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    « L’étrange manuscrit de James De Mille », préface à L’étrange manuscrit trouvé dans un cylindre de cuivre de J. De Mille

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    James De Mille, professeur et romancier canadien (1833-1880), est l\u27auteur d\u27un roman aussi exceptionnel qu\u27inclassable, L\u27étrange manuscrit trouvé dans un cylindre de cuivre, publié en volume en 1888. Répertorié par nombre de dictionnaires et d\u27encyclopédies, il est considéré comme un classique de la fiction canadienne depuis les années 1960. Cette oeuvre hybride (fantastique, aventures, monde perdu, utopie, voyage extraordinaire, fable et roman sentimental) a été comparée aux histoires de merveilleux scientifique de Jules Verne ou de H. G. Wells. "C\u27est l\u27un des meilleurs romans de science-fiction du XIXème siècle", écrit John Clute. Ajoutons: la première oeuvre de fantasy canadienne, alliant le merveilleux, l\u27horreur, l\u27aventure, la satire. Cette oeuvre extravagante affirme son originalité, sans rien dissimuler de ses démarquages littéraires, de L\u27Utopie de Thomas More, Arthur Gordon Pym de Poe, en passant par Gulliver et Robinson Crusoe. Adam More conte ses singulières aventures dans l\u27Antarctique, qui le mènent jusqu\u27au pays perdu des Kosekins, miroir inversé et grotesque de nos sociétés, d\u27où il tentera de s\u27échapper avec sa bien-aimée sur le dos d\u27un dragon volant. Le lecteur est averti: une fois le manuscrit ouvert, impossible de le refermer

    Le savant fou vernien et la mise à distance du progrès

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    L’animation suspendue : les aléas de l’immortalité

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    Jules Verne face au rêve américain

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    King Kong : réalité et imaginaire

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    Peut-on parler d’un proto-gothique américain ?

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    La série Indiana Jones de Spielberg : les limites de l’hybridité générique

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    Dans le quatrième volet de sa série, Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal (2008), Spielberg reprend les ingrédients habituels de la saga, en y ajoutant le thème de "l\u27archéologie fantastique" des années 60-70 ("l\u27archéologie spatiale"). Cette régression thématique nous conduit à questionner le devenir de la science-fiction à travers le recyclage cinématographique d’éléments hétéroclites appartenant à la BD (Tintin, Black et Mortimer), au cinéma des années 30 (Tarzan), à la (sous-)culture pop des années 50, aux séries TV contemporaines (X-Files), à la fantasy, à l’ufologie (Roswell, Zone 51), à la mythologie sud-américaine (L’Eldorado), à l’ésotérisme (Arche d’Alliance, quête du Graal) et à la parascience. La nostalgie d’un âge d’or de la SF, la frénésie d’hybridité générique (horreur, fantastique, anticipation, mondes perdus) sont-ils l’indice d’un cul-de-sac du cinéma de SF, ou au contraire d’une volonté de retrouver les origines mêmes de l’inspiration: le mythe? Pour retrouver son originalité, la SF, confrontée au retour de l’irrationnel, est-elle nécessairement condamnée à verser dans une quelconque "nostalgie des origines"? Notre communication, largement fondée sur l’anthropologie culturelle, tentera de formuler des réponses à ces questions en s’intéressant au cycle de Spielberg

    Le mythe de Pocahontas entre légende fondatrice et imposture

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