11 research outputs found
Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence). Chapelle Sainte-Tulle
AprĂšs plusieurs campagnes sur la chapelle et la crypte de Sainte-Tulle, la fouille de lâĂ©tĂ©Â 2011 sâest attachĂ©e Ă lâĂ©tude de deux secteurs, tandis que lâintĂ©rieur de lâĂ©glise supĂ©rieure faisait lâobjet de dĂ©croĂ»tage et dâobservations. Lâensemble des travaux a eu pour rĂ©sultats de confirmer un certain nombre dâhypothĂšses, mais aussi dâen nuancer dâautres. Ă la diffĂ©rence de ce que nous pensions jusquâalors, lâĂ©difice mĂ©diĂ©val est implantĂ© sur un Ă©difice antĂ©rieur, un monument funĂ©raire de lâAn..
Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence). Chapelle Sainte-Tulle
La chapelle Sainte-Tulle est dĂ©sormais connue comme lâun des rares exemples de chapelle Ă crypte en contexte rural de la Provence mĂ©diĂ©vale. Depuis 2005 plusieurs Ă©tudes menĂ©es en archives et sur le site en ont montrĂ© lâintĂ©rĂȘt et le caractĂšre exceptionnel. Il sâagit dâune Ă©glise appartenant Ă un prieurĂ© de lâabbaye Saint-AndrĂ© de Villeneuve construit Ă la fin du xie ou au dĂ©but du xiie s. (mention incertaine en 1095 ; premiĂšre mention assurĂ©e en 1119). BĂątie en bordure du chemin qui relie Ai..
Un ermite en société : Guillaume de Verceil à Montevergine et sa succession (v. 1118-1142)
Guillaume de Verceil (v. 1085-1142) est le fondateur de deux importantes abbayes en Italie du sud : Montevergine et le Goleto. Il est connu par une Vita dont le rĂ©cit est construit autour de ces deux fondations. RĂ©sumĂ©e de façon succincte, elle raconte quâĂ la suite dâun pĂšlerinage pĂ©nitentiel Ă Saint-Jacques de Compostelle, Guillaume prend la route de JĂ©rusalem. Passant par lâItalie mĂ©ridionale, il change de propos et dĂ©cide de se livrer Ă la vie solitaire. InstallĂ© Ă Montevergine vers 1118,..
Pouvoirs et justice en Italie méridionale lombarde et normande (XIe-XIIe siÚcles)
Au cours du XIe siĂšcle, lâItalie mĂ©ridionale pĂ©ninsulaire divisĂ©e en principautĂ©s lombardes, en thĂšmes byzantins, et en duchĂ©s autonomes ou indĂ©pendants sur les cĂŽtes campaniennes, passe en quasi totalitĂ© sous domination normande. Les territoires conquis sont soumis Ă lâautoritĂ© ducale Ă partir de 1059 puis rĂ©unis entre 1130 et 1140 sous celle de Roger II roi de Sicile. Pour autant, au XIIe siĂšcle encore, lâunification de toutes ces terres conquises sous un seul souverain rencontrait des obst..
D'un édifice à l'autre : réflexions sur les phases de transitions dans le bùti d'une église rurale, l'église de Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence)
International audienc
Le pouvoir au Moyen Ăge
Cet ouvrage rassemble seize communications sur le Pouvoir au Moyen Ăge prĂ©sentĂ©es en 2002-2004 au sĂ©minaire de l'Ăquipe de Recherches SICMA (SociĂ©tĂ©s, IdĂ©ologies, Croyances au Moyen Ăge) rattachĂ©e Ă l'UniversitĂ© de Provence. Ces Ă©tudes recouvrent un large espace chronologique et gĂ©opolitique. Plusieurs thĂšmes y sont traitĂ©s : les lieux et les signes du pouvoir, les liens entre les diffĂ©rents dĂ©tenteurs du pouvoir, les fondements du pouvoir. Pouvoir d'origine divine, dont le bienfait s'exprime dans la conduite personnelle du souverain et dans l'exercice d'une bonne justice, qui tempĂšre les impĂ©ratifs de la loi pour assurer la paix. Pouvoir qui n'a rien d'absolu, qui tient compte de tous les acteurs de la « sociĂ©tĂ© du pouvoir », y compris du peuple. Pouvoir, enfin, exprimĂ© par des mots et des modĂšles rĂ©vĂ©lateurs d'idĂ©ologies et de croyances dont plusieurs Ă©tudes font ici l'analyse
Human and climate influence on slope stability in the Northern Apennines during the Mid-Late Holocene
De nombreux ouvrages ont traitĂ© de la sociĂ©tĂ© ou des sociĂ©tĂ©s du Moyen Ăge, mais ce sont le plus souvent les structures sociales, ou encore les institutions dans leurs rapports avec la sociĂ©tĂ©, qui ont retenu l'attention. Choisir pour thĂšme de rĂ©flexion « vivre en sociĂ©tĂ© » nĂ©cessite d'abord de s'interroger sur cette expression pour en examiner toutes les implications et pour envisager la façon de les rapporter Ă l'ensemble de la pĂ©riode mĂ©diĂ©vale : d'oĂč la nĂ©cessitĂ© de revenir sur le sens des mots et d'abord sur celui de « sociĂ©tĂ© », dans le cadre de l'occident chrĂ©tien. ParallĂšlement, dire que l'on vit en sociĂ©tĂ© implique que l'on puisse vivre en dehors, par volontĂ© ou par contrainte : la dialectique de l'inclusion et de l'exclusion est donc au centre de la rĂ©flexion sur toute forme de sociĂ©tĂ©. Les quinze Ă©tudes prĂ©sentĂ©es ici sont le reflet d'un travail collectif d'une annĂ©e qui a rassemblĂ© des historiens mĂ©diĂ©vistes connus et un certain nombre de leurs Ă©lĂšves, nouveaux mĂ©diĂ©vistes dont beaucoup n'en sont pas Ă leur premiĂšre publication