110 research outputs found
Le potentiel protestataire et le vote : la propension Ă manifester
Rapport réalisé dans le cadre du Panel électoral français 2007 (vague 1-panel 1, 29 mars-21 avril 2007
Syndicats : l’empreinte du CPE sur l’élection présidentielle ?
Rapport réalisé dans le cadre du Baromètre politique français, Enjeux et analyses, élections 2007 (hiver 2007
Les syndicats : unité et divergences face à la crise
Les thèmes de l’emploi, du chômage et du pouvoir d’achat sont au cœur des préoccupations des Français. Pourtant, dans un contexte d’élection présidentielle inédit car marqué par la rigueur et la crise économiques, les
syndicats restent dans une situation difficile. Réussiront-ils à se faire entendre durant les prochains mois ? Pour eux, la question se pose plus que jamais.Note publiée sur le site du Cevipof "Elections 2012" In "Le recueil des notes du Cevipof - Les enjeux
L’action publique négociée. Un nouveau mode de régulation ?:Pour une sociologie politique de la négociation
L’article se fonde sur l’application des politiques de réduction du temps de travail (RTT) en France. Pour l’auteur, ces politiques ont redéfini le statut de la négociation collective. Parce que s’exerçant dans un contexte de chômage, les négociations sur la durée du travail se sont souvent situées en termes de sauvegarde voire de relance de certains emplois. En ce sens, la négociation apparaît comme l’une des modalités -aux côtés d’autres modalités- de l’action publique appliquée au marché du travail, et ceci surtout lorsqu’elle qu’elle pallie des régulations juridico-politiques devenues moins efficientes. En évoquant une nouvelle forme d’action publique -l’action publique négociée- l’analyse s’attache à aborder la négociation d’aujourd’hui selon certains des aspects essentiels de la théorie de l’action publique (le référentiel, les interactions entre acteurs, lois et négociations) et selon des pratiques hybrides qui relèvent à la fois des phénomènes de gouvernance et des conflits de règles
L'individu protestataire et l'entreprise : un nouvel enjeu contractuel
Longtemps liés à la notion de négociation collective dans la théorie classique des relations professionnelles (Dunlop, 1958 ; Reynaud, 1982), les conflits sociaux et la grève sont en recul dans la plupart des pays du monde. Pour certains, il s’agit là d’un fait propre aux sociétés modernes – relevant de la « modernité avancée » – et du rôle qu’y jouerait désormais l’individu, l’importance prise par ce dernier contredisant de plus en plus l’existence des conflits collectifs du travail (Rosanvallon, 1988). Cette acception qui privilégie une dimension précise de l’individu – la figure libérale de l’individu niant le caractère collectif du conflit et ses effets sociaux et politiques – est cependant mise en cause par les évolutions de l’entreprise dans beaucoup de pays dont la France, durant les deux dernières décennies. Face à l’individu dans son acception libérale, la présence d’un individu qui ne serait plus forcément étranger aux conflits du travail, s’avère souvent évidente. Il s’agit là d’une nouvelle figure de l’individu, l’individu protestataire, dont l’émergence redéfinit en profondeur et surtout au niveau local, les rapports sociaux et la négociation soit autant d’aspects qui formeront la trame du texte présent qui s’appuiera sur divers résultats d’enquêtes et sur une approche critique de théories concernant l’évolution des relations professionnelles dans l’entreprise. [Premier paragraphe
Compte rendu de Jens Thoemmes, La NĂ©gociation du temps de travail : une comparaison France-Allemagne
Dans cet ouvrage, l’auteur propose une synthèse
de ses propres travaux, des travaux
qu’il conduit depuis près d’une quinzaine
d’annĂ©es. La question du temps de travail renvoie Ă
de multiples traits. D’emblée, J. Thoemmes rappelle
qu’elle fut à l’origine du mouvement ouvrier
et qu’elle eut pour effet de placer le travail et le
monde de la production au coeur mĂŞme de
l’ensemble des temps sociaux (...)
Europe centrale et de l’Est : une amplification de nouvelles pratiques de dialogue social de l’industrie ?
Ce texte repose sur une enquête effectuée dans huit groupes industriels français et dans leurs filiales en Europe de l’Est. Il insiste sur un type particulier de dialogue social : le dialogue social managérial. Dans l’entreprise, celui-ci implique le primat des impératifs économiques au sein des relations sociales. Il s’appuie sur la hiérarchie mais aussi sur deux autres axes : la négociation collective qu’il transforme en outil de gestion au service de la stratégie industrielle ; les évolutions du droit social. Apparu en France, où il procède de plus en plus de l’accord collectif, le dialogue social managérial s’étend ensuite à l’Est mais en accordant un rôle toujours central à la gestion informelle des relations sociales et des revendications. Dès lors, comment les évolutions du dialogue social en France et à l’Est se situent-elles face aux principes et traditions qui marquaient à l’origine, les relations professionnelles en Europe occidentale et se fondaient sur deux registres : la négociation et/ou le droit ? C’est sur cette question que l’auteur conclut son texte.This text is the result of fieldwork research among eight French industrial groups and their subsidiaries in Eastern Europe. It focuses on a specific notion, the “managerial social dialogue”. This type of dialogue implies the prevalence of economic imperatives and industrial strategy within the social relations. Originating from France, the managerial social dialogue lies on the informal relations but tends to evolve today towards the collective bargaining and the evolution of social rights. In the (CEEC), where it has appeared at a later time, the managerial social dialogue lies only on the informal management of social relations and even worker’s claims. In the end, the text questions the positioning of the evolutions of the social dialogue in France and in the CEEC, especially in regards to the principles of the industrial relations in Western Europe, whose two original funding bases are the collective bargaining and/or legal social rights
Gewerkschaftskrise und Unternehmeroffensive in Frankreich: das empirische Beispiel einer Industriebranche.
Paradoxerweise hat sich das Problem der Gewerkschaftskrise verstärkt seit dem Zeitpunkt gestellt, als die Linke im Mai 1981 an die Regierung kam. Dabei verdeckt der Begriff, wie wir sehen werden, verschiedene Bedeutungen und er wird von einer Reihe sich oft ergänzender, manchmal aber auch gegensätzlicher Erklärungen begleitet. Doch die Gewerkschaftskrise datiert nicht erst seit demJ ahr 1981. Sie betrifft an erster Stelle die beiden wichtigsten französischen Organisationen, die CGT ( Confederation Generale du Travail) und die CFDT (Confederation Fran~aise et Democratique du Travail), die beide ein antikapitalistisches Gesellschaftsprojekt vertreten. Es handelt sich also um eine Krise, die vor allem die kämpferischsten Gewerkschaftsorganisationen betrifft - und das nicht ohne Grund. Im Konkreten zeigt sich die Gewerkschaftskrise in Frankreich durch den Rückgangder kollektiven Mobilisierung. Nun waren gerade die CGT und die CFDT im wesentlichen die Organisationen, deren Wirksamkeit sich auf die Fähigkeit zur kollektiven Mobilisierung in den Betrieben und bei sozialen Konflikten gründete
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Labor History Symposium: Gerald Friedman, Reigniting the Labor Movement
When trade union growth worldwide came to a halt in the 1980s, a wide body of literature appeared on the causes of trade union decline. Since that time an even more substantial number of books and articles have been penned on the possibility of trade union revitalization: which combination of factors might lead to resurgence; what organizational forms are best suited to the new political and economic landscape; which goals, strategies and tactics are most likely to spark a reversal of trade unionism’s fortunes. Gerald Friedman, Professor of Economics at the University of Massachusetts and the US editor of this journal, has contributed impressively to these ongoing debates in his Reigniting the Labor Movement. One of the strengths of this important book is its historical and transnational approach. Friedman skilfully weaves together a century’s worth of data from 16 countries to support his principal argument that strikes hold the key to any understanding of the rise, decline and possible resurgence of the labour movement. Trade unions, he argues, must enhance internal democracy in order to facilitate militancy. An indispensible book for all concerned with the present and future prospects of trade unionism, Reigniting the Labor Movement is here examined by four of the leading authorities on that subject
Gavini Christine, Emploi et régulation. Les nouvelles pratiques de l'entreprise, coll. « CNRS Sociologie », 1998
Groux Guy. Gavini Christine, Emploi et régulation. Les nouvelles pratiques de l'entreprise, coll. « CNRS Sociologie », 1998. In: Droit et société, n°42-43, 1999. Justice et Politique (II) pp. 556-558
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