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    Use and storage of pesticides at home in France (the Pesti'home survey 2014)

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    Les données sont disponibles sur data.gouv.fr (cf. la section "voir aussi")International audienceSome epidemiological studies have raised health concerns following the chronic exposure of pregnant women and children to pesticides in the domestic environment. In France very little is known about potential exposure to pesticides at home. An observational study called Pesti'home was carried out in continental France between July and November 2014. The residential use of pesticides was investigated and an inventory of pesticides and active ingredients used and stored at home was drawn up. Plant protection products, biocides, and human and animal external pest control products were listed during face-to-face interviews.A random sample of households including at least one adult (18–79 years old) was selected following a two-stage stratified random sampling method using the national census database. Within each household, an adult was appointed to answer survey questions. Data related to the interviewee's sociodemographic and housing characteristics, the reported use of pesticides at home, and a visual inventory of all stored pesticides were collected. Overall, 1507 households participated. The participation rate was between 36% and 57% according to the definition chosen.Over the previous 12 months, 75% of households declared that they had used at least one pesticide. Households who used and stored at least one product most frequently used an insecticide (84%). The active ingredients most frequently used by these households as insecticides were pyrethroids, namely tetramethrin and permethrin.The Pesti'home survey collected detailed data on the residential use of pesticides for risk assessment at national and European levels

    La phytopharmacovigilance : une surveillance intégrée des expositions des populations et des effets indésirables des produits phytopharmaceutiques.

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    La phytopharmacovigilance (PPV) est un dispositif intégratif mis en place par l’Anses dans le cadre de la loi d’avenir pour l’agriculture de 2014. Sa mission est de détecter les effets indésirables des produits phytopharmaceutiques pour la santé humaine et pour l’environnement. La PPV repose sur trois piliers : un réseau de partenaires gestionnaires de systèmes de surveillance ou de vigilance permettant de détecter des signaux, la déclaration spontanée d’effets indésirables obligatoire pour les acteurs professionnels et des études visant à consolider les réseaux des partenaires ou investiguer des signalements. Dans le domaine de l’alimentation humaine, les plans de surveillance des administrations recueillent les concentrations en résidus de pesticides dans les aliments. Celles-ci sont combinées avec les données de consommation alimentaire individuelle pour estimer les expositions des consommateurs qui peuvent être comparées pour l’évaluation des risques avec les doses journalières admissibles. De façon plus réaliste, les études de l’alimentation totale estiment les expositions aux résidus de pesticides dans les aliments tels que consommés, après préparation et cuisson. Ces expositions sont mises en regard des pratiques agricoles. Elles sont aussi utilisées dans les études épidémiologiques pour étudier le lien éventuel entre résidus de pesticides dans les aliments et survenue des pathologies chroniquesThe phytopharmacovigilance (PPV) is an integrated tool developed by the French Food Environment and Occupational Health Safety Agency (Anses) following the Agriculture Act of 2014 in France. PPV aims to detect undesirable effects of plant protection products (PPP) on human health and the environment. It relies on three pillars : a network of partners managing monitoring or vigilance systems, spontaneous declaration of undesirable effects by the population (mandatory for professionals) and studies to complete the data provided by the network of partners. In the field of food safety, governmental surveillance plans provide data on residues of PPPs in food products. This data is combined with intake data to estimate exposure to residues. Dietary exposures are compared to acceptable daily intakes for risk assessment. Total diet studies provide more realistic exposure data considering concentrations of pesticide residues in food as consumed, after preparation and cooking. Dietary exposures are also interpreted by considering agricultural practices and use of PPs. Finally, epidemiological studies like cohorts try to identify links between dietary exposure to PPPs and health

    Étude Pesti’home - Enquête nationale sur les utilisations domestiques de pesticides - Départements et régions d’outre-mer (DROM) Guadeloupe - Martinique - La Réunion: Rapport d’étude scientifique

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    En mars 2008, dans le cadre de son premier plan d’action (2006-2008), l’Observatoire des résidus de pesticides (ORP) a confié à un groupe d’experts pluridisciplinaire la réalisation d’un état des lieux des connaissances disponibles quant à l’exposition, l’imprégnation et les déterminants de l’exposition de la population générale aux pesticides. Ces travaux ont abouti, en octobre 2010, à la publication du rapport « Exposition de la population générale aux résidus de pesticides en France » (Anses, 2010). Dans le cadre de ces travaux, le terme « pesticides » englobe à la fois les substances et les produits phytopharmaceutiques (protection des plantes), certaines substances et produits biocides (élimination des nuisibles à domicile ou sur le lieu de travail), ainsi que certains antiparasitaires à usage humain et vétérinaire. Dans un premier temps, un inventaire des données existantes permettant de caractériser les utilisations de pesticides et d’identifier les substances actives présentes dans les différents milieux a été réalisé. L'exposition chronique de la population générale aux pesticides se caractérise par des expositions à faibles doses, répétées dans le temps. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'alimentation est la principale source d'exposition aux pesticides. Toutefois, la population générale est également exposée à d'autres sources d'exposition qui ne doivent pas être négligées. Ainsi, la contamination de l'air extérieur et intérieur, des sols ou des poussières intérieures, l'utilisation de pesticides dans les jardins, dans les habitations ou sur les animaux domestiques constituent également des sources potentielles d'exposition. Diverses équipes, de disciplines différentes, s’intéressent à ces différentes sources d'exposition et leur part dans l'exposition globale reste encore à déterminer. Toutefois, les données produites sont très hétérogènes (contextes d’étude et objectifs très divers, populations et/ou zones géographiques d’étude particulières) et ne sont pas suffisantes pour caractériser complètement les expositions de la population générale aux pesticides.À l’issue de ses travaux en 2010, le groupe d’experts pluridisciplinaire d’étude a recommandé notamment la réalisation d’une enquête nationale sur les utilisations domestiques de pesticides (biocides, produits de jardinage, traitement des plantes d’intérieur et antiparasitaires à usage humain et vétérinaire). Cette recommandation émane du constat d’un manque de données représentatives pour l’ensemble de la population française sur les produits utilisés, sur la fréquence et les modalités d’utilisation de ces produits avec pour conséquence une difficulté à évaluer l’exposition de la population générale aux pesticides à usages domestiques.Par ailleurs, l’expertise collective Inserm « Pesticides, effets sur la santé » (Inserm, 2013) a conclu à une présomption de lien entre l’exposition domestique de la femme enceinte à des pesticides organophosphorés et le neurodéveloppement de l’enfant. Au vu de ces résultats, le collectif d’experts réuni par l’Inserm a recommandé également de documenter les niveaux et les sources d’exposition de la population générale aux pesticides dans les différents environnements de vie, notamment par le biais d’enquêtes sur les pratiques d’utilisation de ces produits et/ou la réalisation de mesures. Une méta-analyse publiée en 2018 a depuis montré une association positive entre l’exposition aux pesticides domestiques et le cancer de l’enfant (Van Maele-Fabry, 2018).Dans ce contexte, des débats ont lieu sur la mise en place de dispositifs encadrant les ventes de pesticides, en particulier de biocides afin d’améliorer l’information des consommateurs, que ce soit via l’étiquetage, l’information en magasin voire le passage obligatoire par le conseil d’un vendeur (« mise sous clefs »).Pour répondre à ces questions et recommandations et dans le cadre de sa mission d’amélioration des connaissances sur l’exposition globale de la population aux pesticides (Action 6 du Plan national santé-environnement 2 - PNSE 2), l’ORP a proposé la mise en œuvre d’une enquête nationale représentative visant à décrire les utilisations domestiques de pesticides en population générale. Le projet d’étude a été présenté le 26 juin 2012 au Comité de suivi de l’ORP composé des tutelles (ministères chargés de la santé, de l’agriculture, de la consommation, de l’écologie et du travail) dont il a reçu l’avis favorable.L’enquête Pesti’home a été conduite sur la période de juillet 2014 à mars 2015 en France métropolitaine, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion.Le présent rapport fait état des résultats de l’enquête réalisée dans les DROM de février à juillet 2015
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