17 research outputs found

    Occupational asthma, rhinitis and contact urticaria in a salmon-processing worker

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    We report a case of occupational allergy to salmon combining allergic asthma, allergic rhinitis and allergic contact urticaria in a 59-year-old salmon-processing worker. Parvalbumin is the most common allergen, but indeed sensitisation to tropomyosin, preservatives and spices could occur

    Occupational Exposures and Esophageal Cancer: Prog Study

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    Esophageal cancer is the sixth most common cause of cancer death worldwide. In France, Brittany is one of the regions most seriously affected. This increased incidence is usually linked to high rates of alcohol overconsumption and smoking, established risk factors for esophageal cancer, but the region has special occupational exposures. We aim to describe the occupational exposures of patients with esophageal cancer. Between June and October 2020, we conducted a monocentric descriptive study in a French Teaching Hospital and identified 37 eligible patients. We gathered data through a systematic individual interview for each participant and by an analysis of their medical file. We were able to include 36 patients; most were men (n = 27, 75.0%) and smokers (n = 25, 69.4%), 21 (58.3%) presented an adenocarcinoma esophageal cancer, 13 (36.1%) a squamous cell cancer, and 2 other types. On occupational exposure, patients declared respectively high exposure by manipulating asbestos materials for 11 (30.6%) patients, regularly in contact with benzene by handling fuel in 7 cases (19.4%), chlorinated solvents in 4 cases (11.1%), pesticides in 4 cases, and ionizing radiation exposure in 3 patients (8.3%). Our findings support the creation of a large-scale study to explore the impact of occupational exposures, particularly exposure to asbestos and hydrocarbons

    Hearing Impairment in French Merchant Seafarers: Retrospective Study on Data from 8308 Audiometric Tests

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    Background: A high level of occupational noise exposure has been noted in the fishing sector. Yet, less is known regarding other navigation groups, such as merchant seafarers, since a French study in the 1980s. This study assesses hearing impairment (HI) in a French merchant seafarers’ population. Methods: We collected data of all audiograms performed in 2018 and 2019 for French merchant seafarers. For each seafarer, hearing ability was measured in both ears using pure-tone audiometry at the following frequencies: 0.5, 1, 2, 3, 4, 6, and 8 kHz. Hearing threshold levels (HTLs), or the intensity of sound below which no sound is detected, were measured in decibels Sound Pressure Level (dB SPL) at each frequency and recorded in 5 dB increments. For HI, we used the validated definition of the American Speech–Language–Hearing Association (ASHA). Results: We were able to include statistical analysis results of 8308 audiograms. In a multiple logistic regression adjusted for age, experience, and class of navigation, we found that experience of more than 14 years Odds Ratio OR 1.28 (CI 95% 1.07–1.53), age 31–40 OR 2.2 (CI 95% 1.4–3.4), and >40 years OR 14, 3 (IC 95% 9.7–21) and marine engineers OR 1.26 (IC 95% 1.01–1.57) were still risk factors for HI. Conclusion: In 2018, Marine engineers were still the workers’ group with a higher risk of HI in merchant seafarers but, notch at 4 Hz, specific of noise-induced hearing loss, has improved. They have an HI close to the definition of socioacousis and mean deficit differences with deck and services’ merchant seafarers improved. Our results could be interpreted as a limitation of occupational noise exposure impact in a merchant seafarers’ population, needing an improvement in prevention measures and also encouraged to continue to improve onboard working conditions

    Avis complété de l’Anses relatif à l’évaluation des risques sanitaires liés à la présence de substances chimiques dans des masques chirurgicaux mis à la disposition du grand public

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    Dans le cadre de la crise sanitaire de la COVID-19, la DGCCRF a lancé une enquête en 2020 sur 17 références de masques chirurgicaux mis à disposition du grand public pour contrôler leurs performances. À titre exploratoire et en l’absence d’alerte particulière, ces masques ont également fait l’objet d’analyses visant à rechercher plusieurs familles de substances chimiques. La DGCCRF a poursuivi cette enquête en 2021, sur 23 références de masques chirurgicaux, colorés ou non, mis à disposition du grand public.Dans le cadre de cette saisine, la DGCCRF demande à l’Agence : - d’évaluer les risques sanitaires liés à la présence de substances chimiques détectées ou quantifiées dans les masques chirurgicaux dans le cadre des enquêtes réalisées en 2020 et 2021 ; - de proposer des recommandations visant à limiter la présence ou l’exposition à ces substances dans le cas où de tels risques seraient identifiés.L’expertise présentée ci-après porte ainsi sur l’évaluation quantitative des risques sanitaires (EQRS) liés aux substances détectées ou quantifiées dans les masques chirurgicaux prélevés dans le cadre de ces enquêtes.Les masques anti-projections (de type « chirurgical ») sont destinés à éviter, lors de l’expiration de celui qui le porte, la projection de sécrétions des voies aériennes supérieures ou de salive pouvant contenir des agents infectieux transmissibles par des gouttelettes ou par voie aérienne (transmission aéroportée par de fines particules de moins de 3 microns). En revanche, ils ne protègent pas contre l’inhalation de très petites particules en suspension dans l’air.Les masques chirurgicaux, sous leur forme actuelle (masques en fibres synthétiques non tissées à usage unique), sont arrivés sur le marché des pays développés dans les années 1960 remplaçant les masques jusqu'alors en tissu. En France, jusqu’à l’épidémie de la COVID-19, ils n’étaient utilisés que ponctuellement par les professionnels de santé (principalement en milieu hospitalier), par exemple lors de soins ou gestes sur une effraction cutanée (plaies, sutures, etc.) ou l’introduction de dispositifs médicaux dans l’organisme (ponctions, etc.). Ils n’étaient portés par des soignants durant de nombreuses heures que dans des circonstances particulières (au bloc opératoire lors de chirurgies prolongées par exemple). Ils pouvaient également être utilisés par les professionnels en laboratoire d’analyse biomédicale ou de recherche ou en agroalimentaire.L’utilisation des masques chirurgicaux depuis le début de l’épidémie de la COVID-19 revêt un caractère totalement inhabituel qui ne s’est jamais présenté dans l’histoire récente de nos sociétés occidentales, par :- une utilisation massive par des millions de personnes de la population générale et non plus uniquement par des professionnels,- un port quotidien, prolongé, en extérieur et en intérieur, voire au domicile,- une utilisation par des populations très diverses (hommes, femmes, femmes enceintes, enfants) : -- ayant des capacités et débits respiratoires très différents, tant au repos qu’à l’effort, -- avec des pathologies respiratoires et ORL sous-jacentes possibles,- une utilisation dans des conditions d’activité très diverses (efforts physiques, etc.) et des conditions ambiantes de port non régulées (température et humidité principalement),- un port prolongé d’un même masque chirurgical régulièrement au-delà des 4 heures recommandées, parfois durant toute une journée, voire sur plusieurs jours de suite,- des masques chirurgicaux de provenance et de qualité très diverses, - et avec un port quotidien par la population depuis maintenant près d’un an et demi.Compte tenu de l’usage massif des masques chirurgicaux, des mésusages ont pu également être constatés (par exemple inversion de la face au contact du visage, masques séchés au soleil ou lavés, etc.) aussi bien dans la population générale que professionnelle.Ces nouvelles modalités d’utilisation et de port du masque chirurgical touchent une large population habituellement très peu exposée à ce dispositif médical. Or, un manque de données concernant l’inhalation de substances issues des masques chirurgicaux dans le cadre de ces nouveaux modes d’utilisation est constaté dans la littérature scientifique. Il est à noter que les masques chirurgicaux sont des dispositifs médicaux qui doivent répondre aux exigences du Règlement UE n°2017/745. La surveillance du marché de ces dispositifs médicaux relève de la compétence de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Toutefois, dans le contexte d’urgence créé par l’épidémie de la COVID-19, possibilité a été ouverte aux États membres d’autoriser des dérogations aux procédures d’évaluation de la conformité selon les termes de la recommandation 2020/403 de la Commission Européenne.[Saisine liée n°2021-SA-0089

    Clinical Characteristics of Pruritus in Systemic Sclerosis Vary According to the Autoimmune Subtype

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    Pruritus is a frequent symptom in systemic sclerosis (SSc), with a prevalence of 40–65%, but its pathophysiology is poorly understood. This study investigated the immunological component of pruritus. Fifty-six patients with SSc responded to a standardized questionnaire regarding both SSc disease and pruritus characteristics. Among patients with SSc, those with pruritus did not display a particular immunological profile (inflammatory, humoral, and/or cellular factors), but pruritus was, in most cases, concomitant with the development of SSc. Thus, pruritus characteristics were evaluated further, according to the detection of anti-centromere autoantibodies (ACA), into ACA+ (n = 17) and ACA– (n = 19). The ACA+ subgroup was characterized by a longer evolution of SSc and pruritus, pruritus present outside the sclerotic area, and a shorter daily duration of pruritus. In conclusion, the concomitant appearance of the 2 processes and the differences observed between ACA+ and ACA– subgroups support the presence of an immunological component in pruritus

    Produits du tabac, produits connexes et arômes - Analyse des cas enregistrés par les centres antipoison (de janvier 2017 à décembre 2022): Rapport d’étude de toxicovigilance

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    Citation suggérée : Anses. 2023. Produits du tabac, produits connexes et arômes. Bilan des cas rapportés aux centres antipoison du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2022. Autosaisine 2023-AUTO-0121. Anses, Maisons-Alfort, 37 p.Le marché des produits du tabac, des produits connexes (ne contenant pas de tabac mais de la nicotine), et des arômes pour les parfumer ne cesse de se diversifier. Parmi eux, cinq types font l’objet d’appels aux Centres antipoison (CAP) mais à ce jour, aucun bilan n’en avait été dressé. Il s’agit du tabac à chauffer (bâtonnets de tabac chauffés), du tabac à mâcher (encore appelé tabac à chiquer), du snus (sachets de tabac à usage oral, à placer entre la lèvre et la gencive), plus récemment des sachets de nicotine (sans tabac à usage oral, à placer également entre la lèvre et la gencive),et des billes aromatiques (à insérer dans le filtre de cigarettes).Le bilan de ces appels aux CAP entre le 1 er janvier 2017 et le 31 décembre 2022 a recensé 295 cas : 12 cas pour le tabac à chauffer, 98 pour le tabac à mâcher, 47 pour le snus et sachets de nicotine et 138 cas pour les billes aromatiques. Hormis pour le tabac à chauffer et à mâcher dont le nombre d’appels évoluait peu dans le temps, le nombre de cas n’a cessé d’augmenter depuis 2020 pour le snus, les sachets de nicotine et les billes aromatiques. L’étude a montré que les jeunes enfants étaient les plus concernés par des ingestions accidentelles de bâtonnets de tabac à chauffer et detabac à mâcher (âge médian : 1 an) ou de billes aromatiques (âge médian : 3 ans). Les adolescents étaient davantage concernés par une consommation intentionnelle de snus ou de sachets de nicotine (âge médian : 14 ans). Les adultes étaient plus rarement concernés par de ces deux types de produits ou par l’ingestion accidentelle de billes aromatiques au moment de leur utilisation dans des cigarettes. Dans 54,6 % des cas, les personnes présentaient des symptômes dont 82,6% étaient de gravité faible. Les cas de gravité moyenne correspondaient à un syndrome nicotinique plus sévère(vomissements prolongés avec risque de déshydratation, convulsions, troubles de la conscience, hypotension ayant nécessité un remplissage vasculaire), chez des enfants ayant ingéré accidentellement du tabac à chauffer (un enfant d’un an) et du tabac à mâcher (15 enfants de 6 mois à 7 ans), et chez dix adolescents ayant consommé du snus ou des sachets de nicotine dont huit d’entre eux en milieu scolaire. Concernant les billes aromatiques, après ingestion, un enfant de 3 ans avait présenté des symptômes de gravité moyenne (vomissements persistants). Quatorze cas correspondaient à des projections oculaires de gravité faible à l’origine de douleurs et de rougeurs oculaires.Le nombre des cas est probablement sous-estimé. Une attention particulière doit être portée aux sachets de nicotine qui n’entrent pas dans un cadre règlementaire spécifique en France, ni même harmonisé en Europe. Ces produits, par leurprésentation, peuvent être confondus avec du snus. La vente de ces deux types de produits est fortement promue sur les réseaux sociaux et s’adresse à une population jeune, sous-estimant les risques d’intoxication aiguë ou à moyen et long terme, de dépendance. Il est important de sensibiliser la communauté éducative, les professionnels de santé et l’entourage à ces risques liés à l’exposition à la nicotine
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