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    Le sol social mexicain porte-t-il encore des communs ?: Ejidos et lotissements d’intĂ©rĂȘt social dans la pĂ©riphĂ©rie de Mexico

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    International audienceCe research paper vise Ă  prĂ©senter le rĂ©sultat d’un travail de recherche menĂ© en 2018-2019 sur le thĂšme des transformations des communs fonciers urbains pour l’habitat dans le cas de la pĂ©riphĂ©rie de la zone mĂ©tropolitaine de Mexico. Deux processus majeurs sont ici questionnĂ©s et croisĂ©s : d’une part, l’évolution d’un systĂšme de propriĂ©tĂ© collective spĂ©cifique au Mexique qu’est l’ejido, dont la privatisation progressive est permise depuis les annĂ©es 1990 ; d’autre part, la croissance urbaine spectaculaire de lotissements de logements d’intĂ©rĂȘt social, qualifiables d’abordables dans le contexte latino-amĂ©ricain. Si ces deux tendances ne s’expliquent pas en se rĂ©duisant l’une Ă  l’autre, des relations fortes sont Ă  mettre en lumiĂšre.Les communs fonciers urbains constituent une alternative majeure pour la revendication du droit Ă  la ville dans un contexte de transition urbaine et, dans le cas de Mexico comme dans celui d’autres mĂ©tropoles, ces communs ont Ă©tĂ© perturbĂ©s par leur marchandisation partielle et les pratiques informelles liĂ©es Ă  leur situation urbaine ou pĂ©riurbaine. La double approche de cette Ă©tude par les communs et par le logement de masse permet de se concentrer, non pas sur la ressource fonciĂšre de l’ejido en tant que telle, mais sur les rapports qui rĂ©gissent son fonctionnement et qui questionnent les alternatives Ă  la propriĂ©tĂ© privĂ©e pour l’habitat. Dans le contexte mexicain comme dans d’autres contextes, ces communs fonciers urbains pour l’habitat peuvent ĂȘtre des vecteurs d’un accĂšs Ă  un logement abordable, mais aussi de logiques sĂ©grĂ©gatives.Pour ce faire, l’ejido et le commun seront interrogĂ©s dans leur maintien et dans la forme de leurs mutations. A partir de bases de donnĂ©es publiques et d’un travail de terrain menĂ© en 2019, il s’agira d’analyser les mĂ©canismes de production de logements, les rapports entre les acteurs de ce processus. Une premiĂšre partie de la dĂ©monstration prĂ©sente le processus qui a permis la privatisation du sol social et la production sur ce mĂȘme foncier d’un modĂšle de grands lotissements d'intĂ©rĂȘt social. Une seconde partie vise Ă  comprendre la construction d’un nouveau jeu d'acteurs institutionnels et privĂ©s qu'a instaurĂ© une gouvernance qui a menĂ© Ă  la dĂ©structuration des ejidos et Ă  la financiarisation de la production du logement. Une troisiĂšme et derniĂšre partie aborde les consĂ©quences territoriales et sociales de cette politique qui transforme le sol social en logements d'intĂ©rĂȘt social

    Peintures rupestres en territoire Jawoyn, Terre d’Arnhem (Australie) : Une Ă©tude intĂ©grĂ©e

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    International audienceThis paper presents new results of on-wall and excavated pigments from two major rock art sites innorthern Australia: the ‘Genyornis’ site, and Nawarla Gabarnmang. The former site has been argued in the archaeologicalliterature to feature a painting of Genyornis newtoni, thought to have become extinct across Australia40-45,000 years ago. The second site, Nawarla Gabarnmang, has extensive paintings on its ceiling and pillar wallsas well as numerous coloured rocks (some of which are demonstrably ochre crayons) recovered by excavation.To determine the constituents and modes of preparation, pigment sources, and the potential antiquity of on-wallpaintings at the ‘Genyornis’ site, tiny pieces of both pigmented and unpigmented rock were sampled from the‘Genyornis’ panel. X-ray fluorescence, SEM-EDX, PIXE, Raman and infrared spectroscopies, and XRD analyseswere undertaken to determine the natural or cultural status of the excavated coloured rocks (potential ochre pieces)from Nawarla Gabarnmang.This paper presents results obtained so far.Cet article prĂ©sente les derniers rĂ©sultats issus respectivement de l’étude de pigments prĂ©levĂ©s sur unpanneau rupestre et de pigments excavĂ©s de deux sites majeurs d’art rupestre dans le nord de l’Australie : le sitede ‘Genyornis’, et Nawarla Gabarnmang. Il a Ă©tĂ© avancĂ© dans la littĂ©rature archĂ©ologique que le premier siteabriterait la peinture de Genyornis newtoni, dont l’extinction est estimĂ©e Ă  40-45000 ans sur le continent australien.Le second site, Nawarla Gabarnmang, se caractĂ©rise quant Ă  lui par un vaste ensemble archĂ©ologique dontles plafonds et les piliers sont recouverts de plusieurs gĂ©nĂ©rations de peintures ; les fouilles archĂ©ologiques ontpermis de mettre au jour une importante collection de blocs colorĂ©s (dont certains ont Ă©tĂ© identifiĂ©s comme Ă©tantdes crayons d’ocre).Afin de dĂ©terminer pour le site de ‘Genyornis’, les constituants des pigments utilisĂ©s, leur mode de prĂ©paration,leur origine gĂ©ographique et la chronologie des peintures, des micro-Ă©chantillons de roche peintes et non-peintesont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s sur le panneau ‘Genyornis’.Des analyses en fluorescence X, MEB-EDX, PIXE, spectroscopies Raman et infrarouge, et en DRX ont Ă©tĂ© misesen oeuvre afin de rĂ©vĂ©ler le caractĂšre naturel ou culturel des blocs colorĂ©s enfouis (ocres potentielles) provenant deNawarla Gabarnmang.Cet article prĂ©sente les rĂ©sultats obtenus Ă  ce jour

    Geochemical analysis of the painted panels at the 'Genyornis' rock art site, Arnhem Land, Australia

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    The so-called 'Genyornis' rockshelter site on the Arnhem Land plateau, northern Australia, features a painting of a large bird that some archaeologists and paleontologists have suggested could be an image of the megafaunal species Genyornis newtoni, until recently widely thought to have become extinct some 45,000 years ago. However, a recent archaeological–geomorphological study has concluded that the rock surface that contains the large, enigmatic bird painting only became exposed during overhang collapse between 13,739–13,976 cal BP, so the rock art on this panel can only be more recent than this age. It is, therefore, most unlikely to represent a Genyornis bird. Using a range of analytical techniques, here we report on the geochemistry (microstructure and chemistry) of the sequence of microlayers that makes up the 'surface' of the rock at the 'Genyornis' site. Our aim is to provide insights into the composition, preparation, source, application, weathering and preservation of pigment used in the making of the paintings, and to clarify the superimpositional order and relationships between the enigmatic large bird painting originally thought to possibly be of a Genyornis, and other nearby images. Micro-stratigraphic superimpositions show that the earliest painting was of a large anthropomorph, followed sometime later by the simultaneous painting of the large enigmatic ('Genyornis') bird image together with a barbed spear image embedded in it. This significantly alters the perception of the paintings on the wall of this rockshelter, with relegation of the anthropomorph to the background, followed by the image of a speared large bird
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