1,417 research outputs found

    Note sur le jeu du qin

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    Toute personne qui observe un maĂźtre jouer du qin est frappĂ© par la beautĂ© de ses gestes. Ce qui, Ă  premiĂšre vue, semble n’ĂȘtre qu’une sorte de ballet purement visuel est en rĂ©alitĂ© l’expression extĂ©rieure d’un travail proche de pratiques traditionnelles chinoises telles que la calligraphie ou les arts martiaux, conçus comme exercices de longue vie, oĂč il s’agit de capter et de faire circuler en soi, pour mieux les exprimer, les Ă©nergies qui animent le corps tout entier. Cette conscience des courants vitaux qui parcourent l’homme est associĂ©e Ă  une ouverture au monde naturel, modĂšle dont la contemplation nourrit le jeu du musicien. Sans ce travail, sans une constante attention au doigtĂ© – pierre de touche de l’art du qin – il ne saurait ĂȘtre question d’une quelconque efficacitĂ© en musique

    Propos de quatre auteurs chinois sur le qin

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    La civilisation chinoise a connu de nombreux musiciens qui se sont exprimĂ©s sur leur pratique, avant tout conçue comme un art de vivre. Parmi les textes Ă  notre disposition, nous en avons traduit quatre qui s’échelonnent sur prĂšs d’un millĂ©naire, Ă  commencer par deux Ă©crits du grand lettrĂ© des Song du Nord Ouyang Xiu (1007-1072) dans le style des « notes au grĂ© du pinceau ». Nous traduisons ensuite un texte fondamental de Wu Cheng (1249-1331) avant d’aborder les tĂ©moignages attachants d’un musicien plus tardif, Zhu Fengjie ( ?-1864) et d’un maĂźtre contemporain, Madame Tsar Teh-yun (Cai Deyun).Chinese civilisation has produced numerous musicians who have expressed themselves on the topic of their musical practices, generally regarded as part of an art de vivre . Among the texts at our disposal, we have translated four covering almost a whole millennium. We begin with two writings from the great Northern Song scholar Ouyang Xiu (1007-1072) written in the style of « notes flowing from the brush ». We then translated a profoundly important text by Wu Cheng (1249-1331) before finally tackling the moving testimony of a more latter-day musician, Zhu Fengjie (?-1864) and of a contemporary master, Mrs Tsar Teh-yun (Cai Deyun)

    « L’air du roi Wen » et « l’immortel des eaux »

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    Lorsque Confucius Ă©tudiait le qin auprĂšs de MaĂźtre Xiang, pendant dix jours, il ne se montra point. MaĂźtre Xiang lui dit : « Nous pouvons aborder autre chose maintenant ». — « Si je me suis familiarisĂ© avec cette mĂ©lodie, rĂ©pondit Confucius, je suis loin d’en avoir maĂźtrisĂ© les rĂšgles ». Il se remit donc Ă  l’étude. Au bout d’un certain temps, le MaĂźtre dit : « Maintenant que vous en connaissez les rĂšgles, voyons une autre mĂ©lodie ! ». Mais Confucius de rĂ©pondre : « Je n’ai pas encore compris ..

    La vertu de l’instrument. À propos de quelques inscriptions gravĂ©es sur des qin anciens

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    Dans la musique classique chinoise, les mots jouent un rĂŽle considĂ©rable. Ce besoin de s’exprimer verbalement se retrouve jusque dans les inscriptions que les lettrĂ©s faisaient graver sur des qin anciens pour cĂ©lĂ©brer les vertus de certains instruments exceptionnels. Le Qinshu daquan, ouvrage encyclopĂ©dique sur le qin publiĂ© en 1590 rassemble une trentaine de ces inscriptions. Nous en avons traduit et analysĂ© une sĂ©lection datant la plupart de la dynastie des Song (960-1275) car elles sont autant de tĂ©moignages sur les conceptions esthĂ©tiques d’une pĂ©riode particuliĂšrement riche de l’histoire culturelle chinoise.In classical chinese music words can play a considerable role. The urge for expression, the taste for writing, so typical of chinese literati, can be traced even to the inscriptions engraved on certain ancient qin. The Qinshu daquan, an encyclopaedic opus devoted to that instrument published in 1590, reproduces about thirty such inscriptions, which are often of considerable literary and musical interest. We believed it would be useful to translate and to analyse a selection of these texts, mainly dating from the Song dynasty (960-1275), because they offer first hand testimony on the musical thought of that crucial period in the development of chinese aesthetics

    Antibiotic chemotherapy against heterogeneous pathogen populations in complex host tissues

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    Antibiotic chemotherapy effectively cures many infections caused by susceptible bacterial pathogens. However, in some cases, even extended treatment duration does not completely eradicate the pathogenic bacteria from host tissues. A common model for underlying mechanisms assumes the stochastic formation of bacterial persisters similar to observations in laboratory cultures. However, alternative explanations related to the complexity of infected host tissues could also be relevant. We discuss several of these aspects and emphasize the need for integrated analysis as a basis for new control strategies

    Un patrimoine intangible

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     « Il y avait Ă  Song un paysan qui, inquiet de ne pas voir grandir sa moisson, tira sur chaque pousse de son champ. Il rentra extĂ©nuĂ© et dit Ă  sa famille : ‘‘Je suis crevĂ© aujourd’hui ! J’ai aidĂ© mes plantes Ă  pousser !’’ Ses fils coururent voir son travail. Les pousses Ă©taient dĂ©jĂ  toutes dessĂ©chĂ©es. »Mengzi (372-289 av. J.-C.) Le qin, ancienne cithare des lettrĂ©s chinois a Ă©tĂ© depuis plus de deux millĂ©naires le vecteur d’une musique raffinĂ©e et savante associĂ©e Ă  la quĂȘte de la sagesse : cu..

    « Complainte sur un mode ancien ». In memoriam Laurence Picken

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    Scientifique, musicologue et cĂ©lĂšbre spĂ©cialiste de la musique chinoise ancienne, Laurence Ernest Rowland Picken est mort en Angleterre le 16 mars 2007 Ă  l’ñge de nonante-sept ans aprĂšs une carriĂšre de plus de septante ans au cours de laquelle il s’illustra autant en biologie qu’en musicologie. C’est sur le conseil du sinologue d’origine suisse, Paul DemiĂ©ville que j’écrivis Ă  Laurence Picken peu aprĂšs mon retour de Chine en 1976. Quelques jours plus tard, je reçus une rĂ©ponse du savant angla..

    Sabine TREBINJAC, Le pouvoir en chantant

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    Voici un bel ouvrage qui met en lumiĂšre un des aspects les plus Ă©tonnants de la culture chinoise : sa fascination plus de deux fois millĂ©naire pour la dimension politique de la musique. A la fois image de la vertu du souverain et reflet de l’état d’esprit du peuple, la musique est tout d’abord un rĂ©vĂ©lateur. C’est Ă  elle qu’on fait appel pour Ă©valuer la situation sociale (collectes des chants populaires par le Bureau de la musique sous la dynastie des Han 206 av. J.-C. Ă  220 ap. J.-C., par ex..

    Qin Music on Antique Instruments

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    Rares sont les occasions d’entendre le son du qin, l’antique cithare chinoise, montĂ©e de cordes de soie. La quasi totalitĂ© des enregistrements disponibles sur le marchĂ© en Chine continentale, Ă  Taiwan ou mĂȘme en Occident sont en effet marquĂ©s par le timbre sui generis des cordes en acier filĂ©es de nylon qui, depuis quelque trente ans, ont presque totalement remplacĂ©, mĂȘme sur des instruments trĂšs anciens, la soie millĂ©naire. Conçu pour servir d’illustration sonore Ă  une remarquable exposition..

    La vertu de l’instrument. À propos de quelques inscriptions gravĂ©es sur des qin anciens

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    Dans la musique classique chinoise, les mots jouent un rĂŽle considĂ©rable. Ce besoin de s’exprimer verbalement se retrouve jusque dans les inscriptions que les lettrĂ©s faisaient graver sur des qin anciens pour cĂ©lĂ©brer les vertus de certains instruments exceptionnels. Le Qinshu daquan, ouvrage encyclopĂ©dique sur le qin publiĂ© en 1590 rassemble une trentaine de ces inscriptions. Nous en avons traduit et analysĂ© une sĂ©lection datant la plupart de la dynastie des Song (960-1275) car elles sont autant de tĂ©moignages sur les conceptions esthĂ©tiques d’une pĂ©riode particuliĂšrement riche de l’histoire culturelle chinoise.In classical chinese music words can play a considerable role. The urge for expression, the taste for writing, so typical of chinese literati, can be traced even to the inscriptions engraved on certain ancient qin. The Qinshu daquan, an encyclopaedic opus devoted to that instrument published in 1590, reproduces about thirty such inscriptions, which are often of considerable literary and musical interest. We believed it would be useful to translate and to analyse a selection of these texts, mainly dating from the Song dynasty (960-1275), because they offer first hand testimony on the musical thought of that crucial period in the development of chinese aesthetics
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