Réflexions sur les limites du pardonnable dans les lettres de rémission en Lorraine au xvie siècle

Réflexions sur les limites du pardonnable dans les lettres de rémission en Lorraine au xvie siècle — Les princes souverains de la fin du Moyen Âge et de l’époque moderne disposaient d’un droit de grâce qui leur permettait, à l’exemple du Christ, et « pour la rédemption du genre humain », de remettre la plupart des crimes pour lesquels ils revendiquaient par ailleurs le droit de poursuivre leurs sujets fautifs. Au « temps des supplices » (Robert Muchembled), le châtiment exemplaire et le pardon sont les deux aspects d’une même époque au cours de laquelle s’est exprimée la volonté et la capacité répressive des États. Ces deux facettes du système judiciaire dessinent-elles la limite de l’inacceptable, de l’intolérable, avec ce que cela peut avoir de fluctuant dans le temps ? Les archives lorraines offrent durant la première modernité (en l’occurrence entre 1473 et 1633) un aperçu complet de la pratique de la grâce ducale à même d’apporter une réponse à cette question.Reflections on the limits of forgiveness in the letters of remission in Lorraine, in the 16th century — In the late Middles Ages and the modern period, sovereign princes, following the example of Christ and “for the redemption of mankind”, had the power to remit most of the crimes for which they otherwise claimed the right to prosecute their guilty subjects. Exemplary punishment and pardon were the twin faces of those times characterized by the expression of the States’ repressive intentions and power (as described by Robert Muchembled in Le Temps des supplices). Can these two sides of the judicial system help define what was considered as unacceptable, intolerable in the period – with due consideration of possible fluctuations in time? The archives of Lorraine give an overall view of the use of ducal pardon in the early modern period (in this case between 1473 and 1633) and thus provide clues to answer the question. Emmanuel Gerardin is writing a doctoral thesis in modern history under the supervision of Antoine Follain, University of Strasbourg, EA 3400 ARCHE.Überlegungen zu den Grenzen des Entschuldbaren in den Begnadigungsbriefen in Lothringen im 16. Jahrhundert — Am Ende des Mittelalters und in der Neuzeit verfügten die Fürsten über ein Vergebungsrecht, das ihnen erlaubte, ganz wie der Christ und „für die Erlösung des menschlichen Geschlechts“ über die meisten Verbrechen Gnade walten zu lassen, deren schuldige Urheber zu verfolgen sie sich ansonsten ermächtigt sahen. Während der „Zeit der Qualen“ (Robert Muchembled) waren die beispielhaften Strafen und die Begnadigungen zwei Aspekte der gleichen Epoche, im Verlaufe derer der Wille und die Fähigkeit der Staaten zu repressiven Maßnahmen zum Ausdruck kamen. Porträtieren diese beiden Facetten des Rechtssystems die Grenzen des Inakzeptablen oder Unzumutbaren mit ihren zeitlichen Veränderungen? Die lothringischen Archive bieten für die frühe Neuzeit (zwischen 1473 und 1633) ein Gesamtbild der fürstlichen Begnadigungspraxis, das Antworten auf diese Frage bereitstellt. Emmanuel Gerardin ist Doktorant im Bereich Geschichte der Neuzeit, unter Leitung von Antoine Follain, Universität Straßburg, EA 3400 ARCHE

Intérêt du scanner de perfusion dans le cadre de l'accident vasculaire cérébral ischémique et des tumeurs encéphaliques

L'objet de ce travail est de présenter les apports du scanner de perfusion dans le cadre de la prise en charge urgente des accidents vasculaires cérébraux ischémiques, ainsi que pour les tumeurs cérébrales. Les paramètres mesurés sont le Débit Sanguin Cérébral, le Volume Sanguin Cérébral, le Temps de Transit Moyen. Comme pour toute technologie récente, plusieurs alternatives existent, tant au niveau du protocole que du traitement informatique des données, et nous les détaillerons. La principale indication du scanner de perfusion est le bilan diagnostique de l'AVC ischémique, et dans ce cadre le scanner de perfusion représente une alternative assez rapide et moins onéreuse à l'IRM. Le scanner de perfusion, associé à une séquence angiographique couvrant le cou et la tête, permet de poser le diagnostic positif d'AVC ischémique, de caractériser son étendue et le type de lésion ischémique (pénombre ou nécrose), ainsi que dans un certain nombre de cas de visualiser la cause de l'AVC si celle-ci se situe sur les artères à destinée encéphaliques. Ces informations ont une importance majeure dans le cadre des traitements thrombolytiques en cours de développement, permettant de poser l'indication d'un traitement au delà de la classique limite des trois heures. Enfin le scanner de perfusion peut permettre de déterminer les patients à risque de complications graves (oedème cérébral malin, transformation hémorragique). Les limitations par rapport à l'IRM sont la faible sensibilité de l'examen vis-à-vis des lacunes ischémiques ainsi que des diagnostics différentiels non vasculaires. Par ailleurs l'ensemble des acquisitions scanographiques incluses dans le protocole du scanner de perfusion est relativement irradiant (environ 10 milliSieverts), et de plus cette technique nécessite une injection de produit de contraste iodé. Dans le cadre des pathologies tumorales, l'IRM est la technique d'imagerie de première intention, et le scanner de perfusion a un rôle limité en raison de l'absence de caractère d'urgence de l'examen et de la moins bonne analyse du parenchyme. Néanmoins le scanner de perfusion a un rôle à jouer chez les patients présentant une contre-indication à l'examen IRM ou en cas de malade agité. Une très bonne indication du scanner de perfusion est représentée par la recherche de processus tumoral au sein d'un hématome atypique, car l'IRM est alors gênée par les artéfacts dus aux produits de dégradation de l'hémoglobine.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Lésions athéromateuses des TSA et dse carotides : imagerie et doppler

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