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    Holoprosencéphalie : A propos d’un cas

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    L'holoprosencéphalie (HPE) est une malformation cérébrale complexe résultant d'une division incomplète du prosencéphale, survenant entre le 18ème et le 28ème jour de vie embryonnaire et affectant à la fois le cerveau et la face. Trois degrés de sévérité croissante ont été décrits : l'holoprosencéphalie lobaire, semi-lobaire, et alobaire. Des anomalies de la face peuvent s'associer à la malformation cérébrale (leur gravité reflète grossièrement le degré de sévérité de l'holoprosencéphalie). Les étiologies sont essentiellement les anomalies chromosomiques et le diabète maternel. Le diagnostic repose sur l’échographie et l’IRM anténatales au troisième trimestre de la grossesse, la clinique, l’échographie trans-fontanellaire, la TDM et surtout l’IRM cérébrale. Le diagnostic génétique fait appel au caryotype. Nous décrivons un cas d’ holoprosencéphalie découverte après un accouchement survenu à 30 SA, chez une patiente primigeste de 26 ans, mal suivie, ayant une consanguinité du premier degré, non supplémentée en acide folique, et ayant pris du fenugrec au cours du premier trimestre de sa grossesse. Dans la majorité des cas, le pronostic est réservé.  

    La toxicomanie maternelle et le risque fœtal et néonatal A propos de quatre cas et étude de la littérature

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    Introduction : La toxicomanie au cours de la grossesse a des conséquences graves sur la mère, le fœtus et le nouveau-né souvent majorées par la fréquence des poly-intoxications (drogues + tabac + alcool) et de l’utilisation conjointe des benzodiazépines. Elle est fréquemment associée aux infections virales HIV, hépatites B et C, et à une situation économique psychosociale et sanitaire précaire. Des études américaines portant sur des femmes toxicomanes dans un contexte de maternité estiment que 45000 nouveau-nés sont exposés in utero à la cocaïne et 10000 aux opiacés. L’incidence du syndrome d’alcoolisme fœtal est de 1-2 pour 1000 naissances, alors que les effets de l’alcool sur le fœtus est de 3-5 pour 1000 naissances.Matériel et méthodes : Sur une période de six mois allant du 1er Janvier  au 30 Juin 2015, on a pu  recenser quatre cas de femmes toxicomanes qui ont accouché dans notre formation. Résultats : Les femmes avaient une situation socioéconomique précaire. Elles étaient tabagiques et deux d’entre elles consommaient aussi de l’alcool et du cannabis. Les grossesses se sont compliquées de mort fœtale dans deux cas, de naissance prématuré à 27 SA suivi de décès néonatal précoce dans un cas et de RCIU dans un cas.Conclusion : La gravité de la toxicomanie maternelle au cours de la grossesse doit faire considérer cette dernière comme une grossesse à haut risque qui nécessite un suivi régulier et une prise en charge adaptée jusqu’à l’accouchement et en postnatal pour réduire la morbidité maternelle et néonatale. 
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