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    The reptile fauna of the siliceous rock habitats of the central-eastern Ardenne (Belgium)

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    La faune des reptiles des milieux rocheux siliceux de l’Ardenne centro-orientale a été étudiée entre 2000 et 2007. Les inventaires ont porté sur 26 sites répartis dans les différents sous-bassins hydrographiques (à l’exception de l’Our) qui drainent la région : les Deux Ourthes, l’Amblève et la Sûre. Tous les milieux rocheux d’importance présents dans la région ont été parcourus : rochers et éboulis naturels, anciennes carrières et leurs déblais d’exploitation, talus ferroviaires et routiers. Cinq espèces sont présentes dans la dition : Anguis fragilis, Podarcis muralis, Zootoca vivipara, Coronella austriaca et Natrix natrix. Anguis fragilis et Zootoca vivipara sont les espèces les plus répandues. Podarcis muralis est uniquement présent dans le bassin de l’Ourthe. La population du Hérou constitue un isolat remarquable. La population présente sur la voie ferrée entre Stoumont et Coo est une des plus abondantes du Benelux. Coronella austriaca est redécouvert dans la vallée de l’Ourthe occidentale, 40 ans après son unique mention. Cette couleuvre n’est présente que dans les milieux les plus thermophiles ou ses populations semblent pour la plupart fort isolées. Natrix natrix est assez bien répandue dans les milieux parcourus mais ne s’y rencontre pas en abondance.The reptile fauna of the siliceous rock habitats of the central-eastern Ardenne was studied between 2000 and 2007. The investigations were carried out at 26 sites distributed in all the hydrographic watersheds draining the area, except one (the Our watershed): Eastern and Western Ourthes, Amblève and Sure. All the significant rocky habitats of the area were studied: rocks and landslides, abandoned quarries and exploitation dumps, rail and road embankments. Five species were recorded: Anguis fragilis, Podarcis muralis, Zootoca vivipara, Coronella austriaca and Natrix natrix, of which Anguis fragilis and Zootoca vivipara were the most widespread. Podarcis muralis was only found in the Ourthe basin. The population of the latter species at Hérou constitutes a remarkable isolate while the population along the Stoumont-Coo railway is one of the largest in numbers in the Benelux countries. Coronella austriaca is reported for the second time in the Western Ourthe valley. This snake is only present in the most thermophilous habitats, where the majority of the populations seemed extremely isolated. Natrix natrix was rather widespread but never abundant

    Distribution and ecology of reptiles on the rail network in Wallonia

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    peer reviewedEn Région wallonne, les voies ferrées constituent des habitats de grande importance pour la conservation des reptiles. Toutes les espèces indigènes ont colonisés ces milieux anthropiques, leur présence et leur fréquence varient toutefois fortement suivant les régions naturelles et le type de ligne ferroviaire. Les reptiles sont nettement plus répandus le long des lignes encore ferrées que sur les lignes désaffectées démontées qui constituent la moitié du réseau ferroviaire wallon. Les voies désaffectées non démontées, bien que ne constituant qu’une très faible partie du réseau, sont particulièrement riches en reptiles. C’est aussi le cas des tronçons de lignes actives situées dans les parties ensoleillées des grandes vallées ainsi que de quelques grandes gares de triage. Anguis fragilisest l’espèce la plus répandue sur les voies ferrées wallonnes, toutefois Podarcis muralisy est de loin le reptile le plus abondant. Dans la région, les voies ferrées semblent avoir contribuer à la dispersion locale, plus rarement régio- nale, d’au moins cinq reptiles : Anguis fragilis, Lacerta agilis, Podarcis muralis, Zootoca viviparae t C o ronella austriaca. Certaines de ces espèces ont vraisemblablement colonisés de nouvelles régions via des transferts fortuits par des wagons de marchandises, en particulier P o d a rcis muralis. Enfin, plu- sieurs menaces actives pesant sur les populations de reptiles présentes sur les voies ferrées sont évoquées.In Wallonia, railways constitute valuable habitats for reptile conservation. All autochthonous species have colonized these man-made habitats, but their presence and abundance largely vary among the natural regions and the kinds of railways. Reptiles are more frequent along railways with remaining rails than along dismounted unused ways, which represents one half of the network. Although representing only a small part of the network, the unused railways not dismounted are particularly rich in reptiles. This is also the case of some active lines in sunny areas of large valleys and in some large switchyards. Anguis fragilis is the most widespread species on the Walloon railways, but P o d a rcis muralisis the most abundant. In Wallonia, railways seemed to have contributed to the local, more rarely regional, dispersion of at least five species of reptiles: Anguis fragilis, Lacerta agilis, Podarcis muralis, Zootoca viviparaa and Coronella austriaca. Some of these species – specifically Podarcis muralis– have most probably colonized new regions through unexpected transportation by merchandise cars. Finally, reptile populations inhabiting the Walloon railways face several threads

    Ecoethology of a population of the adder (Vipera berus L.) in a bocage area of South-West Belgium.

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    peer reviewedL’utilisation des éléments linéaires du bocage par des vipères péliades a été étudiée durant deux ans et demi dans une population du sud-ouest de la Belgique. La majorité des individus utilisent deux éléments bien distincts, mais contigus, au cours de l’année : d’une part des haies exposées au sud entre l’automne et le début du printemps ; d’autre part, durant la période de reproduction, des ourlets herbacés de 1 à 2 m de largeur, ponctués de buissons et étirés selon un axe nord-sud. Les femelles gestantes marquent une nette prédilection pour ce second type d’éléments, vraisemblablement en raison de conditions microclimatiques particulières, notamment d’un ensoleillement élevé. Une minorité d’individus, qu’ils soient reproducteurs ou non, semblent toutefois très sédentaires et demeurent confinés à l’un ou l’autre type d’élément, sans effectuer de déplacements entre les habitats au cours de l’année. L’identification individuelle, sans marquage, sur base de la robe des vipères et des marques de la tête, s’est avérée difficile à mettre en œuvre en raison du grand nombre d’individus présents. Des éléments linéaires sous forme d’ourlets herbacés, peu consommateurs d’espace, peuvent abriter de très hautes densités de serpents. Afin decontrecarrer la disparition du bocage, leur réseau pourrait être développé au sein de l’espace agricole, par exemple via l’application de mesures agri-environnementales.the preference of adders for different linear elements of the ‘bocage’, a farmland landscape crisscrossed by hedges, was studied during 2.5 years in south-West Belgium. Most individuals occurred in South-facing woody hedges between the autumn and the beginning of spring. During the mating period, by contrast, most individuals tended to shift of habitat and favoured 1 to 2 m wide grassy hedges with a limited shrub cover and a north-south orientation. Mating females especially favoured this latter habitat, probably because of their specific micro-climatic conditions, including a higher insulation. A few individuals, however, remained in the same habitat all year round. The identification of individuals, which was performed on the basis of features including body and head color patterns, but not on individual clipping, proved to be difficult owing to the high density of individuals. Linear elements in the form of grassy hedges, not very space-consuming, can shelter very high densities of snakes. in the context of a sharp decrease of the bocage landscape, the conservation of common European vipers relies on the maintenance of such linear landscape elements as grassy and shrubby hedges, which can be enhanced by the implementation of recent measures aiming at restoring extensive agricultural systems

    Etude de l’effectif, des déplacements, du domaine vital et de l’utilisation de l’habitat par une population de couleuvres à collier (Natrix natrix helvetica) en zone périurbaine (Liège, Belgique). Implications en termes de conservation.

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    Une étude de l’effectif de la population, des déplacements, du domaine vital et de l’utilisation de l’habitat a été réalisée sur des couleuvres à collier (Natrix natrix helvetica), dans le domaine universitaire du Sart Tilman (Liège, Belgique), entre avril et octobre 2009. L’effectif de la population est estimé à plus de 200 adultes et subadultes par capture-marquage-recapture. Les densités sont très élevées dans une zone noyau ou 130 individus différents ont été capturés sur une surface de 12 hectares. Dix femelles ont étés suivies par télémétrie et ont étés localisées régulièrement (au minimum tous les deux jours). Les habitats les plus fréquentés par les couleuvres à collier sont les milieux de lisières, avec plus de 80% du total des localisations, ainsi que les friches (15%). Les microhabitats les plus prisés sont les ronciers et les végétations rudérales dominées par les orties. La fréquentation des habitats et microhabitats n’est pas homogène au cours du temps : elle se diversifie lorsque la végétation se développe au cours de la saison. Les domaines vitaux sont très réduits par rapport aux chiffres habituellement cités dans la littérature (de l’ordre de 5 hectares en moyenne). Les déplacements de 200m et plus ne sont pas rares, en particulier au mois de juin lorsque les individus rejoignent les sites de pontes. Ils se produisent surtout par temps chaud. La période de ponte a lieu fin juin pour l’ensemble des individus. Les animaux ont rejoints leur site d’hibernation dès la fin septembre. Ceux-ci possèdent des caractéristiques bien particulières : sommets de talus et pentes bien drainées situées en milieu forestier ou dans de petits bosquets. Ils tous pour la plupart situés à proximité du lieu de capture printanière laissant suggérer que les couleuvres utilisent les mêmes sites d’hibernation d’une année à l’autre. Les serpents ont réagis positivement aux aménagements réalisés en leur faveur : les composts aménagés spécifiquement pour la ponte ont été exploités par 6 des 10 individus. Des lisières forestières mises en lumière durant l’hiver ont été fréquentées dès le printemps suivant
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