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    La BBC et l’information sur le conflit en Irlande du Nord (1960-1995)

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    La BBC a joué un rôle actif dans les conflits, à commencer par la Deuxième Guerre mondiale jusqu’à la Guerre en Irak, en passant par la Guerre des Malouines. La couverture du conflit en Irlande du Nord a toutefois suscité une difficulté inédite : ce conflit, contrairement aux autres guerres dans lesquelles les ennemis étaient étrangers, s’est déroulé sur le territoire national et impliquait non seulement l’armée mais aussi des civils britanniques.Cet article dresse un panorama de la couverture réalisée par la BBC depuis la recrudescence de la violence à la fin des années 1960 jusqu’en 1995, en mettant l’accent sur les stratégies utilisées par le gouvernement britannique pour influencer cette couverture, frappée de 1988 à 1994 par une censure directe. La réflexion est complétée par un examen des documentaires et téléfilms diffusés sur BBC 1 et BBC 2 entre 1988 et 1995. À quelques exceptions près, la BBC a globalement adhéré à la politique gouvernementale en Irlande du Nord en proposant une couverture partielle et partiale du conflit.The BBC played an active role in military conflicts, from the Second World War to the Falklands War and the war in Iraq. Nevertheless, coverage of the conflict in Northern Ireland poses particular difficulties, in that the conflict played out on British territory and was fought not just by the army but also by civilians.This article sketches out a panorama of BBC coverage of Northern Ireland, from the resurgence of violent conflict in the late 1960, through to 1995. With a few exceptions, the BBC followed government policy on the question by putting forward a partial and biassed view of the conflict

    La censure télévisuelle de 1988 et le conflit nord-irlandais

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    International audienceThe influence the media can exercise on the conflict in Northern Ireland is considerable, as shown by the general outcry that followed the broadcas- ting, in April 1988, of Death on the Rock on Thames Television. As it asserted that the three members of the IRA killed that year by a British anti-terrorist unit posted in Gibraltar were neither armed nor in the process of booby-trap- ping a car, the programme was vehemently criticized by the Conservatives. The mediatisation, then the mediation, of the incident became bones of contention. The Broadcasting Ban on members of Irish terrorist organizations introduced on October 19th, 1988, was undoubtedly an additional symptom of the distrust of the authorities towards the power of British television. The present text focuses on the legitimacy of this ban that changed the repre- sentation of the conflict in Northern Ireland on British television, before measuring its impact and its efficiency.L’influence exercée par les médias au sujet du conflit en Irlande du Nord est de taille. Le tollé général ayant suivi la diffusion, en avril 1988, de Death on the Rock sur la troisième chaîne de la télévision anglaise en atteste. L’émission, en affirmant que les trois membres de l’IRA tués par une unité anti-terroriste britannique postée à Gibraltar n’étaient ni armés, ni en train de piéger une voiture, a reçu un barrage de critiques hostiles de la part des Conservateurs ; son écho a clairement été supérieur à l’incident même. La médiatisation, puis la médiation, sont ainsi devenues l’objet d’un nouvel enjeu. L’interdiction de diffuser des discours, communiqués ou entretiens de membres d’organisations terroristes irlandaises instaurée le 19 octobre 1988 est assurément un symptôme supplémentaire de la méfiance des autorités face au pouvoir de la télévision britannique. Cette étude se penche sur la légitimité de cette interdiction qui marqua un tournant dans la représenta- tion du conflit nord-irlandais à la télévision britannique, avant d’en mesurer l’impact et l’efficacité

    La (non) médiatisation de la (non) réconciliation en Irlande du Nord à la télévision britannique après 1998

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    International audienceCet article examine la représentation de la réconciliation en Irlande du Nord à la télévision nationale britannique. Les médias jouent un rôle important pour stimuler et consolider la paix une fois que les accords de paix ont été signés. En Irlande du Nord, la réconciliation ne semble pas être une priorité bien qu’elle constitue une condition à une paix durable. Ce constat se reflète dans la médiatisation du conflit qui est opérée à la télévision. La signature des accords de paix s’est traduite par une baisse sensible de la couverture médiatique de la situation en Irlande du Nord. Les émissions consacrées à promouvoir la réconciliation sont aussi rares que les émissions ayant incité à accepter l’Autre avec ses différences, pour permettre d’envisager la perspective d’un avenir commun. L’analyse de deux émissions, « Holy Cross » (2003) et « Facing the Truth » (2006), soutient l’argument selon lequel la programmation de ces émissions ne s’inscrivait pas pleinement dans le « journalisme de paix », en accordant une importance majeure aux logiques commerciales sous-jacentes au fonctionnement de l’audiovisuel

    Covering and Mediating the Conflict in Northern Ireland on British National Television (1988-2005)

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    La représentation du conflit en Irlande du Nord à la télévision nationale britannique est étudiée en partant de l'hypothèse que la médiatisation d'un conflit national affecte les prérogatives de service public et d'impartialité auxquelles l'audiovisuel britannique est tenu.En l'absence de données préexistantes suffisantes, un répertoire a été créé pour relever toutes les émissions factuelles et de fiction, abordant le sujet du conflit en Irlande du Nord et diffusées à la télévision nationale britannique entre 1988 et 2005. La programmation de ces 432 émissions et leur synopsis ont été analysés pour évaluer la médiatisation du conflit et l'éventuel rôle de médiatrice qu'a pu jouer la télévision.Entre 1988 et 2005, cette représentation a été influencée par des contraintes politiques et économiques. Les chaînes de télévision ont proposé une médiatisation partielle et partiale du conflit ; elles sont également intervenues, volontairement ou de manière imposée, comme des médiatrices pour véhiculer une représentation pro-gouvernementale du conflit.La censure opérée sur les voix républicaines entre 1988 et 1994 a empêché une couverture libre du conflit, avant que les chaînes s'engagent au service de la paix dès le cessez-le-feu de l'IRA en 1994. La signature des accords de paix en 1998 a entraîné la fin de la médiatisation du conflit et de la situation post-conflictuelle. La vision pro-gouvernementale a essentiellement été véhiculée par le biais des émissions documentaires. Des voix alternatives ont quelques fois été portées par des fictions documentaires, sans que cela suffise néanmoins à remettre en discussion la politique britannique en Irlande du Nord.This study of the television coverage of the conflict in Northern Ireland is based upon the assumption that covering a domestic conflict could affect the public service and impartiality duties of British broadcasting.The lack of sufficient data for this study required the creation of a directory including all the programmes about the conflict in Northern Ireland broadcast on British national television between 1988 and 2005. This directory includes non-fiction and fiction programmes. All the information and the synopses of the 432 programmes were processed and analysed in order to assess the coverage and mediation of the conflict on British television.Between 1988 and 2005, this coverage was influenced by political and economical restrictions on broadcasting. The national British channels covered the conflict in a partial and selective way. They also mediated, on their initiative or under constraint, consciously or not, a pro-governmental representation of the conflict.The censorship of Republican voices which existed between 1988 and 1994 prevented open, unbiased coverage of the conflict. As soon as the IRA ceasefire was announced in 1994, British broadcasting committed to supporting peace. The 1998 Good Friday Agreement marked the end of the television coverage of the conflict and of the situation post-conflict.The dominant and official representation of the conflict was best conveyed in non-fiction films. Alternative voices were sometimes heard in docudramas and drama documentaries; however, these were not sufficient to challenge British policies in and about Northern Ireland

    L’Engagement de Granada Television dans les fictions documentaires sur le conflit en Irlande du Nord

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    International audienceOn TV, real democratic debates can only take place when various points of views are confronted, in a context in which pluralism exists. The docudrama genre is particularly fitting to tackle subjects which are neglected by conventional documentaries. Thanks to fiction, film directors can write and re-write the story of specific events whilst basing the narrative on actual facts. This hybrid type of programme became popular on British screens in the 1990s, especially thanks to the pioneering work of Granada TV. This paper aims at assessing the impact these programmes had on the evolution of the conflict in Northern Ireland, as they paved the way for the reopening of judiciary cases and for the release of men who had been wrongfully imprisoned. This essay examines the commitment of Granada TV as an independent company, particularly in its use of docudramas as a specific genre. Granada’s bold approach to the conflict in Northern Ireland will be illustrated through the study of two docudramas, “Who Bombed Birmingham?” (1990) and “Bloody Sunday” (2002).À la télévision, le pluralisme alimente le débat démocratique grâce à la rencontre de points de vue différents qu’il garantit. La fiction documentaire constitue un format privilégié pour aborder des sujets délaissés par les documentaires conventionnels. Le recours à la fiction autorise les réalisateurs à proposer une écriture, voire une réécriture de certains événements, tout en s’appuyant sur des faits réels. Il s’agit d’un genre hybride qui a connu un véritable essor dans les années 1990 au Royaume-Uni, en particulier grâce aux émissions produites et réalisées par Granada TV. Cet article vise à démontrer l’impact que les émissions engagées de Granada TV ont eu sur l’évolution du conflit en Irlande du Nord, en accélérant ou en donnant une nouvelle orientation à des enquêtes en cours ou en conduisant à la libération d’hommes emprisonnés à tort. Après avoir rappelé en quoi Granada TV s’est, dès sa création, imposée comme une chaîne engagée, le présent article décrit les caractéristiques des fictions documentaires sont présentées. L’engagement de Granada Television dans les fictions documentaires sur le conflit en Irlande du Nord est illustré par deux émissions : « Who Bombed Birmingham? » et « Bloody Sunday »

    The Untold Story of the Conflict in Northern Ireland: Television and Influence

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    Regard sur le conflit nord-irlandais et les médias: la broadcasting ban

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    Discours médiatiques en situation post-conflictuelle

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    International audienceLe numéro 18 de Mémoire(s), Identité(s) et Marginalité(s) dans le Monde occidental contemporain Cahiers du MIMMOC s’intègre dans un projet de recherche sur les discours médiatiques en situation post-conflictuelle.Deux journées d’étude ont été consacrées à cette thématique le 18 février 2016 et le 6 avril 2017 à l’Université de Poitiers. Des anglicistes, germanistes et hispanistes de diverses universités françaises et internationales ont examiné les discours médiatiques en Europe et en Amérique.Ce volume reprend et prolonge les réflexions menées par des civilisationnistes, des historiens, de sociologues et des spécialistes en sciences de l’information et de la communication. Il vise à faire état de la représentation médiatique des situations post-conflictuelles et ouvre la réflexion sur le rôle des médias en Catalogne, au Chili, en Colombie, en Espagne, aux États-Unis, Pays Basque et au Royaume-Uni.Ces manifestations et ce volume s’inscrivent dans les travaux du MIMMOC (EA 3812), de la Fédération pour l’étude des civilisations contemporaines (FE2C - FR 4227) et de l’Axe « Culture et Patrimoine : Des données aux discours : les Humanités face aux signes et à leur notation » de la MSHS de Poitiers. L’UFR Lettres et Langues de Poitiers et l’Institut des Amériques (IDA) ont contribué à leur réalisation

    Introduction

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