19 research outputs found

    O QUE O ESPELHO DEIXA VER...

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    The study of the ways the water mirror is used by the communication services of the City of Bordeaux casts light on image making in the planning of a public space, not only because of its characteristics which depend on its architectural conception, but also because of the consequences of its own publicity. All this turns the water mirror into a space with an uncertain future.O estudo da utilização do espelho d’água no domĂ­nio da comunicação na cidade de Bordeaux esclarece sobre o que pode fazer uma imagem no planejamento do espaço pĂşblico, nĂŁo apenas em razĂŁo dos atributos, que advĂŞm da concepção arquitetĂ´nica, mas de toda a dinâmica envolvida na prĂłpria publicidade. Tudo isso faz do espelho d’água um espaço com futuro incerto

    Spatialité et portée politique d’une mise en scène

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    Lors de l’hiver 2006, l’association Les Enfants de Don Quichotte installe un campement de tentes sur les berges du canal Saint-Martin, à Paris. Il s’agit alors de susciter le débat public au sujet de la situation des SDF, question qui semble confinée dans l’angle mort tant du point de vue des politiques publiques, que de celui des usages ordinaires constitutifs des espaces publics. L’originalité de l’action entreprise tient dans sa mise en scène, qui est structurée par un scénario, c’est-à-dire une mise en récit opérée dans et par l’espace.During the winter of 2006, the organization Les Enfants de Don Quichotte installed a tent camp on the banks of the Canal Saint-Martin in Paris. The objective was to draw attention to the situation of the homeless which until then had remained invisible in public spaces and were neglected by public policies. This action generated an intense public debate. Our purpose is to focus on the originality of the action which lied in the way it was staged, structured by a script, set in a spatial narrative

    Mettre l'espace en commun Recherche sur la coprésence dans les lieux-mouvement du métro Le complexe d'échanges de la Défense

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    Both exemplary victim of the urban contemporary reorganizations and ultimate saviour from this current trends, the public space may be thought as a utopia. In this way, it appears certainly as a potential for action. It involves a virtuous vision of the copresence. Therefore it isn’t relevant to analyse the geographical problem which arises as the individuals have to share space in the common situations of everyday life.This research consists in a study of the geographical layouts mobilized by the individuals to negotiate the copresence, considered as a « test ». This problem is obvious in the situations of movement, such as they happen in mobility-places, which are spaces produced by the mobility. The case of the interchange station of la Defense (Paris) attracts our attention. Indeed its recent reorganization highlights how the idea of public space nourrishes the RATP’s (Paris public transport system) consideration of the copresence.We are especially interested in the spatial dimension of the interactions of everyday life - for example: how to negotiate the crowding in a subway train in the rush hours? More over, the individuals whom we interview by « commented routes » are brought to describe and justify their practice of mobility. By this way, they evoke the practical and the political stakes of the sharing space.À la fois victime exemplaire des recompositions urbaines contemporaines et sauveur ultime face aux tendances en cours, l’espace public peut être considéré comme une utopie. Ainsi conçu, il constitue certes un potentiel pour l’action. Mais, parce qu’il suppose une vision vertueuse de la coprésence, il ne permet pas de se saisir du problème géographique qui se pose dès lors que les individus doivent mettre l’espace en commun dans les situations ordinaires de la vie quotidienne.Ce travail de recherche entreprend l’étude des agencements géographiques mobilisés par les individus pour négocier la coprésence, abordée ici comme une épreuve. Ce problème est d’autant plus manifeste dans les situations de déplacement, telles qu’elles adviennent dans les lieux-mouvement, espaces produits par la mobilité. Le cas du complexe d’échanges de la Défense retient plus particulièrement notre attention dans la mesure où son réaménagement récent traduit la prise en compte de la coprésence par la RATP à travers l’idée d’espace public.Si nous nous intéressons de façon privilégiée à la dimension spatiale des interactions constitutives de la vie quotidienne – par exemple : comment gérer la promiscuité dans une rame de métro aux heures de pointe ? – les individus que nous interrogeons à la faveur d’entretiens sous forme de parcours commentés sont amenés à produire des descriptions et des justifications de leur pratique du déplacement. Incidemment, ils évoquent les enjeux pratiques et politiques de la mise en commun, en ayant recours notamment au registre du mythe pour éclairer leurs récits

    Mettre l'espace en commun Recherche sur la coprésence dans les lieux-mouvement du métro Le complexe d'échanges de la Défense

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    Both exemplary victim of the urban contemporary reorganizations and ultimate saviour from this current trends, the public space may be thought as a utopia. In this way, it appears certainly as a potential for action. It involves a virtuous vision of the copresence. Therefore it isn’t relevant to analyse the geographical problem which arises as the individuals have to share space in the common situations of everyday life.This research consists in a study of the geographical layouts mobilized by the individuals to negotiate the copresence, considered as a « test ». This problem is obvious in the situations of movement, such as they happen in mobility-places, which are spaces produced by the mobility. The case of the interchange station of la Defense (Paris) attracts our attention. Indeed its recent reorganization highlights how the idea of public space nourrishes the RATP’s (Paris public transport system) consideration of the copresence.We are especially interested in the spatial dimension of the interactions of everyday life - for example: how to negotiate the crowding in a subway train in the rush hours? More over, the individuals whom we interview by « commented routes » are brought to describe and justify their practice of mobility. By this way, they evoke the practical and the political stakes of the sharing space.À la fois victime exemplaire des recompositions urbaines contemporaines et sauveur ultime face aux tendances en cours, l’espace public peut être considéré comme une utopie. Ainsi conçu, il constitue certes un potentiel pour l’action. Mais, parce qu’il suppose une vision vertueuse de la coprésence, il ne permet pas de se saisir du problème géographique qui se pose dès lors que les individus doivent mettre l’espace en commun dans les situations ordinaires de la vie quotidienne.Ce travail de recherche entreprend l’étude des agencements géographiques mobilisés par les individus pour négocier la coprésence, abordée ici comme une épreuve. Ce problème est d’autant plus manifeste dans les situations de déplacement, telles qu’elles adviennent dans les lieux-mouvement, espaces produits par la mobilité. Le cas du complexe d’échanges de la Défense retient plus particulièrement notre attention dans la mesure où son réaménagement récent traduit la prise en compte de la coprésence par la RATP à travers l’idée d’espace public.Si nous nous intéressons de façon privilégiée à la dimension spatiale des interactions constitutives de la vie quotidienne – par exemple : comment gérer la promiscuité dans une rame de métro aux heures de pointe ? – les individus que nous interrogeons à la faveur d’entretiens sous forme de parcours commentés sont amenés à produire des descriptions et des justifications de leur pratique du déplacement. Incidemment, ils évoquent les enjeux pratiques et politiques de la mise en commun, en ayant recours notamment au registre du mythe pour éclairer leurs récits

    L’emprise des techniques ? Penser l’expérience urbaine conditionnée à partir du cinéma

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    International audienceTo what extent does cinema represent a resource to reflect on the evolutions of inhabited environments and, more specifically, to grasp the stakes and forces of an architectural and urban experience that is increasingly conditioned? This article aims to answer this question using three fictions – Die Hard, The Truman Show and Ocean’s Eleven – which are three films that allow to grasp conditioning from the standpoint of experience. The analysis, focused on technical and ambiance mechanisms as affordances, reveals four modalities of the experience of hyper-conditioned spaces: familiarization/defamiliarization, sabotage, interference, and immunisation.Dans quelle mesure le cinéma constitue-t-il une ressource pour réfléchir aux évolutions des milieux habités et, plus spécifiquement, pour saisir les enjeux et ressorts d’une expérience urbaine et architecturale de plus en plus conditionnée ? Cet article tente de répondre à cette question à partir de trois fictions, Die Hard, The Truman Show et Ocean’s Eleven, trois films permettant d’appréhender le conditionnement sous l’angle de l’expérience. L’analyse, centrée sur les dispositifs techniques et d’ambiances comme affordances, révèle quatre modalités de l’expérience des espaces hyper-conditionnés : la familiarisation/défamiliarisation, le sabotage, le parasitage et l’immunisation

    L’emprise des techniques ? Penser l’expérience urbaine conditionnée à partir du cinéma

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    To what extent does cinema represent a resource to reflect on the evolutions of inhabited environments and, more specifically, to grasp the stakes and forces of an architectural and urban experience that is increasingly conditioned? This article aims to answer this question using three fictions – Die Hard, The Truman Show and Ocean’s Eleven – which are three films that allow to grasp conditioning from the standpoint of experience. The analysis, focused on technical and ambiance mechanisms as affordances, reveals four modalities of the experience of hyper-conditioned spaces: familiarization/defamiliarization, sabotage, interference, and immunisation

    Pratiques spatiales et imaginaires des personnes exilées

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    International audienceDans l’esprit des travaux de l’urbaniste Kevin Lynch qui définissait « l’image collective » comme une représentation mentale commune à un groupe d’habitants d’une ville, cette planche appréhende un imaginaire partagé par les personnes exilées du square Daviais. La carte proposée est une synthèse des cartes mentales produite par d’anciens habitants du square Daviais, un an et demi après leur arrivée à Nantes. Cette proposition cartographique se veut une représentation sensible de Nantes telle qu’elle est pratiquée et perçue par ce groupe d’hommes. Loin des cartes classiques, la carte qui émerge de ces entretiens, entre science, art et militantisme, n’a finalement qu’une ambition : présenter une traduction possible du réel

    Cartographie de l'itinéraire de K., 24 novembre 2021 après-midi

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    Cartographie sensible de l'itinéraire de K., individu asthmatique et allergique. Cet itinéraire s’est déroulé à Nantes le 24 novembre 2021. La cartographie est un essai de représentation d'une territorialité respiratoire. L'objectif est de produire une cartographie qui expriment l’expérience d'un itinéraire centré sur la respiration et l'expérience ordinaire des airs anthropocènes. L’enjeu est qu’elle puisse également constituer un outil réflexif et critique des espaces publics contemporains et de leurs futurs aménagements

    Respirer l’urbain en asthmatique et/ou en allergique. Hospitalité des espaces publics urbains et airs anthropocènes

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    International audienceHow can the experience of public urban spaces be understood as an atmospheric experience that ties the human body with contemporary environmental transformations? This article presents the first results of a survey based on itineraries with asthmatics and/or people with allergies, i.e. people who are hypersensitive to breathing. It aims to clarify the ways in which inhabitants seize the conditions and materialities of the air in the Anthropocene era. This research is linked to an experimental cartographic work conceived as a possible critical tool of the mutations of contemporary public spaces.Dans quelle mesure l’expérience des espaces publics urbains peut-elle se comprendre comme une expérience atmosphérique qui met les corps humains en prise avec les transformations environnementales contemporaines ? À partir d’itinéraires avec des asthmatiques et/ou des allergiques, soit des individus hypersensibles à la respiration, cet article expose les premiers résultats d’une enquête qui vise à expliciter les manières dont les habitants se saisissent des conditions et des matérialités d’airs à l’heure de l’Anthropocène. Ce travail d’enquête est étroitement articulé à l’expérimentation d’une cartographie comme possible outil critique des mutations des espaces publics contemporains

    La trajectoire d’habiter de S. mineur isolé étranger dans la métropole nantaise

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    International audienceC’est six mois après son arrivée à Nantes que S., un mineur isolé d’origine Bengali, a bien voulu retracer chronologiquement les différentes étapes de sa trajectoire résidentielle dans l’espace métropolitain nantais. Nécessairement singulier, son chemin dessine une géographie intime dont les contours laissent néanmoins percevoir les conditions d’accueil à la nantaise
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