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A critical analysis of Child and Adolescent Mental Health Services policy in England
Policy in Child and Adolescent Mental Health (CAMH) in England has undergone radical changes in the last 15 years, with far reaching implications for funding models, access to services and service delivery. Using corpus analysis and critical discourse analysis, we explore how childhood, mental health, and CAMHS are constituted in 15 policy documents, 9 pre-2010, and 6 post 2010. We trace how these constructions have changed over time, and consider the practice implications of these changes. We identify how children’s distress is individualised, through medicalising discourses and shifting understandings of the relationship between socioeconomic context and mental health. This is evidenced in a shift from seeing children’s mental health challenges as produced by social and economic inequities, to a view that children’s mental health must be addressed early to prevent future socio-economic burden. We consider the implications CAMHS policies for the relationship between children, families, mental health services and the state. The paper concludes by exploring how concepts of ‘parity of esteem’ and ‘stigma reduction’ may inadvertently exacerbate the individualisation of children’s mental health
Régulation des relations familiales et reproduction de l'ordre de genre : des transformations du droit à la justice en action
Mode d'expression central du gouvernement de la société, le droit de la famille fait l'objet de constantes révisions depuis la seconde moitié du 20ème siècle. Dans un contexte de flexibilisation des relations conjugales, la coparentalité s'est récemment imposée comme principe directeur en cas de divorce ou de séparation - impliquant que les parents aient des droits et devoirs équivalents envers leur enfant. En adoptant une approche constitutive du droit
- attentive à la manière dont le droit constitue le social et est constitué par lui - la thèse met au jour les origines de cette nouvelle régulation des relations familiales, ainsi que sa contribution à la reproduction d'un ordre de genre en dépit de son apparente neutralité. La recherche combine des méthodes sociohistoriques et ethnographiques, en analysant, d'une part, les transformations du droit de la famille entre 1907 et 2017 et, d'autre part, les pratiques de régulation des contentieux familiaux au sein de différentes autorités et offices judiciaires (une Autorité de protection de l'enfant, un Tribunal de première instance, un Tribunal cantonal et le Tribunal fédéral).
Mots clés : sociologie du droit et de la justice, famille, inégalités, privé/public, divorces et séparations, travail reproductif
Abstract:
Family law is a central expression of the govemment of society. Since the second half of the 20th century, it has been under constant revision. In a context of increasing flexibility in marital relations, co-parenting has recently become a guiding principle in divorce and separation - implying that parents have equal rights and duties towards their child. Taking a constitutive approach to law - which is attentive to the ways in which law constitutes the social world and, reciprocally, how the former is constituted by the latter-, the thesis uncovers the origins of this new regulation of family relations, as well as how this latter contributes to the reproduction of a gender order despite its apparent neutrality. The research combines sociohistorical and ethnographie methods, analyzing, on the one hand, the transformations of family law between 1907 and 2017, and, on the other hand, the practices of regulation of family disputes within differentjudicial authorities and offices (a Child Protection Authority, a Court offirst instance, a Cantonal Court, and the Federal Court)
Émilie Biland, Gouverner la vie privée. L’encadrement inégalitaire des séparations conjugales en France et au Québec
En France comme au Québec, la libéralisation du droit de la famille s’est accompagnée d’une massification du divorce. L’ouverture progressive de cette institution, à l’accès autrefois bien plus restreint, a conduit les sociologues de la famille à formuler la thèse de la « privatisation du divorce ». Ces transformations sont-elles pour autant révélatrices d’un relâchement généralisé de la contrainte publique au profit d’une plus grande autodétermination des individus ? Comment contribuent-ell..