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    La résistance à la pourriture des cabosses due à Phytophthora spp., recherche des composantes de la résistance

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    La pourriture des cabosses du cacaoyer, due à des #Phytophthora#, sévit dans toutes les zones de production. Avec plus de 50 % de pertes de cabosses, l'Afrique centrale est la région la plus affectée par cette maladie. Le contrôle de cette maladie représente donc un enjeu majeur pour l'avenir de la cacaoculture mondiale et la sélection de matériel résistant constitue l'un des thèmes de recherche prioritaire pour de nombreux pays producteurs. Un projet international sur ce sujet, recevant un support financier de Caobisco, a débuté en juillet 1995. Ce projet, d'une durée de 5 ans, a pour objectifs : d'identifier les facteurs intervenants dans la résistance à cette maladie, de mettre au point et de valider des tests précoces de résistance, de détecter d'éventuels QTLs associés à la résistance et d'effectuer une première sélection de matériel résistant.Cet article présente les principaux résultats obtenus après 3 ans de fonctionnement. (Résumé d'auteur

    Cartographie génétique de facteurs impliqués dans la résistance du cacaoyer (Theobroma cacao L.) à Phytophthora megakarya et à Phytophthora palmivora

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    Pour connaitre le déterminisme génétique de résistance à #Phytophthora palmivora# et #P. megakarya#, 4 descendances de cacaoyers sont analysées. La première, composée de 2 familles T60/887xC2 et T60/887xC5, est soumise, en Côte d'Ivoire, à la pression parasitaire naturelle et artificielle de #P. palmivora#. Les 3 autres, ICS84xUPA134, SNK10xUPA134 et SNK413xIMC67, provenant d'un diallèle 6x6 implanté au Cameroun impliquant 5 clones parentaux différents, sont étudiées pour leur résistance à la pression naturelle à #P. megakarya#. Les cartes génétiques sont réalisées à l'aide de divers marqueurs moléculaires : RFLP, SSR et AFLP. Selon les descendances, les effectifs varient de 62 à 118 individus. Les cartes comprennent de 119 à 224 marqueurs constituant entre 11 et 16 groupes de liaison. Elles totalisent une longueur de carte variant de 419 cM à 793 cM selon la descendance. Trois méthodes d'évaluation de résistance sont utilisées pour détecter des QTLs. La première permet d'observer un caractère de résistance, le taux de pourriture au champ des arbres. Les 2 autres méthodes d'évaluation de la résistance en conditions contrôlées sont réalisées sur feuille et sur fruit. Les caractères de résistance ne sont pas ou peu reliés entre eux et les corrélations varient selon l'année et le terrain : les tests apparaissent sensibles aux conditions environnementales. Cinq QTLs de résistance à #P. megakarya# (1 QTL chez ICS84 et IMC67, et 3 QTLs chez UPA134) et 5 QTLs de résistance à #P. palmivora# chez T60/887 sont détectés par l'ensemble des caractères mesurés par les 3 méthodes. Des gènes différents semblent impliqués dans les différents caractères mesurés. La comparaison des QTLs de résistance aux 2 espèces montre que certains QTLs sont communs et d'autres sont spécifiques. Une région génomique (chromosome 9) apparaît particulièrement intéressant

    Mise au point des méthodes d'évaluation de la résistance du cacaoyer (Theobroma cacao L.) à Phytophthora megakarya

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    Dans cette étude, plusieurs méthodes sont utilisées pour évaluer la résistance du cacaoyer (Theobroma cacao L.) à Phytophthora megakarya. Des clones et des individus de la descendance ICS84 x UPA134 ont été évalués pour leur niveau de sensibilité. Sur les mêmes arbres, des inoculations artificielles des fruits et des feuilles détachées ont été réalisées avec une souche de P. megakarya, puis comparées au comportement au champ (infections naturelles) des arbres en essai. La comparaison de différentes méthodes d'inoculation de fruits montrent qu'il existe une corrélation entre les méthodes sans blessure (godet en pâte à modeler) et les méthodes avec blessure (clou et emporte-pièce). La technique avec clou, qui semble plus discriminante, a été utilisée pour évaluer la sensibilité des fruits de 12 clones dans deux sites différents d'une même localité au Cameroun (5 clones de la station IRA de Barombi-Kang et 7 clones des champs semenciers PSCC de Barombi-Kang), puis pour évaluer la sensibilité des fruits de la descendance ICS84 x 134 répartie sur 2 parcelles, dans un essai diailèle 6 x 6 quasi complet installé à la station IRA de Barombi-Kang. Les mêmes individus ont été évalués au niveau feuilles, avec la même souche de P. megakarya. Le test sur feuilles semble plus correlé au comportement en champ que le test cabosses, qui lui, est variable en fonction de plusieurs facteurs environnementaux non maitrisables (techniques culturales, sol, microclimat, etc ... ). La moindre variabilité des résultats du test feuilles sur les 2 sites laisse supposer que ce test permet de mesurer les effets génétiques de la résistance, alors que le test cabosses, de par sa variabilité, est sensible aux effets d'environnement. (Résumé d'auteur
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