalités psychiques spécifiques qui se développent en situation de groupe, et d’étudier les conditions rendant possible une telle activité. L’auteur reprend et développe ici une méthode de prise de notes élaborée pour les situations de groupe, et qui a pour objectif de distinguer tout en reliant ces quatre niveaux de découpage de la réalité psychique du groupe : le matériel clinique sensoriel, le repérage des « scénarios de base » et de la chaîne associative groupale, les réactions internes (pensées et émotion), contre-transférentielles et inter-transférentielles, les hypothèses sur les phénomènes observés » et la position dite « méta
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