98 research outputs found

    L'attention portée aux espaces interactionnels en ligne par les acteurs d'un dispositif pour l'Enseignement/ Apprentissage du FLE dans un contexte universitaire.

    Get PDF
    International audienceNotre proposition s'inscrit dans l'axe 1 du colloque et s'intéresse à l'impact des environnements numériques sur les interactions d'enseignement/apprentissage. Notre travail doctoral s'attache à examiner quelles pratiques d'interaction se mettent en place au travers d'un Réseau Social Numérique (RSN) au sein d'un dispositif de formation en Français Langue Etrangère dans une université française. Nous considérons le RSN comme un espace pluriel de communication, élément d'un dispositif hybride qui articule des espaces de travail, d'apprentissage et d'action à la fois organisés autour de la co-présence physique ? L'espace présentiel de la classe-et autour de la co-présence écranique. Cette hybridation permet d'autres mises en formes de la relation et la production de nouveaux types d'espaces « attentifs et réceptifs mais aussi formatifs » (Thrift, 2008 : 23), en reconfigurant des cadres participatifs et des formes interactionnelles qui ne sont pas définis a priori mais qui émergent dans et par les activités des participants. Nous montrons dans cette communication comment les concepts d'interspatialité (Lussault et Lévy, 2003) et d'attention (Boullier, 2009) peuvent être opératoires pour mieux comprendre l'« espace vécu » (Lefebvre, 1974) par les participants et servir le champ de la recherche en Apprentissage des langues médiées par les technologies (ALMT). Comprendre comment nous construisons notre espace c'est comprendre les différents arbitrages qui s'opèrent parmi les sites d'engagement de nos actions. Nous arbitrons sans cesse entre les options spatiales qui s'offrent à nous et l'émergence de nouvelles possibilités d'agencements spatiaux se traduit par de nouvelles logiques de compétitions. Internet est devenu une option spatiale supplémentaire. L'espace d'apprentissage (et d'enseignement) est donc un agencement particulier qui se réinvente sans cesse, au gré de ces arbitrages et par les relations que les individus entretiennent avec leur environnement (groupes, institutions, objets, projets...) ; les stabilisations sont toujours provisoires. Agir dans les espaces hybrides, c'est trouver le bon arrangement spatial et donner du sens et de la valeur à cette hybridité pour gérer des processus collectifs et individuels d'arbitrage entre les virtualités de ces espaces. Nous avons mené une analyse qualitative et compréhensive d'entretiens semi-dirigés avec des étudiants et des enseignants qui nous permettent de montrer d'une part, la diversité de l'attention que prêtent les participants à cet espace numérique et, d'autre part, comment ils cartographient le dispositif de leur action, en traçant dans leur discours, les rapports d'interaction entre les espaces-que ces rapports soient positifs (synergie, coopération) ou négatifs (concurrence, conflits)-et les arbitrages qui en découlent. Il résulte de notre analyse que la dimension réticulaire des espaces numériques, reposant sur des logiques de connexité (de réseau, de mise en relation) n'est pas légitimée par tous les participants. De plus, les modes d'appréhension de l'interspatialité reposent souvent sur le conflit et la concurrence. Les régimes attentionnels, quant à eux, sont variés mais ne contribuent pas pour le moment à remettre en question une orientation normative de l'interaction, qui privilégie présence physique et interaction focalisée. La difficulté et l'enjeu semblent de construire une communauté attentionnelle ? c'est-à-dire une manière de comprendre la situation et les conditions d'un « monde commun » pour que les participants se construisent un même territoire pour l'interaction

    Un réseau social pour le FLE. Quelles perceptions et quels usages de l'apprenant ?

    Get PDF
    Cette étude porte sur l’intégration d’un réseau social numérique au sein d’un département universitaire d’enseignement du Français Langue Etrangère en France et cherche à identifier les conditions de l’actualisation de ses potentialités pour l'apprentissage. Nous examinons les usages que font 59 étudiants de ce réseau social et leurs représentations de ce site reliées à leur apprentissage de la langue. Notre analyse montre qu'il y a peu de traces d’appropriation du site en tant que réseau, mais que malgré le peu de participation, les marques de la présence sociale sont observables. Même si les étudiants identifient immédiatement l’environnement comme un réseau social, les usages ne sont pas réguliers mais avant tout répondent à la prescription de l’enseignant. Le site est plus utilisé comme un site de ressources pour le cours que comme une plateforme relationnelle. Son utilisation pédagogique semble ne pas correspondre aux objectifs de l'apprentissage en réseau. Les enjeux du web social ne sont pas assez pris en compte dans la conception des cours.This study focuses on the integration of a digital social network within a university department that teaches French as a foreign language in France and seeks to identify the conditions for the actualization of its potentialities for learning. We examine usage of the social network by 59 students and their perception of this site related to their language learning. Our analysis shows that there is little evidence of appropriation of the site as a network, but despite the lack of participation, traces of social presence are present. Although students immediately recognize the environment as a social network, usage is not regular but above all responds to the requirement of the teacher. The site is used more as a resource site for the course than as a relational platform. Its educational use does not seem to correspond to the learning objectives in a network. Issues of the social web are not sufficiently taken into account in the course design

    Affordances d’un réseau social pour une formation en Français Langue Etrangère : pratiques discursives, modes de participation et présence sociale en ligne.

    Get PDF
    This research aims at studying online interactions in a social network that is specific to teaching and learning French as a Foreign Language (FFL). It questions the way the virtual environment incorporates with the training device so to provide new contexts of interactions and language learning. The data used for this research belong to an academic and language learning context which enabled an ecological analysis of the uses. Furthermore a discourse analysis from various participants was undertaken to highlight their impressions of the device, the noticed affordances and their appropriation with the online environment. This study contributes at elaborating useful tools for the analysis of participation and a better understanding of social interactions in the case of a mediated communication in a pedagogical context. The analyses are based on (1) participative activities, their conversational and enunciative format, (2) the various participation modes and relationnal social commitment that flourishes in a socio-pedagogical network and (3) the spatial and attentionnal features that are specific to a virtual learning environment. The study shows that there are few uses of the socio-pedagogical network, and the various ones that have been noticed did not benefit from the network’s wide access, conversational and social design. As a certain number of affordances have been noted by the participants, few of them were used in the case of our study. Considering those limited uses, the analysis tries to spot the restraints and obstacles to these changing practices by taking into account the participant’s discourse and suggested activities. From this observation, the research suggests didactical guidelines that include this social and relational challenge - and to consider this socio-pedagogical network as an environment which mediates social activities and digital litteracy.Cette recherche a pour objet les interactions en ligne sur un réseau social numérique dédié à l’enseignement / apprentissage du français langue étrangère (FLE) et s’interroge sur la façon dont l’espace en ligne s’intègre au dispositif de formation pour fournir des contextes nouveaux pour les interactions sociales et l’apprentissage de la langue. La recherche repose sur une analyse écologique d’usages dans un contexte universitaire homoglotte d’apprentissage de la langue et une analyse des discours des différents acteurs pour mettre au jour leurs perceptions du dispositif et de ses affordances ainsi que leur appropriation de l’espace en ligne. Ce travail se veut contribuer à élaborer des outils pertinents pour l’analyse de la participation et à une meilleure compréhension de ce qui se construit dans les interactions sociales, pour les participants, dans le cadre d’une communication médiatisée en contexte pédagogique. L’analyse s’intéresse (1) aux activités participatives et à leurs formats conversationnels et énonciatifs, (2) à la pluralité des modes de participation et des modes relationnels d’engagement social qui s’installent sur le réseau socio-pédagogique, et (3) aux régimes spatiaux et attentionnels propres aux espaces numériques. L’étude montre que le réseau socio-pédagogique est peu utilisé et les usages observables profitent peu des propriétés d’ouverture, conversationnelles et sociales du réseau. Si un certain nombre d’affordances sont perçues par les participants, elles restent peu actualisées dans le cadre de notre étude. Face à ces usages limités, l’analyse tente de repérer dans les discours et les activités proposées, les freins et obstacles à des changements de pratiques. A partir de ce constat, la recherche propose des pistes didactiques tenant compte des enjeux sociaux et relationnels afin que le réseau socio-pédagogique puisse plus distinctement être perçu comme un espace médiateur d’activités sociales de littératie numérique

    Attention aux robots ! Comment des artefacts de téléprésence modifient les processus attentionnels pendant un séminaire doctoral

    No full text
    International audienceNotre proposition rend compte d'un aspect du projet « Présences Numériques » étudiant un séminaire doctoral polyartefacté. Nous nous intéressons ici à la façon dont les robots de téléprésence (Beam et Kubi) modifient les processus attentionnels nécessaires à la collaboration dans une situation de travail qui implique la présence de personnes à distance. Le but de notre proposition est de comprendre l'imprégnation digitale de notre attention et nous nous focaliserons ici sur les artefacts robotiques de téléprésence : pourquoi et comment ces artefacts mobilisent-ils l'attention des participant.e.s ? Comment cette attention est-elle nécessaire aux interactions ? La situation artefactée qui nous occupe ne change pas ontologiquement l'attention mais la multiplicité des supports possibles de cette attention complexifie l'activité conjointe. Nous examinons la manière dont les artefacts de téléprésence modifient les principes de l'attention collective. Tout d'abord, ces robots modifient les conditions d'observabilité mutuelle nécessaire aux interactions, en perturbant la réciprocité des perspectives (chacun ne perçoit pas de la même manière les éléments de la situation) ; le dispositif attentionnel a besoin d'être construit ou reconstruit dans l'interaction. Enfin, le dispositif polyartefacté renforce le principe d'improvisation face à la vulnérabilité des états de présence dont dépendent les modalités de la collaboration. En multipliant les foyers d'attention possibles, les robots impliquent le renforcement de processus de co-attention et d'« accordages affectifs » (Citton, 2014) par la multiplication de gestes et de signes empathiques. Cela nous amène à une redéfinition de l'attention mutuellement explicite, qui ne passe plus seulement par la conscience de la direction du regard (gaze awareness), mais par la conscience de la focalisation de l'attention (attention awareness) afin d'en prendre soin

    Usages du téléphone mobile en classe de langue : quelles conséquences pour les interactions ?

    No full text
    International audienceLes interactions sont toujours traversées par certaines médiatisations, notamment celle du téléphone portable. Dans la classe de langue, les usages ne sont pas encore stabilisés ; souvent s’imposant en cours, ils amènent pourtant des changements dans les interactions de classe.Le but de notre étude est de comprendre la dynamique d’allocation attentionnelle et la modification de la participation aux interactions, la façon dont les utilisations des téléphones intelligents interfèrent dans les interactions, en agissant sur les corps et les postures corporelles et attentionnelles, dans une perspective écologique (Pallotti, 2002). Ces utilisations sont-elles liées à des activités didactiques ? À l’activité collective ou individuelle ? Donnent-elles lieu à des partages ? S’opposent-elles aux interactions ou ont-elles pour but d’avoir accès à des ressources favorables ?Notre cadre d’analyse se fonde sur l’ethnographie visuelle (Pink, 2007), la linguistique interactionnelle multimodale (Mondada, 2005) et une anthropologie de la communication affective (Martin-Juchat, 2008). Le téléphone intelligent peut être considéré comme un attracteur cognitif, il connecte son possesseur au monde du hors-classe qui se rappelle à lui par l’objet lui-même et l’invitation à la communication qu’il signifie en lui-même. Cet objet permet des régimes d’attention et d’engagement dans l’action fluides et variés qui favorisent la multiactivité. L'étude part d’observations de classe menées dans des classes d’un centre universitaire de Français Langue Etrangère, et est complétée par des entretiens avec les acteurs (enseignants et étudiants) de façon à mieux comprendre ce qu’ils font et les raisons de leur action, en confrontant les acteurs à leurs usages dans la situation et les réinscrire dans leurs pratiques sociales, en dehors de la classe.Notre étude montre que l’artefact complexifie à la fois l’orchestration des interactions et l’engagement dans l’activité des étudiants, mais pas toujours au détriment des interactions.Par ailleurs, il nous semble que le recours à l’objet connecté permet de résoudre des tensions et des émotions liées à l’activité pédagogique : crainte de ne pas comprendre, de ne pas pouvoir faire, d’une part, et de l’autre, ennui, vide en attente de l’activité suivante.Enfin, les objets, dans l'interaction, sont à la fois des articulateurs et des localisateurs. Ils articulent l'interaction à d'autres situations, d'autres lieux et d’autres personnes, ils localisent l'interaction en permettant une focalisation de l’attention. Leur apport à la situation de classe est foncièrement ambigu. L’étude identifie en outre les moments où l’usage du téléphone est compatible avec ces compétences en situation et les moments où il est (perçu) comme étranger au répertoire de l’action d’enseignement/apprentissage.Martin-Juchat, F., (2008) Le corps et les médias : la chair éprouvée par les médias et les espaces sociaux, Bruxelles, De Boeck.Mondada, L. (2005). « Espace, langage, interaction et cognition : une introduction ». Intellectica, 41(2), pp.7‑23.Pallotti, G. (2002). « La classe dans une perspective écologique de l’acquisition », Aile n°16.Pink, S. ( 2007). Doing visual ethnography, Londres, Sage Publications

    Une démarche ethnographique pour étudier les usages

    No full text
    Elisabeth Schneider (Université de Caen) est venue présenter ses travaux lors d'une conférence intitulée Démarche ethnographique et processus de médiations techniques et identitaires des adolescents. Résumé : Observer les pratiques contemporaines d'écriture des adolescents soulève des questions de méthodologie de recueil de données et de construction de savoir. Dans le cadre d'une thèse en géographie et sciences de l'information et de la communication, c'est le choix de l'ethnographie et d'op..

    Les doctorants au colloque de l'ACEDLE -Janvier 2015

    No full text
    Les doctorants de l'équipe 3MA ont massivement participé au colloque de l'ACEDLE où Jean-François Grassin est intervenu au sujet de l'attention portée aux espaces interactionnels en ligne par les acteurs d'un dispositif pour l'Enseignement / Apprentissage du FLE dans un contexte universitaire ; Julie Vidal a elle parlé des traces de rétroactions multimodales dans l'enseignement-apprentissage d'une langue en ligne. Quant à Ben Holt, il a présenté un papier sur la Communication multimodale dans..

    L’appréhension des langues familiales dans les processus d’enseignement et d’apprentissage d’une LE

    No full text
    Nathalie Auger s’intéresse à l’enseignement-apprentissage du français sur un continuum langue étrangère, langue seconde et langue maternelle. Elle analyse les discours des différents acteurs qui participent à cette appropriation (enfants, enseignants, parents, discours institutionnels) tout en travaillant sur les questions de développement des compétences langagières des élèves allophones nouvellement arrivés en France, des enfants gitans et roms et sur la formation des enseignants qui travai..

    3MA

    No full text

    Dresser une cartographie d’événements informels d’apprentissage d’étudiants internationaux en séjour d’étude : une approche socio-spatiale de l’apprentissage des langues.

    No full text
    International audienceThe experience of the international student is increasingly studied but still needs to be better understood as it changes with the evolution of the reality of student mobility around the world. Our study questions the mobility capital of students and how it is mobilised for learning in everyday life. Students on a study period in a French university were asked to collect, via a mobile application, geolocalised traces of their learning and socialising activities. We propose an analysis of these data in terms of mobility, ideological representations of learning and socialization.L’expérience de l’étudiant international est de plus en plus étudiée mais nécessite encore d’être mieux comprise car elle change avec l’évolution de la réalité des mobilités étudiantes dans le monde. Notre étude interroge le capital de mobilité des étudiants et comment il est mobilisé pour apprendre, dans la vie quotidienne. Il a été demandé à des étudiants en séjour d’étude dans une université française de collecter, par l’intermédiaire d’une application mobile, des traces géo-localisées de leurs activités d’apprentissage et de socialisation. Nous proposons une analyse de ces données en termes de mobilité, de représentations idéologiques de l’apprentissage et de socialisation
    • …
    corecore