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    Prise en charge de l'allergie et l'intolérance au lactose chez le nouveau-né et leur évolution lors de la diversification alimentaire

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    La connaissance de la différence entre l’intolérance au lactose et l’allergie aux protéines de lait de vache est primordiale pour pouvoir comprendre la prise en charge du nourrisson. L’intolérance reste minoritaire dans notre population, il s’agit d’un déficit en lactase qui peut avoir 3 étiologies : congénitale, secondaire et lié à l’ethnie. Elle va être responsable de symptômes variables en fonction de la quantité de lactose ingérée. On retrouve des symptômes tels que des diarrhées, des douleurs abdominales, des ballonnements, des borborygmes, des flatulences ainsi que des nausées et vomissements. Le diagnostic dans cette tranche d’âge sera majoritairement clinique et bien qu’il existe des tests, cela reste compliqué… La prise en charge ne nécessite pas d’exclusion du lactose mais il sera préférable de donner de manière temporaire un lait sans lactose. L’APLV est quant à elle majoritairement retrouvée et de manière de plus en plus fréquente dans la population française. Il s’agit d’une réaction allergique entrainant une réponse immunitaire à la suite de l’ingestion de protéines de lait de vache qui peut être IgE médiée : on parlera d’une hypersensibilité de type 1. Les symptômes vont être de type digestifs, cutanés et respiratoires dans les minutes, suivant l’ingestion de protéines de lait de vache. Il existe également l’APLV non médiée par les IgE : on parle d’une hypersensibilité de type 3 qui elle va entrainer des symptômes retardés pouvant apparaitre jusqu’à 48 heures après l’ingestion de protéines de lait de vache. Les symptômes retrouvés sont l’entéropathies, proctite/rectocolite, syndrome d’entérocolite, syndrome de Heiner (hémosidérose pulmonaire). Le diagnostic repose sur l’éviction des protéines de lait de vache de l’alimentation ainsi que du dosage des IgE. L’allergologue peut aussi réaliser un test de provocation orale pour voir à partir de quelle quantité la réaction est observée. La prise en charge va être importante car pour le nourrisson, son alimentation est exclusivement basée sur le lait. Le nourrisson va donc s’alimenter avec des laits qui sont exempts de protéines de lait de vache. La diversification alimentaire est un passage redouté par les parents, mais dans la majorité des cas cette étape se déroule très bien. Pour l’intolérance au lactose, l’enfant pourra consommer du lactose sans atteindre la quantité qui lui donnera des troubles. Pour l’APLV, dans la majorité des cas, elle est amenée à disparaitre pendant la diversification alimentaire ou alors avant l’âge de 2 ans. L’enfant va donc respecter un régime avec une introduction progressive du lactose pour créer une immunotolérance et finir par avoir une alimentation normale. Le rôle des professionnels de santé et notamment du pharmacien est important. Les parents et leurs enfants ont besoin d’être correctement pris en charge par le corps médical pour diagnostiquer au mieux et au plus vite l’APLV ou l’intolérance au lactose, afin de trouver un équilibre, d’éviter toute rupture de la courbe de poids et de croissance.Le pharmacien d’officine, par sa position et son accessibilité, a une proximité importante avec les parents et le nourrisson. Souvent il suit la grossesse, puis la naissance et enfin la croissance de l’enfant. De ce fait les parents n’ont aucun problème à se confier et le pharmacien peut être d’une grande aide pour la prise en charge de tous les symptômes associés à l’APLV et l’intolérance au lactose. Il va également être présent pour rassurer et accompagner la famille afin d’améliorer la prise en charge de la pathologie

    Determinazione quantitativa di tensioattivi non ionici poliossietilenati nelle acque

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