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    Pratiques culturales et teneur en éléments anti nutritionnels (nitrates et pesticides) du Solanum macrocarpum au sud du Bénin

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    La pression foncière en région urbaine et périurbaine amène beaucoup deproducteurs maraîchers à avoir des pratiques culturales qui ne garantissentpas la qualité sanitaire des produits récoltés. Cette étude a analysé lespratiques de fertilisation et de traitements phytosanitaires sur les légumesfeuilles traditionnels les plus consommés afin d’identifier ceux à risque. Six(6) échantillons composites de feuilles de S. macrocarpum, répétés deux fois,issus de parcelles ayant reçu des doses de 20, 40 et (20+10+10) t/ha defientes de volaille et de graines de coton, sur un sol ferrallitique faiblementdessaturé au sud du Bénin, ont été analysés au cours des deux premièrescoupes pour la recherche de nitrates par colorimétrie. Dans la zone dedécrue, l’identification et le dosage des pesticides organochlorés parchromatographie en phase gazeuse couplée à un système de détection àcapture d’électrons ont été effectués sur dix (10) échantillons de feuilles et unéchantillon composite de sol (mélange de trois échantillons de sols) prélevésde façon aléatoire dans les champs maraîchers. Le diagnostic approfondi despratiques de fertilisation et de traitements phytosanitaires a montré que defortes doses d’engrais organiques et surtout d’engrais minéraux sontappliquées sur les légumes feuilles dans les zones prospectées. Les taux denitrate dans les feuilles et dans les sols sont faibles (<50mg/kg de matièrefraîche) mais ces taux ont augmenté de la 1ère à la 2ème coupe. Les teneursen pesticides organochlorés totaux sont comprises entre 0,320 et 2,225 μg/gde légumes secs. En dehors de l’endosulfan et du lindane retrouvés dans leséchantillons de légumes, à faibles teneur (respectivement 0,07 et 0,1 μg/g delégumes), les autres pesticides comme le DDT, l’endrine, l’heptachlore,l’aldrine, le dieldrine présentent des teneurs supérieures aux normes Codexappliquées pour le contrôle de la qualité des aliments. Les mêmes pesticidesse retrouvent dans les échantillons de sol.Mots clés: Pratiques culturales, fientes, pesticides organochloré

    Pratiques Culturales Et Teneur En éléments Anti Nutritionnels (Nitrates Et Pesticides) Du Solanum Macrocarpum Au Sud Du Bénin.

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    La pression foncière en région urbaine et périurbaine amène beaucoup de producteurs maraîchers à avoir des pratiques culturales qui ne garantissent pas la qualité sanitaire des produits récoltés. Cette étude a analysé les pratiques de fertilisation et de traitements phytosanitaires sur les légumes feuilles traditionnels les plus consommés afin d'identifier ceux à risque. Six (6) échantillons composites de feuilles de S. macrocarpum, répétés deux fois, issus de parcelles ayant reçu des doses de 20, 40 et (20+10+10) t/ha de fientes de volaille et de graines de coton, sur un sol ferrallitique faiblement dessaturé au sud du Bénin, ont été analysés au cours des deux premières coupes pour la recherche de nitrates par colorimétrie. Dans la zone de décrue, l'identification et le dosage des pesticides organochlorés par chromatographie en phase gazeuse couplée à un système de détection à capture d'électrons ont été effectués sur dix (10) échantillons de feuilles et un échantillon composite de sol (mélange de trois échantillons de sols) prélevés de façon aléatoire dans les champs maraîchers. Le diagnostic approfondi des pratiques de fertilisation et de traitements phytosanitaires a montré que de fortes doses d'engrais organiques et surtout d'engrais minéraux sont appliquées sur les légumes feuilles dans les zones prospectées. Les taux de nitrate dans les feuilles et dans les sols sont faibles (<50mg/kg de matière fraîche) mais ces taux ont augmenté de la 1ère à la 2ème coupe. Les teneurs en pesticides organochlorés totaux sont comprises entre 0,320 et 2,225 μg/g de légumes secs. En dehors de l'endosulfan et du lindane retrouvés dans les échantillons de légumes, à faibles teneur (respectivement 0,07 et 0,1 μg/g de légumes), les autres pesticides comme le DDT, l'endrine, l'heptachlore, l'aldrine, le dieldrine présentent des teneurs supérieures aux normes Codex appliquées pour le contrôle de la qualité des aliments. Les mêmes pesticides se retrouvent dans les échantillons de sol

    Farmers' control practices against the invasive red spider mite, Tetranychus evansi Baker & Pritchard in Benin

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    In 2008, the invasive tomato red spider mite Tetranychus evansi (Acari: Tetranychidae), a pest of solanaceous crops, was identified for the first time as the cause of serious damage on tomato (Solanum lycopersicum L.; Solanaceae) crops in Benin. Since then, frequent outbreaks have been observed on Solanaceae and other leafy vegetables such as purple amaranth (Amaranthus cruentus L; Amaranthaceae) and bitter leaf (Vernonia amygdalina D.; Asteraceae) in all growing areas in southern Benin. The objective of this study was to evaluate the intensity of damage by this invasive pest and the impact of farmers' control practices on purple amaranth, African eggplant (Solanum macrocarpon L; Solanaceae) and tomato crops. A survey was carried out in January 2013 among 150 farmers in the three major growing areas in southern Benin: Seme-Kpodji, Grand-Popo and Pahou. Tetranychus evansi was the only mite observed, causing production losses estimated at 65% for African eggplant, 56% for tomato and 25% for purple amaranth. Previously encountered species such as Tetranychus urticae Koch, Tetranychus ludeni Zacher (Acari: Tetranychidae) and Polyphagotarsonemus lotus Banks (Acari: Tarsonemidae) were not observed in any of the 45 samples. To protect the infested crops, growers sprayed various synthetic pesticides at high frequencies according to crop phenology 3, 6 and 12 times per month, respectively, on purple amaranth, African eggplant and on tomato, on average. The most frequently used pesticides were pyrethroids and organophosphate compounds. Farmers reported that these compounds were largely ineffective against T evansi. The risks posed to human and environmental health, as well as existing alternatives to chemical pesticide use, are discussed
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