17 research outputs found

    « Insultes » et « injures » littorales : les descentes ennemies sur le littoral français du Ponant aux xviie et xviiie siècles

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    Pour les populations littorales, pendant des siècles jusqu’au début du xixe siècle, la mer a été synonyme de danger militaire, danger souvent devenu violence lors des « insultes » et « injures », pour reprendre les termes désignant alors traditionnellement d’une part les attaques et d’autre part les dommages causés en violation du droit. La seule chronologie des principaux pillages des îles du Ponant français entre le xive et le xviiie siècle, avec près de 60 cas connus en cinq siècles, illus..

    Pour une délimitation des « pays » du Centre-Ouest atlantique avant la Révolution : problématique, indicateurs géographiques et Système d'Information Géo-Historique (SIGH)

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    Guillemet Dominique. Pour une délimitation des « pays » du Centre-Ouest atlantique avant la Révolution : problématique, indicateurs géographiques et Système d'Information Géo-Historique (SIGH). In: Norois, n°181, 1999-1. « Pays » et développement local. Logique et ambiguïté d'une politique des territoires. pp. 21-38

    L’habitat dispersé dans les îles du Ponant. Genèse, typologie et évolution du Moyen Âge au XXe siècle

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    Une idée communément rencontrée est que dans les îles, espaces par nature restreints et finis, l’habitat se concentre pour économiser la place et mieux se protéger des dangers venus de la mer. Dans la réalité, comme le montre l’histoire du peuplement des seize îles de l’Ouest français, la géographie de l’habitat dans les îles est assez rarement cantonnée aux centres paroissiaux ou à un port éventuel. C’est seulement dans les plus petites des îles, à Sein ou Houat en particulier, voire à Aix p..

    Le Palais à Belle-Île-en-Mer ou la naissance d’une ville portuaire insulaire (fin XVIe-XVIIIe siècle )

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    Guillemet Dominique. Le Palais à Belle-Île-en-Mer ou la naissance d’une ville portuaire insulaire (fin XVIe-XVIIIe siècle ). In: Des villes, des ports, la mer et les hommes. Actes du 124e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Milieu littoral et estuaires », Nantes, 1999. Paris : Editions du CTHS, 2001. pp. 53-68. (Actes du Congrès national des sociétés savantes. Section d'histoire moderne et contemporaine, 124

    Les paysanneries insulaires du Ponant (xviie-xixe siècles) : typologie, stratigraphies et évolutions

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    De Bréhat à Oléron, seize îles ont abrité des communautés notables et durables, soit 32 paroisses à la fin du xviiie siècle, dont la population totale est alors d'environ 55 000 habitants, l'apogée étant atteint au milieu du xixe siècle avec 67 000 habitants (carte n° 1). La population rurale représente presque les trois-quarts des insulaires de la 2ème moitié du xviiie siècle, pratiquement 40 000 personnes, le reste étant composé par les populations portuaires et plus urbaines des petites ca..

    Jean Grémillon et les quatre Éléments

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    Jean Grémillon et les quatre Éléments entend, sinon réhabiliter, du moins rendre un hommage renouvelé à l’un des cinéastes majeurs de l’école française du vingtième siècle, un créateur qui occupe une place à part, paradoxale : même si elle n’est pas tout à fait oubliée, l’œuvre de cet homme nourri d’art musical demeure aujourd’hui étrangement en retrait, sans doute en raison de son originalité irréductible et, plus encore, de sa complexité déstabilisante. Pas moins de quatre axes ont paru nécessaires pour approcher celui que l’on a trop souvent qualifié seulement de cinéaste maudit. Quatre chapitres, en résonance intime avec son dernier film, son testament poétique, André Masson et les quatre Éléments. En premier lieu, encore trop peu fréquenté et condensant pourtant l’essentiel d’une vision universelle, érudite et fraternelle, l’axe méconnu de l’ésotérisme (« l’air »), car l’homme de culture Grémillon inscrit ses films dans une rêverie précise se rattachant aux grandes traditions ; il est l’alchimiste du septième art. Puis l’axe du sonore (« l’eau »), les liens du cinéaste à l’expression musicale sous toutes ses formes s’avérant déterminants. Ensuite, l’axe des conflits de l’Histoire (« le feu »), Grémillon s’étant toujours voulu un témoin de son temps. Enfin, l’axe du réalisme documentaire (« la terre »), Jean Grémillon présentant le cas unique d’un cinéaste réputé, reconnu pour ses fictions de long métrage, commençant et surtout achevant sa carrière par une série de courts métrages documentaires, d’exemplaires films d’art qui sont autant de libres films d’essai : des films d’art et d’essai. On a souhaité, par ces quatre déclinaisons, donner des clefs pour mieux apprécier une poétique plus que jamais actuelle, ô combien vitale pour notre temps.Jean Grémillon and the four Elements intend, if not rehabilitate, at least to pay a renewed tribute to one of the major filmmakers of the twentieth century French school, a creator who occupies a special place, paradoxical: even if it is not quite forgotten, the work of this man nourished by musical art remains today strangely back, probably because of its irreducible originality and, even more, its destabilizing complexity. No less than four axes seemed necessary to approach the one that has too often been described as a cursed filmmaker. Four chapters, in close resonance with his last film, his poetic testament, André Masson and the four Elements

    Femmes éducatrices au siècle des Lumières

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    Les femmes éducatrices qu’évoque ce livre ont compris les enjeux qui dépassent largement l’individu singulier, garçon et/ou fille. Elles agissent dans l’enceinte familiale en interpellant mère et père (la mère dont ces actes révèlent l’importance réelle ou fictive tant elle apparaît de plus en plus comme un interlocuteur privilégié), enceinte familiale considérée comme un lieu expérimental pour préparer un projet de société. Les partenaires de l’éducation, femmes, hommes, auteurs ou non, entrent dans des géométries variables, mais qui, toutes, soulignent la présence grandissante de la femme dans le domaine éducatif, quelle que soit sa place dans la société, femmes de pouvoir ou au pouvoir, femmes exceptionnelles ou non, personnel mercenaire d’une éducation domestique, conventuelle, institutionnelle, privée ou non, célibataires, épouses, mères ou grand-mères, mais toutes conscientes de leur rôle. Cette préoccupation est l’occasion de se forger un destin, d’abord par la réflexion sur le statut lié à leur éducation, mais aussi et surtout parce que leur prise de position s’accompagne d’une entrée en écriture, en littérature, parfois en politique, tolérée dans un premier temps tant le terrain éducatif paraît le prolongement naturel de la vocation maternelle, mais aussi discutée, contestée, ridiculisée, interdite quand les revendications inquiètent trop le pouvoir en place. La question des savoirs, leur nature, leur mode d’apprentissage qui peut aller de l’autodidaxie à une éducation spécifique conçue pour elle par un mentor (père ou mère) en passant par un enseignement reçu par contrebande (quand elles profitent de l’éducation de leurs frères) posent le problème d’un enseignement féminin lui-même, centré sur une conception de la femme « naturellement » portée vers les arts d’agrément, la civilité, l’épistolaire, à qui les sciences, mais aussi tout simplement la lecture doivent être autorisées avec parcimonie et surveillance. Explicitée ou non par les textes, la question d’une éventuelle spécificité féminine est au cœur des débats, elle en constitue le point d’ancrage, qu’il s’agisse des programmes, des méthodes ou des expérimentations proposées
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