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    Etude rétrospective de 198 cas d'encéphalites prises en charge au CHU de Rennes de 2000 à 2011

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    introduction: les encéphalites sont des affections rares, pouvant revêtir une symptomatologie très variée, parfois trompeuse, de diagnostic étiologique difficile. Elles se caractérisent par des étiologies multiples et par une fréquence importante des causes indéterminées. Méthodologie: cette étude rétrospective porte sur les patients âgés de plus de 16 ans et non séropositifs pour le VIH, ayant présenté une encéphalite durant la priode de Janvier 2000 à décembre 2011 et hospitalisés dans les services de neurologie, infectiologie et réanimation médicale du CHU de Rennes. Les objectifs étaient de déterminer les étiologie des encéphalites sur une période de onze ans au CHU de Rennes, et de décrire et comparer les signes cliniques et paracliniques en fonction des étiologies. Résultats: 198 patients ayant présenté une encéphalite ont été identifiés. La médiane d'âge était de 62 ans. 41% présentaient une cause infectieuse, 21% une cause inflammatoire, 6% une cause néoplasique et 32% une cause indéterminée. Les étiologies les plus fréquentes étaient l'encéphalite herpétique, l'encéphalite à VZV, l'encéphalite listérienne, le lymphome, et l'encéphalite tuberculeuse. Les causes inflammatoires étaient très variées, dominées par les encéphalomyélites aiguës disséminées, les vascularites primitives du système nerveux central et les encéphalites paranéoplasiques. Les étiologies variaient de façon significative entre les populations immunocompétente et immunodéprimée. Le coma au cours de la maladie apparaissait comme la seule variable significativement associée à la mortalité. Les variables permettant de discriminer significativement une atteinte infectieuse d'une atteinte inflammatoire étaient le terrain (âge, statut immunitaire), le mode de début, la fièvre, les crises comitiales et les troubles cognitifs à la phase initiale. Conclusion: les encéphalites, par leur potentiel évolutif rapide et sévère, nécessitent une prise en charge rigoureuse afin d'établir un diagnostic précis le plus précocement possible pour en améliorer le pronostic. Si certaines étiologies sont maintenant bien connues, la découverte récente des encéphalites à anticorps anti-récepteur NMDA laisse entrevoir l'existence de nombreuses étiologies dysimmunes, ouvrant un large champs d'investigations dans ce domaine de recherche.RENNES1-BU Santé (352382103) / SudocSudocFranceF

    Penetrance estimation of Alzheimer disease in SORL1 loss-of-function variant carriers using a family-based strategy and stratification by APOE genotypes

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    International audienceAbstract Background Alzheimer disease (AD) is a common complex disorder with a high genetic component. Loss-of-function (LoF) SORL1 variants are one of the strongest AD genetic risk factors. Estimating their age-related penetrance is essential before putative use for genetic counseling or preventive trials. However, relative rarity and co-occurrence with the main AD risk factor, APOE -ε4, make such estimations difficult. Methods We proposed to estimate the age-related penetrance of SORL1 -LoF variants through a survival framework by estimating the conditional instantaneous risk combining (i) a baseline for non-carriers of SORL1- LoF variants, stratified by APOE-ε4 , derived from the Rotterdam study ( N = 12,255), and (ii) an age-dependent proportional hazard effect for SORL1- LoF variants estimated from 27 extended pedigrees (including 307 relatives ≥ 40 years old, 45 of them having genotyping information) recruited from the French reference center for young Alzheimer patients. We embedded this model into an expectation-maximization algorithm to accommodate for missing genotypes. To correct for ascertainment bias, proband phenotypes were omitted. Then, we assessed if our penetrance curves were concordant with age distributions of APOE -ε4-stratified SORL1- LoF variant carriers detected among sequencing data of 13,007 cases and 10,182 controls from European and American case-control study consortia. Results SORL1- LoF variants penetrance curves reached 100% (95% confidence interval [99–100%]) by age 70 among APOE -ε4ε4 carriers only, compared with 56% [40–72%] and 37% [26–51%] in ε4 heterozygous carriers and ε4 non-carriers, respectively. These estimates were fully consistent with observed age distributions of SORL1- LoF variant carriers in case-control study data. Conclusions We conclude that SORL1- LoF variants should be interpreted in light of APOE genotypes for future clinical applications
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