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    Les Pontchartrain, ministres de Louis XIV

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    La dynastie ministérielle des Pontchartrain a battu tous les records de longévité politique sous l’Ancien Régime, du règne de Henri IV à celui de Louis XVI. Et, le temps travaillant pour elle, cette dynastie put, au fil des générations, se doter d’un puissant réseau de parentèle et de clientèle qui lui-même apparaît sans égal. Ainsi voit-on au xviiie siècle, dès la régence de Philippe d’Orléans, puis sous le long règne de Louis XV, s’infiltrer dans les postes ministériels nombre de parents et alliés des Pontchartrain. Et cette poussée se manifestera encore sous Louis XVI grâce à la présence au pouvoir du vieux Maurepas, le dernier des Pontchartrain, mort sans postérité en 1781. Cette réussite collective familiale appelle des explications sur le plan socio-administratif en raison de son ampleur, les cousins éloignés s’y trouvant eux-mêmes englobés. Le propos ici n’étant pas de passer en revue la lignée des Pontchartrain, un par un, au point de s’égarer dans une succession de biographies, les deux ministres Pontchartrain de Louis XIV (le chancelier Louis et son fils Jérôme, un type quasi-parfait du secrétaire d’État « louisquatorzien »), dont le rôle a été trop longtemps négligé, ont été placés en position centrale. Trop souvent, l’usage sévit encore, dans les biographies de ministres de l’Ancien Régime, de se limiter à un bref rappel de leurs origines avant de s’étendre sur leurs « faits et gestes ». C’est oublier que les xviie et xviiie siècles forment l’âge d’or des systèmes de réseaux de parentèle et de clientèle. Le souci primordial de cet ouvrage a donc été d’immerger la biographie des deux ministres dans les profondeurs de leur réseau. Cette omniprésence du réseau a d’ailleurs permis à la parentèle Pontchartrain de s’adapter, par-delà la Révolution, au nouveau régime né du 18 Brumaire pour se retrouver confortablement installée dans la haute société impériale, comme le montre le dernier chapitre de l’ouvrage, consacré à l’extension du réseau au début du xixe siècle

    A propos d'un livre récent : Saint-Malo au temps de Louis XIV

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    Frostin Charles. A propos d'un livre récent : Saint-Malo au temps de Louis XIV. In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest. Tome 101, numéro 2, 1994. pp. 143-161

    Chapitre VIII. Saint-Domingue à la fin du xviiie siècle

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    « Si les peuples oublient ce qu’ils doivent à leur souverain, écrivait l’intendant Bongars en 1769, si certains magistrats même ne sont pas à l’abri de tout reproche, il est consolant pour nous de voir le Conseil du Cap, après avoir donné à son ressort l’exemple de la soumission, s’occuper efficacement du soin de le préserver de la contagion d’une révolte formée dans un autre ressort. » Ce brevet de loyalisme, le Conseil supérieur du Cap l’avait bien mérité, promulguant notamment des « arrêts..

    Chapitre III. Mutation économique et troubles sociaux à la fin du xviie siècle

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    Dès la première grande guerre du règne avec l’épuisement rapide des finances royales, l’échafaudage colbertiste avait commencé à craquer et, au mois de décembre 1674, lourde d’un passif d’environ £ 3 500 000, la Compagnie des Indes occidentales était contrainte de se séparer. La disparition de ce monopole détesté aurait dû satisfaire les colons. Il n’en fut rien, Colbert s’étant empressé de transférer à la nouvelle ferme du « Domaine d’Occident » l’ensemble des droits de la Compagnie, notamme..

    La famille ministérielle des Phélypeaux : esquisse d'un profil Pontchartrain (XVIe - XVIIIe siècles)

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    Frostin Charles. La famille ministérielle des Phélypeaux : esquisse d'un profil Pontchartrain (XVIe - XVIIIe siècles). In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest. Tome 86, numéro 1, 1979. pp. 117-140

    Les Pontchartrain, ministres de Louis XIV

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    La dynastie ministérielle des Pontchartrain a battu tous les records de longévité politique sous l’Ancien Régime, du règne de Henri IV à celui de Louis XVI. Et, le temps travaillant pour elle, cette dynastie put, au fil des générations, se doter d’un puissant réseau de parentèle et de clientèle qui lui-même apparaît sans égal. Ainsi voit-on au xviiie siècle, dès la régence de Philippe d’Orléans, puis sous le long règne de Louis XV, s’infiltrer dans les postes ministériels nombre de parents et..

    L'intervention britannique Ă  Saint-Domingue en 1793

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    Frostin Charles. L'intervention britannique à Saint-Domingue en 1793. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 49, n°176-177, troisième et quatrième trimestres 1962. pp. 293-365

    Le comte de Plélo (1699-1734), gentilhomme breton du siècle des Lumières

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    The name of the Count of Plélo, French ambassador in Copenhagen, has gone down in history for his heroic death before Dantzig, in 1734, as he was coming to the rescue of the king of Poland, Stanislas Leczinski, besieged by the Russians. Yet, this emblematic figure of the history of France desewes our attention on other grounds. Descended from a wealthy old Breton family with connections in high places, the Count of Plélo became the brother-in-law of the secretaries of State Louis Phêlypeaux, count of Saint-Florentin, and Jean-Frédéric Phélypeaux, count of Maurepas, when he married into the Phêlypeaux family in 1722. Eighteen years tater, another - even more prestigious - union took place : his only daughter, Louise-Félicité de Bréhan, married a Duplessis-Richelieu, the famous Duke of Aiguillon, who was to become « commander-in-chief » in Brittany and Minister of State. In addition, the count of Plélo was an outstanding member of the Club de l'Entresol, a kind of Academy of moral and political sciences, curious of all things, and in particular keenly interested in gathering information on the young Russia of Peter the Great. Thrice privileged with birth, fortune and culture, this figure assumes a dimension which is at once social and intellectual. A representative member of those noble Breton courtiers who were treated with consideration by the ruling power - the former Duchy was often on the brink of sedition - Plélo is also representative of the intelligentsia of noble birth who, from the beginningof the Age of Enlightenment, showed a great interest in the new ideas and in their propagation.Le nom du comte de Plélo, ambassadeur de France à Copenhague, est passé à la postérité pour sa mort héroïque, en 1734, devant Dantzig en tentant de secourir le roi de Pologne Stanislas Leczinski assiégé par les Russes. Cette figure emblématique de la vieille Histoire de France mérite cependant de retenir l'attention à d'autres titres. Issu d'une famille bretonne d'ancienne extraction, pourvue de belles alliances et très fortunée, le comte de Plélo était devenu, par son mariage en 1722 avec une Phélypeaux, le beau-frère des secrétaires d'État Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, et Jean- Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas. Et, dix-huit ans plus tard, union encore plus prestigieuse, sa fille unique, Louise-Félicité de Bréhan, épousera un Duplessis-Richelieu, le célèbre duc d'Aiguillon, futur « commandant en chef » en Bretagne et futur ministre d'État. Par ailleurs, sociétaire du Club de l'Entresol, sorte d'Académie des sciences morales et politiques, le comte de Plélo brilla par l'étendue de sa curiosité, passionné notamment d'informations sur la jeune Russie pétrovienne. Jouissant du triple privilège de la naissance, de la fortune et de la culture, ce personnage revêt ainsi une dimension à la fois sociale et intellectuelle. Membre représentatif de cette noblesse bretonne de cour d'autant plus ménagée par le pouvoir que l'ancien duché restait un pays volontiers séditieux, Plélo l'est également de l'intelligentsia nobiliaire de haut rang qui, dès le début du siècle des Lumières, s'intéressa de près aux idées nouvelles et à leur diffusion.Frostin Charles. Le comte de Plélo (1699-1734), gentilhomme breton du siècle des Lumières. In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest. Tome 106, numéro 2, 1999. pp. 33-49

    Chapitre II. La mise en place d’un réseau de parentèle

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    Paul Phélypeaux de Pontchartrain n’effectua pas son ascension en solitaire. Dès les années 1590, deux de ses quatre frères apparaissent bien placés. L’aîné, Raymond, seigneur d’Herbault, qui, à la mort de Paul en 1621, lui succédera dans l’office de secrétaire d’État, se hisse au rang de grand officier de finances à partir de 1591, par l’achat d’une charge de trésorier des Parties casuelles, suivi, en 1599, de celle, encore plus importante, de trésorier de l’Épargne. Le cadet, Salomon, seigne..

    Entre l’Anjou et Saint-Domingue : De l’ardoise au café (1750-1791)

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