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    Le risque de toxi-infection alimentaire lié aux salariés manipulant des aliments (recommandations pour la surveillance médicale des salariés)

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    En France, de 2006 à 2010, 268 foyers de toxi infections alimentaires survenus en restaurant d'entreprise ont été déclarés, affectant 4 344 salariés. Le médecin du travail est compétent pour assurer la surveillance médicale des salariés manipulant des denrées alimentaires destinées à être consommées par personnel de l'entreprise à laquelle ils appartiennent (restaurant d'entreprise). Le médecin du travail vérifie ainsi qu'ils ne sont pas atteints d'une affection dangereuse pour les autres travailleurs. Cette thèse développe des recommandations basées sur des preuves scientifiques pour assurer la surveillance de ces salariés manipulant des aliments et pour prévenir la survenue de toxi infection alimentaire. Evaluation du risque de toxi infection alimentaire : L'essentiel (41 à 80%) des étiologies des épisodes de toxi infection alimentaire reste inconnu. Les virus représentent près de la moitié des cas pour lesquels une espèce a été identifiée. La voie de contamination la plus fréquente est fécale-orale, par défaut d'hygiène des mains. Gestion du risque de toxi infection alimentaire : On recommande de suspendre la pratique d'un dépistage systématique de pathogènes digestifs chez les salariés manipulant des aliments et de mettre en place des postes sans contact alimentaire accessibles en cas d'auto-déclaration de symptômes digestifs. On recommande également de faire un état des lieux des besoins de formation en hygiène alimentaire et de mettre en place une action au long cours par l'équipe pluridisciplinaire directement sur le milieu de travail afin de soutenir l'application des bonnes pratiques d'hygiène. Discussion : Concernant la prévention des toxi infections alimentaires, l'évaluation du risque a mis en évidence la pertinence d'une action sur le milieu de travail plutôt que la pratique systématique d'un examen médical.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Performance evaluation of unified medical language system®'s synonyms expansion to query PubMed

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>PubMed is the main access to medical literature on the Internet. In order to enhance the performance of its information retrieval tools, primarily non-indexed citations, the authors propose a method: expanding users' queries using Unified Medical Language System' (UMLS) synonyms i.e. all the terms gathered under one unique Concept Unique Identifier.</p> <p>Methods</p> <p>This method was evaluated using queries constructed to emphasize the differences between this new method and the current PubMed automatic term mapping. Four experts assessed citation relevance.</p> <p>Results</p> <p>Using UMLS, we were able to retrieve new citations in 45.5% of queries, which implies a small increase in recall. The new strategy led to a heterogeneous 23.7% mean increase in non-indexed citation retrieved. Of these, 82% have been published less than 4 months earlier. The overall mean precision was 48.4% but differed according to the evaluators, ranging from 36.7% to 88.1% (Inter rater agreement was poor: kappa = 0.34).</p> <p>Conclusions</p> <p>This study highlights the need for specific search tools for each type of user and use-cases. The proposed strategy may be useful to retrieve recent scientific advancement.</p

    La santé somatique des médecins

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    International audienc

    Papillomavirus humain (existe-t-il un risque professionnel pour le personnel des blocs opératoires? Quels sont les moyens de prévention?)

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    Le virus du papillome humain est un virus de découverte ancienne, mais son implication étroite dans le développement du cancer du col de l'utérus a suscité un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique. Ce virus a fait l'objet de nombreux travaux qui ont permis, facilités par les progrès des techniques en biologie moléculaire, d'élucider les caractéristiques biologiques, les principaux mécanismes d'action relatifs à l'oncogenèse mais également les différente lésions qu'il pouvait induire. La première partie de notre travail, est une mise au point des connaissances générales actuelles concernant ce virus si particulier. L'infection par le papillomairus est habituellement transmise par voie sexuelle. Cependant, une autre voie de contamination d'origine professionnelle, à partir des fumées chirurgicales émises lors de l'intervention par le laser et l'électrochirurgie, a été suggérée. A partir des données de la littérature, nous avons montré, dans notre deuxième partie, que les fumées chirurgicales contiennent des résidus chimiques et des particules cellulaires inertes susceptibles d'être dangereux pour les professionnels de santé exposés. Ces derniers entraînent des troubles au niveau de l'appareil respiratoire, mais égfalement ont des propriétés cancérigènes, mutagènes et cytotoxiques. En outre, sur la présence de particules du virus du papillome humain retrouvées dans les fumées, cette thèse est largement soutenue par les auteurs. Par contre, concernant le potentiel infectieux persistant des aérosols de HPV émis, les avis divergent. Nous avons également montré, que plusieurs facteurs pouvaient influencer la transmission de HPV via les fumées chirurgicales : le mode de chirurgie, la puissance du laser, le type, la surface de lésion à traiter ou les moyens de prévention mal adaptés ou utilisés (masques chirurgicaux inefficaces, ventilation mal utilisée). Face à ce nouveau risque identifié, nous avons élaboré une démarche de prévention. Les mesures de prévention proposées sont, sur le plan collectif, basés sur les aérateurs de fumées et les recommandations générales préconisées devant toute manipulation de laser. Sur le plan individuel, nous avons décrit les différents équipement de protection individuelle appropriés devant cette exposition (masque, lunettes, vêtements, ...). Récemment, une nouvelle perspective dans le domaine de la prévention vient de voir le jour : le premier vaccin anti-HPV. Ce dernier, à visée uniquement gynécologique, a un intérêt dans la prévention de la population générale, mais encore aucune indication dans le milieu professionnel. Notre travail apporte des données sur un risque d'exposition du virus du papillome humain via les fuées chirurgicales. Même si la preuve scientifique concernant le potentiel contagieux n'est pas encore complètement élucidé, le principe de précaution doit être appliqué et les mesures préventives adaptées.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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