28 research outputs found

    Adrenoleucodystrophie liee a l’x observe a cotonou (Benin)

    Get PDF
    L’adrénoleucodystrophie (ALD) liée à l’X est une maladie génétique liée au chromosome sexuel X. Les auteurs rapportent le premier cas révélé par des crises épileptiques partielles myocloniques et observé au Bénin. Le diagnostic était fait sur la base d’une démyélinisation du système nerveux central, une accumulation des acides gras à très longue chaîne (AGTLC) et une mutation dans le gène ABCD1

    Qualite de vie des aphasiques post-AVC a Brazzaville

    Get PDF
    Aphasia is one of the most disabling consequences of stroke; its impact on quality of life is poorly studied. The aim of our study is to report the perceived quality of life among aphasic patients in Brazzaville.Methods It is a longitudinal study conducted in neurological department of the University Hospital of Brazzaville and in liberal consultation, from March 2010 to February 2011, including all patients with aphasia after stroke by dating six months at least. For each patient a SIP (Sickness Impact Profile-65) was administered, Age, sex, educational level, occupation, marital status, functions or not of head in the family or neighborhood variables were studied. Statistical analysis was performed by SPSS 11.0.Results Twenty nine patients were enrolled including 16 males and 13 females with mean disease duration of 9 months of aphasia (6-23mois). The mean age of 59 (34 - 80 years). The majority of patients had an average level of education. Broca’s aphasia was predominant. Most of our patients responded "false" to more than half the questions, except for communication, and the resumption of work. Multivariate analysis showed that only age and level of education were associated with impaired quality of life.Conclusion Aphasia is a common condition after stroke, affecting the quality of life, especially the resumption of work. The high age and low education levels contribute to mpaired quality of life.L’aphasie constitue avec le déficit moteur une source importante de handicap après un accident vasculaire cérébral. Son impact sur la qualité de vie des patients reste encore largement méconnu. Le but de notre étude est de rapporter la qualité de vie d’une série de patients aphasiques au décours d’un accident vasculaire cérébral suivis à Brazzaville.Patients et Méthodes Il s’est agit d’une étude longitudinale, prospective, en consultation de neurologie entre Mars 2010 et Février 2011, incluant tout patient aphasique post-AVC d’au moins six mois. Pour chaque patient un questionnaire Sickness Impact Profile ou SIP-65 a été administré. L’âge, le sexe, le niveau d’instruction, la profession, le statut matrimonial, la fonction ou non de chef dans la famille ont été des variables étudiées. L’analyse statistique a été réalisée par un logiciel SPSS 11.0.Résultats Vingt neuf patients ont été inclus dont 16 hommes, avec une durée moyenne d’évolution de 9 mois, un âge moyen de 59 ans. L’aphasie de Broca était prédominante. La plupart de nos patients ont répondu « faux » à plus de la moitié des questions, sauf pour la communication, et la reprise du travail. L’analyse multivariée a montré que seuls l’âge et le niveau de d’instruction étaient associés à une altération de la qualité de vie.Conclusion L’aphasie a un impact significatif ou sélectif sur la qualité de vie, surtout concernant la reprise d’une activité professionnelle, plus encore chez le sujet âgé et peu instruit. Ces éléments doivent être pris en compte dans le cadre d’une prise en charge de rééducation

    L’infection a virus de l’Immunodeficience Humaine (VIH), facteur predictif de gravite et de mortalite des accidents vasculaires cerebraux au Centre National Hospitalier et Universitaire-Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou, Benin

    Get PDF
    Introduction: L’atteinte du système nerveux central est fréquente et précoce au cours de l’infection à VIH. Cependant, la survenue de l’accident vasculaire cérébral (AVC) au cours de l’évolution naturelle du VIH est peu documentée.Objectif: Déterminer la prévalence hospitalière du VIH chez les patients AVC et comparer les caractéristiques cliniques des AVC entre les sujets infectés et non infectés par le VIH.Méthode: Etude transversale qui s’est déroulée au CNHU-HKM de janvier 2008 à décembre 2011. Elle a porté sur 432 sujets tous hétérosexuels, atteints d’AVC confirmé par un scanner cérébral et ayant bénéficié d’une sérologie VIH. Deux groupes ont été constitués. Le groupe des sujets AVC infectés par le VIH (AVCVIH+) et le groupe des sujets AVC non infectés par le VIH (AVCVIH-). La gravité de l’AVC sur la base du score NIHSS à l’admission et la mortalité à J30 ont été étudiées. Le logiciel Epi info a servi à l’analyse des données.Résultats: La prévalence hospitalière du VIH chez les patients atteints d’AVC était de 26,1% (113/432). L’âge moyen des PVVIH était de 43 ± 7 ans. Aucun d’eux ne se connaissait VIH+ avant l’admission. La médiane des CD4  était basse : 119±36/mm3. Il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes pour ce qui concerne l’âge (p=0,08), le sexe (p=0,24), l’antécédent d’HTA (p=0,2), l’antécédent de diabète (p=0,231). En revanche, l’AVC ischémique (67,3% vs 62,4% ; p=0,02) et la mortalité à J30 (23% vs 10,5% ; p=0,007) étaient significativement plus élevés chez les sujets VIH+ que les VIH-. De même, l’AVC à l’admission (NIHSS>13 ; p=0,002) était plus grave dans le groupe AVCVIH+ que dans le groupe AVCVIH-. Le risque de faire un AVC est multiplié par au moins 2 lorsque le sujet était séropositif que séronégatif pour le VIH, tous autres facteurs étant égaux par ailleurs (RR=2,3).Conclusion: Ces résultats suggèrent que l’AVC est fréquent au cours de l’infection à VIH et peut être son mode de révélation. De même, l’infection à VIH apparait comme un facteur de risque de mauvais pronostic au cours de l’AVC.Mots clés: AVC, VIH, gravité, mortalité, BéninEnglish Title: Human Immunodeficiency Virus infection (HIV), stroke severity and mortality predictive indicator in centre national Hospitalier et Universitaire-Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) Cotonou, BeninEnglish AbstractIntroduction: During HIV infection, the central nervous system is frequently affected. However, the occurrence of stroke during the natural course of HIV is poorly documented.Objectives: To determine the prevalence rate of HIV among stroke patients and to compare the clinical characteristics of stroke in people with HIV and those HIV free.Method: A Cross-sectional study was conducted in the Neurology department of CNHU-HKM in Cotonou from January 2008 to December 2011. It involved 432 subjects all heterosexual, with stroke confirmed by brain CT scan and who underwent HIV test. Two groups were formed. The group of stroke subjects with HIV infection (AVCVIH +) and that of stroke subjects not infected by HIV (AVCVIH-). Stroke severity based on NIHSS score at admission and mortality at day 30 was studied. Epi Info was used for data analyses.Outcome: The prevalence rate of HIV among patients with stroke was 26.1% (113/432). The average age of HIV’s subjects was 43 ± 7 years. None of them knew prior to admission that their status was HIV +. The median CD4 count was low: 119 ± 36/mm3. There is no significant difference between the two groups regarding age (p = 0.08), sex (p = 0.24), hypertension history (p = 0.2), diabetes history (p = 0.231). However, ischemic stroke (67.3% vs. 62.4%, p = 0.02) and mortality at day 30 (23% vs. 10.5%, p = 0.007) were significantly higher among HIV + than HIV-. Similarly, stroke on admission (NIHSS> 13, p = 0.002) was more severe in the group AVCVIH + than in group-AVCVIH. The risk of stroke is multiplied by at least 2 when the subject was HIV+ compare to HIV-, all other factors being equal (RR = 2.3).Conclusion: These results prove that stroke is common during HIV infection and may be one of its revealing factor. Similarly, HIV infection is a risk factor of poor outcome during stroke.Keywords: Stroke, HIV, AVC, severity, mortality, Beni

    Perspectives de la prise en charge des AVC au BĂ©nin.

    No full text
    International audienc

    Epidémiologie des Neuropathies périphériques au Bénin (EPINEUB)

    No full text
    Peripheral neuropathy is a frequent complication of chronic disease. However, its polymorphous and heterogeneous nature, with a myriad of classifications and diagnostic criteria, makes it difficult to access accurate data on the epidemiology of PN. The general objective of this thesis was to assess the current state of knowledge, associated factors, management and potential interventions for PN in Benin. Several studies were carried out to meet this objective.Based on the available data, the pooled hospital incidence of PN was 39.6% and was higher in diabetic patients (50.30%), the pooled community prevalence was 4.3% and the pooled hospital incidence was 15.60% per year. The community study revealed that the prevalence of PN was 6.9%. Factors associated with PN were age ≥ 40 years, diabetes and hypertension. In patients with diabetes or haemodialysis, 57.0% and 90.6% respectively had NP at clinic. Common factors associated with PN were age, female gender and alcoholism. The level of knowledge of GPs involved in the management of PN was low in 70.1% of patients. Lack of postgraduate training increased the risk of low knowledge, and working in a rural area and being an intern improved the knowledge of these doctors. With the identification of 75 plant species that may be useful for treating neuropathic pain, treatment could potentially be improved. We have also developed an interventional protocol based on physiotherapy sessions combined with pharmacology to reduce sensory disorders in PN. Preventive actions focusing on modifiable risk factors for PN should be prioritised to reduce the dynamics of new cases of PN in sub-Saharan Africa.La neuropathie périphérique (NP) est une complication fréquente qui jalonne l’évolution des maladies chroniques. Mais son caractère polymorphe et hétérogène, avec une myriade de classifications et des critères diagnostiques rendent difficile l’accès à des données précises sur l'épidémiologie des NP. L’objectif général de cette thèse était d’évaluer l’état actuel des connaissances, les facteurs associés, la prise en charge et les interventions potentielles pour les NP au Bénin. Pour répondre à cet objectif plusieurs travaux ont été réalisés.A partir des données disponibles, la fréquence hospitalière poolée de la NP était de 39,6% et était plus élevée chez les patients diabétiques (50,3%), la prévalence communautaire poolée de 4,3% et l'incidence hospitalière poolée de 15,6% par an. L’étude communautaire a révélé que la prévalence de la NP était de 6,9 %. Les facteurs associés à la NP étaient l'âge ≥ 40 ans, le diabète et l'hypertension. Chez les patients diabétiques ou hémodialysés, 57,0% et 90,6% respectivement avaient une NP à la clinique. Les facteurs communs associés à la NP étaient l’âge, le sexe féminin et l’alcoolisme. Le niveau de connaissance des médecins généralistes impliqués dans la prise en charge de la NP était faible chez 70,1%. L'absence de formation post-universitaire augmentait le risque d’une faible connaissance et le fait de travailler en zone rurale et d'être interne améliorait les connaissances de ces médecins. Avec l’indentification de 75 espèces de plantes pouvant être utiles contre la douleur neuropathique, la prise en charge pourrait être potentiellement améliorée. Par ailleurs, nous avons développé un protocole interventionnel basé sur la réalisation de séances de kinésithérapie couplées à la pharmacologie pour la réduction des troubles sensitifs dans la NP. Les actions de prévention axées sur les facteurs de risque modifiables des NP sont à prioriser pour réduire la dynamique de survenue des nouveaux cas de NP en Afrique Subsaharienne

    Le plan mondial de la lutte contre les maladies non transmissibles : approches stratégiques dans la prise en charge des AVC en Afrique

    No full text
    International audienceLes maladies non transmissibles (MNT) constituent la plus grande cause de décès dans le monde. Elles sont responsables de 36 millions de décès dont 14 millions sont prématurés et 86 % des décès prématurés ont lieu dans les pays à revenus faibles et intermédiaires. Les AVC constituent l’une des principales MNT. En dotant les systèmes de santé de moyens pour répondre correctement aux besoins de santé des personnes atteintes de MNT et en influençant les politiques publiques dans d’autres secteurs que la santé pour lutter contre les FDR communs, c’est-à-dire le tabagisme, la mauvaise alimentation, la sédentarité et l’usage nocif de l’alcool, on pourrait éviter la plupart des décès prématurés dus aux MNT. Les chefs d’État et de gouvernement se sont engagés dans la Déclaration politique des Nations Unies sur les MNT, à établir des politiques et des plans multisectoriels nationaux pour prévenir et combattre les MNT, à les renforcer, et à étudier la mise au point au niveau des pays de cibles et d’indicateurs en fonction du contexte national à l’horizon 2025. L’objectif 4 du Plan préconise d’intégrer les interventions de lutte contre les MNT à l’ensemble de soins de santé primaires. Le Bénin a choisi de répondre à cet objectif par la mise en place de la stratégie WHOPEN. Le WHOPEN est un paquet regroupant les interventions essentielles et intégrées au niveau des soins de santé primaires permettant de renforcer la capacité des agents de santé dans la prévention et la prise en charge des principales MNT au niveau opérationnel. Le Bénin a adapté les protocoles WHOPEN depuis 2010 puis les a révisés en 2017. Dix protocoles ont été sélectionnés dont deux abordent les AVC. Au total, 1022 agents de santé ont été formés dans 21 zones sanitaires sur 34 au Bénin
    corecore