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    Archiver, documenter, enquêter sur l’enquête qualitative. Le travail de l’ombre de beQuali

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    International audienceIn this interview, five beQuali members with diverse profiles describe what this “bank of qualitative surveys in the humanities and social sciences” consists of. They show the richness of this project, which requires archiving, documenting and investigating qualitative surveys in order to make them available to all those who wish to consult them as part of a teaching or research project.Les sciences humaines et sociales au travail (ii): Que faire des données de la recherche ? Archiver, documenter, enquêter sur l'enquête qualitative. Le travail de l'ombre de beQuali Archiving, documenting and investigating qualitative surveys. BeQuali's shadow workDans cet entretien, cinq membres de beQuali aux profils variés décrivent en quoi consiste cette « banque d’enquêtes qualitatives en sciences humaines et sociales ». Ils et elles montrent la richesse de ce projet qui demande d’archiver, de documenter et d’enquêter sur les enquêtes qualitatives afin de les rendre disponibles pour toutes les personnes qui souhaitent les consulter dans le cadre d’un projet d’enseignement ou de recherche

    Les sciences humaines et sociales au travail (ii): Que faire des données de la recherche ?

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    Ces dernières années se multiplient les colloques, séminaires et formations autour des « données de la recherche » tandis que se développent de nouvelles infrastructures et de nouveaux moyens consacrés à leur mise à disposition. Adossé aux politiques de la « science ouverte » et aux exigences de « réplicabilité » de la science, ce mouvement de l’open data enjoint les chercheurs et les chercheuses à archiver les données issues de leurs enquêtes pour les rendre accessibles au public. En parallèle, la protection des données personnelles fait l’objet de nouvelles régulations législatives et administratives, qui alourdissent les contraintes bureaucratiques pesant sur l’enquête de terrain, en particulier pour les sujets dits sensibles. Enfin, des défis déontologiques et techniques inédits se posent aux chercheurs et chercheuses qui souhaitent sécuriser leurs données et protéger l’anonymat de leurs enquêté-e-s dans un contexte de surveillance numérique. Ces évolutions placent les données de la recherche au cœur d’enjeux majeurs. Les injonctions parfois contradictoires (protéger les données, les rendre accessibles) que les chercheurs et chercheuses rencontrent suscitent débats et controverses. Face aux nombreuses questions et inquiétudes qu’occasionne ce moment « données », le présent numéro propose de marquer un temps d’arrêt pour porter un regard réflexif sur les pratiques et les métiers de la recherche au sens large : qu’est-ce, au fond, qu’une donnée ? Quelle est sa place dans le travail des sciences humaines et sociales ? Qu’est-il attendu que nous (chercheurs et chercheuses, personnels d’appui et de soutien à la recherche) fassions de ces fameuses données ? Et que nous dit ce moment « données » sur l’évolution de l’économie générale de la science ? Les articles de ce numéro apportent leur pierre à une réflexion qui se doit d’être collective. The past few years have witnessed the multiplication of seminars, conferences and training sessions devoted to “research data” as well as the development of new infrastructures and the allocation of new financial means to manage them. In line with new policies geared towards “open science” and the “replicability” of research, the current movement for open data enjoins researchers to archive the data they produce and make them available to the public. At the same time, new regulations have emerged regarding the protection of personal data, which reinforce the administrative and bureaucratic constraints that weight upon field research, especially for those working on so-called “sensitive” topics. Finally, the rise of digital surveillance poses unprecedented ethical and technical challenges to researchers willing to secure their data and protect the anonymity of their interviewees. These recent developments place research data at the heart of major political and scientific issues. Faced with a number of contradictory injunctions (protecting data, making them available), researchers have engaged in controversies and debates. Given the many questions and concerns that the current “data moment” provokes, this special issue proposes to take a step back and reflect on our trade and practices: what are data really? What is their role in the work of human and social sciences? What are we (researchers and research personnel) meant to do with such data? And what does the current “data moment” tell us about the changing economics of science? The articles of this special issue make a first contribution to a reflection that must primarily be collective
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