17 research outputs found

    État de la recherche sur le « fait villageois » en Picardie méridionale. Nouvelles données et nouvelles perspectives

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    Les principaux constats soulignés dans l’article-bilan sur « les campagnes médiévales en Picardie : État de la question » publié par la Revue archéologique de Picardie (Blary et al., 2005) faisaient état d’un manque cruel de synthèses sur l’habitat rural et le « fait villageois », de sa plus simple expression à sa complexité environnementale. Il pointait du doigt le manque de synergie dans la recherche, la dichotomie entre le nombre de faits observés et celui des faits publiés, la faiblesse d..

    Oudeuil (Oise). Rue Saint Omer (nouvelle mairie)

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    Le diagnostic réalisé en amont du projet de construction de la nouvelle mairie d’Oudeuil a mis au jour une cinquantaine de structures et niveaux témoignant d’une anthropisation de cet espace de la période mérovingienne à nos jours. La superficie des parcelles prescrites concerne 2 078 m², mais, après déduction des espaces non accessibles, seule une surface de 911 m² a été soumise au diagnostic, avec une ouverture d’environ 182 m². Vingt-trois sépultures ont été mises au jour, à mettre en rela..

    Crécy-sur-Serre (Aisne). 7, 9 et 11, rue du Général Patton

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    L’opération effectuée dans la vallée, sur une superficie accessible de 630 m2, a mis en évidence douze structures et des niveaux témoignant d’une occupation dès le haut Moyen Âge et confirmé les sources historiques qui la mentionnent. Les niveaux d’occupations et les fondations de bâtiments se concentrent dans les secteurs de l’emprise encore récemment habités, se différenciant d’une zone sud anciennement occupée par une cour. Les vestiges archéologiques découverts se répartissent selon trois..

    Saint-Gobain (Aisne). Rue d’Errancourt

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    L’opération de diagnostic effectuée sur une superficie de 4 275 m2, sur les versants d’un vallon, a mis au jour huit structures et niveaux témoignant de l’occupation du hameau d’Errancourt, confirmant les sources historiques qui le mentionnent au plus tôt au xvie s., précédant l’implantation d’une habitation individuelle. Les niveaux d’occupation et les fondations de bâtiments se concentrent exclusivement dans la partie haute occidentale de l’emprise, se différenciant de zones basses plutôt h..

    Troissereux (Oise). 25-27,  rue de Calais

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    L’opération menée sur une superficie de 41 848 m2 est la troisième et dernière tranche d’un diagnostic qui a débuté en 2011. Elle s’est établie sur la base de douze tranchées linéaires et six sondages profonds, qui totalisent une superficie d’ouverture de 4 567 m². La parcelle sondée se situe en bas de versant de la vallée du Thérain. Au total, 190 structures archéologiques ont été mises au jour, mais seuls quinze structures et trois niveaux d’occupation sont datables. Ce sont principalement ..

    Enseignes et ampoules de pèlerinage découvertes en contexte sur des sites médiévaux en Picardie (Hauts-de-France)

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    International audienceThe development of large-scale preventive excavations carried out by Inrap in rural and urban areas over the last five years on medieval occupations in Picardy has brought to light a small series of signs and pilgrimage lamps collected in context. This particularity has an innovative character that allows for the renewal of regional knowledge on this category of furniture, which is often devoid of provenance and, moreover little or not at all studied. It is proposed to present these unpublished objects, which carry information in more than one way and which originally testify to the accomplishment of a pilgrimage. Their study sheds new light on the role played by the many local shrines in pilgrimages and places of devotion in Western Christendom.L’essor des fouilles préventives de grande ampleur réalisées par l’Inrap en milieu rural et urbain ces cinq dernières années sur des occupations médiévales en Picardie a permis de mettre au jour une petite série d’enseignes et d’ampoules de pèlerinage recueillies en contexte. Cette particularité revêt un caractère novateur qui permet de renouveler les connaissances régionales sur cette catégorie de mobilier souvent dépourvue de provenance et qui plus est, peu ou pas étudiée. Il est proposé de présenter ces objets inédits, porteurs d’informations à plus d’un titre et qui témoignent, à l’origine, de l’accomplissement d’un pèlerinage. Leur étude apporte un nouveau regard sur le rôle joué par les nombreux sanctuaires locaux dans les pèlerinages et les lieux de dévotion dans la chrétienté occidentale

    Nouvelles informations sur le grand Ă©tablissement rural antique de Beaurieux (Aisne)

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    À Soissons, une synergie pour révéler l’histoire de la ville

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    International audienceDepuis une vingtaine d’années, le territoire soissonnais connaît un regain d’activité archéologique dans le prolongement d’une politique de prescription ciblée face à une augmentation des projets d’aménagement extra et intra muros. Dépassant les contraintes spécifiques liées au diagnostic préventif en ville comme la faible surface d’investigation, les agents de l’Inrap documentent progressivement la structure urbaine, l’afflux de données brutes se confrontant alors aux postulats archéologiques connus. Cette confrontation positive s’illustre, à travers les exemples de la ville du Haut-Empire, du quartier Saint-Waast et de la question des enceintes urbaines, par un affinement des schémas connus, une remise en cause de certains postulats et l’établissement de réflexions inédites sur des espaces archéologiques méconnus. Cette situation conduit donc à la mise en place d’un PCR sur le fait urbain à Soissons, nécessité étant de donner du sens aux multiples informations issues de l’archéologie préventive

    Péronne, Somme (80), place Audinot, rue Georges Clémenceau, rue des Juifs : rapport de diagnostic

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    L’opération de diagnostic est situé à la limite septentrionale du centre ville historique de la cité à proximité du tracé des enceintes urbaines fortifiées édifiées entre le XIIIe et le XVIIe siècle. Les deux sondages ont permis de repérer des vestiges archéologiques en relation avec les anciens aménagements réalisés sur une période allant du XVIe jusqu’au XXe siècle. Les sources historiques consultées indiquées que ce secteur de Péronne était occupé dès la période médiévale par des habitations. Il faudra attendre le début du XXe siècle pour assister au désenclavement de la ville par la démolition des remparts et le remblaiement des fossés défensifs. L’opération archéologique corrobore ces données historiques. L’intervention sur la zone 1 a révélé les vestiges d’une importante substruction maçonnée en partie récupérée qui correspond au mur d’escarpe du rempart bastionné et au fossé défensif, tous deux édifiés à la période moderne. Au début du XXe siècle, les fortifications sont démolies, nivelées et les fossés remblayés, afin d’y aménager de nouvelles rues et lotissement.Sur la zone 2, malgré une surface réduite, des vestiges denses et indices d’occupation et de remblaiement, ainsi que de nombreuses relations stratigraphiques complexes, qui ne peuvent pas être systématiquement identifiées dans le cadre d’un diagnostic, ont été mis en évidence. Il est possible cependant d'affirmer que plusieurs phases d’occupation existe dans ce secteur. Cet état de fait est généré par l’emplacement de cette parcelle au cœur de la ville médiévale, à proximité du château fort et protégée par les fortifications édifiées dès le XIIIe siècle, qui sont une réelle contrainte physique accentuant ce phénomène de stratification. A la fin de la période moderne, une accumulation de remblais matérialisant une phase de rehaussement et de nivellement du terrain est associée à l’édification d’un mur de soutènement, afin d’y créer une terrasse. Il est à noter la faible quantité de mobilier archéologique et notamment céramique qui engendre une datation très relative
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